" Rose l'a dit à Lou : il faut croire au bonheur. Elle a toujours eu le don pour apporter de la joie à partir de presque rien. Un joli paysage, une belle lumière, le parfum d'une pivoine, le goût du chocolat noir attrapé avec la langue sur le fouet à pâtisserie, un bon repas, un fou rire qui tire les larmes, respirer à pleins poumons, danser, jouer... Ce sont ces petites doses bonheur à pratiquer au quotidien. C'est à cela qu'il faut s'accrocher."
Rose et Antoine s'installent au Grand-Bornand avec Lou auprès d'Hermance, l'arrière-grand-mère de la petite. Antoine devient guide de haute montagne, Rose reprend le patinage et Lou grandit, heureuse et épanouie. Mais la vie leur réserve une épreuve qu'ils devront apprendre à surmonter ensemble. Jamais il n'y a eu plus d'urgence à s'aimer.
- Disons que j'étais trop fâché avec Dieu, après ta naissance, pour avoir envie de t'enchaîner à lui. Et après, je me suis dit que je préférais te laisser choisir. Il n'y a pas d'âge pour être baptisé . La foi, c'est très personnel. On l'a ou on l'a pas.Cela peut venir assez tard, ou ne jamais venir. On peut aussi la perdre en route...La vie n'est pas linéaire, ma Lou.
C'est un plaisir de retrouver les personnages de la Mélancolie du kangourou. Ils sont très attachants.
Le sujet maladie et de la mort est très bien traité. Les appréhensions du malade, les réactions de la famille et des amis. C'est un des rares livres qui m'a fait pleurer...
Seul reproche, l'histoire est peu détaillée au début sur les évènements, beaucoup de chapitres très rapides, très résumés. Mais c'est un roman très agréable à lire et très addictif.
Après avoir laissé Lou, Rose et Antoine recomposé leur famille dans "La mélancolie du kangourou", nous retrouvons ces personnages avec plaisir dans cette suite. La première partie nous conte leur bonheur et leur vie quotidienne sans contraintes, de façon assez linéaire. Ce début de roman traine un peu en longueur et le fait de nous livrer un bonheur un peu trop parfait m'a fait me désintéresser légèrement du récit. Heureusement, apparaît progressivement des petites choses qui nous mettent la puce à l'oreille et qui vont déboucher sur l'annonce d'un évènement majeur qui bouscule tout. Ce coup de massue va être le début d'une longue et douloureuse succession d'évènements. Laure Manel traite un sujet difficile pour arriver à un sujet presque tabou, qui est bien appréhendé et traité par partialité, sans heurter. Même si certaines choses sont souvent un peu trop lisses, on retrouve énormément de sensibilité dans cette histoire douce et bienveillante qui prône l'amour et le bonheur.
Une très belle suite à la mélancolie du Kangourou, j'ai adoré retrouver les personnages. Laure Manel sait nous procurer de très belles émotions et touche toujours très juste!
J'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans cette lecture. J'ai trouvé que cette histoire avait du mal à s'élancer et j'ai vite commencé à m'ennuyer.
Mais j'ai été récompensé de ma persévérance. Le récit a pris un autre tournant, il a commencé à me sembler plus profond, plein d'amour.
Peu à peu je me suis attaché aux personnages, à l'écriture touchante de l'auteur. Et pour finir, je suis vite arrivé à la fin, trop vite presque brutalement.
Une fois terminé, je suis restée émue par cette lecture
Résumé
" Rose l'a dit à Lou : il faut croire au bonheur. Elle a toujours eu le don pour apporter de la joie à partir de presque rien. Un joli paysage, une belle lumière, le parfum d'une pivoine, le goût du chocolat noir attrapé avec la langue sur le fouet à pâtisserie, un bon repas, un fou rire qui tire les larmes, respirer à pleins poumons, danser, jouer... Ce sont ces petites doses bonheur à pratiquer au quotidien. C'est à cela qu'il faut s'accrocher."
Rose et Antoine s'installent au Grand-Bornand avec Lou auprès d'Hermance, l'arrière-grand-mère de la petite. Antoine devient guide de haute montagne, Rose reprend le patinage et Lou grandit, heureuse et épanouie. Mais la vie leur réserve une épreuve qu'ils devront apprendre à surmonter ensemble. Jamais il n'y a eu plus d'urgence à s'aimer.
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