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Extrait ajouté par Chrichrilecture 2017-09-30T05:30:26+02:00

L’enfance est insouciante, l’adolescence est cruelle, la paternité est un chemin sinueux dans lequel il s’agit de ne pas glisser, la grande paternité, elle, est un épanouissement.

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Extrait ajouté par Chrichrilecture 2017-09-30T05:30:08+02:00

L’égo est le cancer de la vie, one maladie du cœur lorsqu’il n’est pas maitrisé.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-21T11:10:39+02:00

— Au revoir docteur, » déclara le curé désabusé, mais jamais rancunier.

Le médecin s’éloigna d’un pas pressé, son nécessaire pendu au bras. Quand il fut dans l’embrasure de la porte, il se figea et fit volte-face.

« Et je. . . Mes félicitations, Madame, c’est un beau bébé que vous avez là, » hésita-t-il avant de disparaître.

Mon frère me rapporta le léger sourire qu’esquissa le curé avant de féliciter une fois de plus ma mère et de s’en aller lui aussi. Il longea le mur de la ferme, enfourcha sa bicyclette et actionna le mécanisme vétuste de son pédalier plein de rouille. Il s’éloigna lentement, fredonnant un cantique plein d’espoir, dont l’agréable mélodie se répandit dans le chemin comme une traînée d’humanité bien employée. Il disparut ensuite, le sentiment du devoir accompli.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-21T11:09:08+02:00

Ce jour-là, le 26 juin 1929, dans la chaleur de l’été, je m’offrais à la vie dans le plus simple appareil, celui de la nudité physique, intellectuelle et émotionnelle. Ma mère me prit dans ses bras et m’embrassa longuement. J’étais lové contre elle tel un petit animal fragile qui vient de naître, dépendant de ses soins et de ses caresses. Le curé observait la scène, un sourire attendri badigeonnait son visage. Le médecin, lui, rangeait ses instruments dans son nécessaire sans nous prêter attention. Il semblait pressé de quitter la pièce.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-21T11:08:57+02:00

Ce dernier me saisit doucement et plongea ma tête dans l’eau bénite. Il prononça des paroles en latin avant de m’envelopper dans une serviette. Certains scientifiques affirment que le jour de notre naissance, le cerveau tire des conclusions sur toute cette mascarade étrange. Celles-ci conditionnent notre existence pour le restant de nos jours, comme si de gigantesques ficelles se dressaient au-dessus de nos têtes. Malheureusement, peu de gens se souviennent du jour de leur naissance. Les faits me furent relatés quelques années plus tard par l’un de mes frères aînés. Il me conta comment, dès l’instant où les deux hommes me saisirent, un flot ininterrompu de larmes ruissela sur mon visage poupon. Le désespoir me cueillait à la sortie du vagin, sournois, cynique. Mon étroit logis, niché au creux du ventre maternel, là où tout commence, là où rien n’a d’importance, là où tout n’est que silence et repos, me manquait déjà. Puis, lorsque le curé me déposa dans les bras de ma mère, mes larmes cessèrent, la source du désespoir se serait soudainement tarie. D’une certaine manière, je compris que ma génitrice était mon alliée, ma lumière dans l’obscurité. La présence d’une femme me procurait déjà une sensation agréable, différente de celle des hommes. Le vrai miracle de la naissance se produisit alors, pas celui au sens propre du terme, mécanique et ensanglanté, non, celui métaphorique, spirituel, fusion de deux êtres pour l’éternité. Un immense sourire zébra mon visage, en offrande à ma mère, à la fois émue et soulagée de se séparer d’une partie d’elle-même. À ce moment précis, dans les méandres de mon inconscient, une pièce de théâtre se joua, dont les protagonistes m’offrirent un spectacle lourd de conclusions. La première, se méfier des hommes et de leur soif de pouvoir maladive. La deuxième, quitte à souffrir, autant garder le sourire, ça ne mange pas de pain, comme on dit dans nos campagnes. La troisième, enfin, vivre intensément, ne jamais se réfugier derrière des prétextes auxquels on ne croit qu’à moitié. Une lueur apparut dès lors, scintillant dans mes pupilles comme une torche dans la nuit.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-21T11:08:20+02:00

Le médecin, indigné par la répartie du curé, haussa les épaules. Le saint homme baissa la tête, déçu de n’avoir pu, une fois de plus, établir le dialogue. Malgré sa fidélité à la tradition catholique, toutes ses tentatives avaient été vaines. Sa foi en l’être humain ne faiblissait pas, bien au contraire, mais force était de constater que le médecin lui donnait du fil à retordre. Le prêtre se heurtait au manque d’ouverture d’esprit qu’ont parfois les hommes de science quant à la spiritualité, à cette intolérance à peine masquée qui semble faire d’eux des génies, détenteurs d’un secret millénaire dont la populace, trop ignare pour comprendre, n’a aucune espèce d’idée. Il retentait sa chance chaque fois qu’il l’apercevait, au cas où, mais toujours en vain. En vérité, l’un discernait dans la procréation un chef-d’œuvre de Dieu alors que l’autre, plus cartésien, n’y voyait qu’une évidence liée à la survie de l’espèce. Une différence majeure de point de vue. Je n’étais pas encore né que déjà, autour de moi, le paradoxe de la vie étirait ses racines. Rien de bon ne m’attendait dehors. Ou si bonté il y avait, il me faudrait cravacher dur pour la dénicher. Peut-être était-ce mon destin. Le leitmotiv de mon existence fut conditionné le jour où la lumière me déchira la rétine. Arrondir les angles. Lisser les conflits. Comprendre plutôt que sévir. Aimer plutôt que haïr. Le cordon ombilical à peine tranché, mon corps fut ballotté entre les instruments du médecin et l’eau bénite du curé.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-21T11:08:08+02:00

Il n’y a pas de hasard dans la vie. Ou plutôt si, il y en a un, celui de la vie justement. Un jour, mon père aperçut ma mère. Ou inversement, peu importe. Ils se découvrirent l’un l’autre et la magie opéra. Ce fut l’amour, du moins sur le papier qu’ils signèrent devant le maire du village. La théorie et la pratique sont parfois semblables à deux sœurs jumelles qui se détesteraient. Mon histoire, c’est avant tout celle de cette rencontre. Mais c’est également celle de ma naissance. Pour les optimistes, je suis venu au monde au début de l’été. Pour les pessimistes, fin juin. La canicule qui sévit cet été-là mit néanmoins tout le monde d’accord. Les anciens relatèrent des années durant à qui voulait l’entendre cet épisode dramatique pour leurs récoltes, avec l’amertume de ceux qui ont souffert, la rancune de ceux que la nature n’a pas épargnés. Au beau milieu de cette frénésie solaire, je naquis bientôt, jugeant le climat propice à la traversée utérine. La naissance est à la vie ce que le flacon est au parfum, ce que l’ennui est à l’imagination, des notions indissociables. Ma mère sentit ses premières contractions dans le jardin de sa ferme, tandis qu’elle se courbait sur le sol pour ramasser les légumes gorgés de soleil. Les congés maternité n’existaient pas encore. Les femmes, enceintes ou pas, pourvoyaient aux besoins de leur famille, sans qu’il ne fût jamais question de repos. À quatre pattes sur le sol, ma mère se tint le ventre, supputant que sa grossesse touchait à son terme. Elle fit appeler le médecin et le curé du village. Ceux-ci eurent à peine le temps de préparer leurs instruments, d’enfourcher leur bicyclette et de parcourir à toutes pédales les trois kilomètres les séparant de notre ferme. Mon père, alerté lui aussi, ne perçut là qu’une affaire ordinaire. Nulle excuse assez valable pour quitter le travail. Après tout, je n’étais que son quatrième enfant. Sans doute était-il écœuré de voir jaillir des cuisses de sa femme les têtes ensanglantées de ses futurs marmots. La nature à l’œuvre n’a de beauté que le sens qu’on lui donne, et, sur ce plan-là, mon père n’avait rien d’un artiste. Il préféra la solitude de son pré aux cris plaintifs de son fils. Son travail, c’était sa vie. Le reste n’était que futilités.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-21T11:07:44+02:00

J’étais allongé sur mon lit lorsque la sonnette retentit. Je fus tout d’abord surpris. Je n’attendais personne. L’horloge du réveil indiquait vingt heures trente. Je me levai dans la pénombre et regardai par la fenêtre. Devant la porte, un homme brun, d’une quarantaine d’années tout au plus, attendait en costume impeccable. Son visage ne m’était pas familier. Un commercial sans doute. J’enfilai une veste à la hâte et marchai en direction de l’entrée. J’ouvris la porte et me retrouvai nez à nez avec l’individu souriant.

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Extrait ajouté par NathalieCez 2015-03-03T18:36:24+01:00

Il n'a que l'embarras du choix. Le bonheur, en fin de compte, il est à notre image, c'est un éternel insatisfait. Notre meilleur compagnon. Sur cette plage andalouse, il était là, assis à côté de nous, sa langue dépassant de sa bouche, ses yeux pleins d'amour plongés dans les nôtres. Nous caressions tous les trois sa robe de poils soyeuse. Quelques jours plus tard, lorsque nous rentrâmes à Bordeaux, il prit la poudre d'escampette. Nous le perdîmes des yeux. Il disparut dans la nature. Une fois de plus.

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Extrait ajouté par NathalieCez 2015-03-03T17:21:37+01:00

― Messieurs, voici le moment que vous attendez tous depuis votre arrivée dans la marine, hurla- t- il en pointant le ciel du doigt, je vous présente un ouragan. C'est rare d'en affronter un, car normalement, les radios anticipent ce genre de choses, mais comme notre compagnie est farcie de trous du cul, on va devoir passer à travers ! Sachez, Messieurs, que c'est un honneur que la nature nous offre, alors sachons la remercier comme il se doit !

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