Le téléphone carnivore

L'auteur manipule son lecteur dans ce roman

Il multiplie les fausses pistes

Si je connaissais Jo Nesbo pour ces polars, ce style fantastique lui va plutôt bien également

Le récit est inventif et surtout les rebondissements sont bien trouvés

Cela ne sera pas mon livre favori de l'auteur mais j'ai passé un bon moment de lecture

Oh mon dieu, ce livre est d'un génie !!!

C'est la première fois que je lis du Jo Nesbø (et apparemment c'est son premier "horror book") et je peux vous dire que je ne suis a-u-c-u-n-e-m-e-n-t déçue !

Dès le premier chapitre on nous balance la sauce. Comme dans le synopsis. 2 adolescents, un téléphone et une victime. Mais...ça ne s'arrête pas à là.

Je voudrais prévenir qu'il faut prendre en compte le fait que l'intrigue autour du téléphone n'est qu'un "élément déclencheur". Le livre nous propose plus que ça tout en restant dans son thème initial. Et ça ma captivée. Les dés ont été jetés et comme tout thriller qui se doit, je me suis posée des questions. Je voulais savoir de quoi il en retournait. Donc, évidemment, ça a marché.

Un élément que je ne m'y attendais pas du tout par contre et que j'ai fortement appréciée (et qui m'a littéralement fait tenir du début jusqu'à la fin du livre) c'était cette sorte d'humour qui m'a fait étonnement penser à celui d'Anthony Horowitz. Ce mélange d'ironie, de jeux de mots et de situation, de décalage, m'a littéralement fait plonger dans cette univers même si effectivement, c'est avant tout de l'horreur haha !

Et Richard, ce Richard ! Que dire de notre héros ? Il n'est pas parfait et c'est ce qu'il fait son charme. On peut le trouver horrible mais je vous jure que ce trait de caractère plus la petite pointe d'humour, rend ce roman tout à fait rafraîchissant.

Pour en revenir à l'intrigue, je ne le dirais pas assez mais c'est tout simplement du génie.

Spoiler(cliquez pour révéler)D'avoir un récit dans un récit qui n'en est pas réellement un, est une chose, mais qu'en plus ces deux récits combinés au récit "réel" ne deviennent qu'une seule et même histoire alors là chapeau.

Oui je sais c'est compliqué mais pour ceux qui l'ont lu je pense qu'ils comprendront mdr.

On parle de trois parties mais pour moi personnellement Spoiler(cliquez pour révéler)il y en a quatre : La première partie évidemment reste l'histoire du téléphone, la seconde, 15 ans plus tard, la troisième l'hôpital Spoiler(cliquez pour révéler)et la quatrième, les premières esquisses du roman d'Imu, qui deviendront l'entièreté du roman ! et on revient à la première partie initiale comme une boucle. Du génie, je vous le dis.

Depuis des années, Jo Nesbø écrit des polars, pas des histoires horrifiques.

Ce roman hors norme, le concernant, m'a plu dès le début. J'ai aimé l'ambiance champêtre au crépuscule, un peu eighties, avec Tom et Richard qui se comportent en bons adolescents crétins, à vouloir se croire drôles en faisant des trucs débiles. Ils ont quatorze ans, sont rejetés par les autres et veulent se rendre intéressants. Or en voulant faire une blague téléphonique à un inconnu depuis une cabine (mais à quelle époque sommes-nous donc ???) Tom se fait dévorer par le téléphone. Évidemment, personne ne va croire Richard. Ni la police, ni les habitants. Parce que bien sûr, les téléphones ne mangent pas les gens. Et le nom qu'ils ont utilisé dans l'annuaire de la cabine pour faire leur blague, lui fait une "blague".

Richard Elauved, le narrateur, est une sorte de renégat dans son collège. Garçon de la ville donc méprisé, orphelin, qui aime l'ironie et semble se foutre de tout, il fait partie de la plus basse caste. Oui parce que les élèves ont un système de caste, des plus populaires au plus nuls selon leurs critères. Il fait donc partie de la caste des piranhas. Pourtant, en principe les piranhas ça fait peur ! Et il y a Karen ! Belle, originale avec un look très personnel, et brillante dans toutes les matières. En plus elle est sympa !

Ésotérisme et magie noire imprègnent cette histoire. Car Tom a été la première victime mais pas la dernière. Cependant, alors que l'ambiance m'a vraiment rappelé certains romans de Stepehen King ou de Dean Koontz, la terreur a été la grande absente. À vrai dire, ce roman évoque de la littérature jeunesse. Mais quand-même, des personnages intéressants, comme cet aveugle plein de bon sens et clairvoyant, ou d'autres inquiétants tels ces jumeaux barjots. J'en suis venue à me demander si le but de Jo Nesbø n'était pas de s'amuser avec les codes de l'horreur plutôt que de faire peur. Car il y a un côté facétieux, notamment avec Richard notre héros dont l'humour et l'apparent je-m'en-foutisme sont omniprésents.

Il y a une ambiance mi-joyeuse, mi-lugubre. D'un côté les fanfaronnades d'adolescents qui se tirent la bourre pour paraître plus malin et plus courageux que les autres, de l'autre une atmosphère mortifère dans des forêts vaporeuses, à la recherche de ce qui a tué Tom. Et toujours, dans ce genre de récit, une dualité entre le quotidien rassurant et des événements incompréhensibles et terrifiants dans une brume ténébreuse et maléfique.

Et puis TADAM !!! deuxième partie, et là, TWIST ! Je me suis demandé si l'auteur se jouait de nous car quoi de mieux que l'imaginaire et les questionnements de ceux à qui l'on s'adresse !? Puis alors la troisième partie !!!..... Re TWIST !! Il est fort Jo Nesbø !!!

Donc après avoir été dans une sorte d'amusement cauchemardesque, puis une sidération quasi-grandguignolesque, j'ai fini dans une angoisse compassionnelle, comme si ce que je lisais était la pire chose qui puisse arriver. Et oui, j'ai aimé ce roman ! Je l'ai dévoré !! Car Jo Nesbø s'est servi du genre horreur-terreur pour nous embarquer là où ne s'attend pas à arriver. Quoique… quelques indices laissés çà et là allument de petites lumières de suspicions que quelque chose va nous surprendre. Pour moi, une totale réussite !!!

Tout d'abord je remercie Babelio et Gallimard pour l'envoi de ce livre pour la masse critique 🙏

J'avoue que je ne m'attendais pas exactement à ça lorsque j'ai commencé ma lecture !

Ce roman est composé de trois parties. La première est plutôt axé jeunesse. C'est agréable à lire mais ça reste un peu gentillet tout de même, bien qu'à certains moments la tension soit assez élevée et l'épouvante bien marquée.

La deuxième partie m'a par contre surpris ! Elle se déroule 15 ans plus tard, rendant de ce fait l'intrigue et les personnages plus matures. Après une première partie assez simple, je ne m'attendais pas à une telle violence, à un tel déluge de noirceur et de gore avec des scènes bien dérangeantes ! Ça change du tout au tout !

La troisième, bien plus calme, est consacrée au dénouement. Et c'est magistral ! Les réponses arrivent petit à petit et, grâce à de nombreux détails distillés tout au long du livre, on se rend compte que tout est lié. Je trouve l'ensemble très bien ficelé, on se demande pendant toute l'histoire ce qui se trame vraiment, quel est le sens de tout cela, et à aucun moment on ne peut se douter de cette fin. Ce dénouement est incroyable !

D'une main de maître, l'auteur a tissé une ligne très mince entre le réel et l'imaginaire (je précise que je ne parle pas ici de la vie réelle, mais du réel DANS le roman !), de sorte à ce que l'on s'interroge sans cesse sur ce qu'il s'est vraiment passé ou non dans l'histoire ! Ces interrogations tourmentent le lecteur, rendant la lecture addictive jusqu'à ne plus pouvoir s'arrêter de lire ! Et c'est comme ça à chaque partie, à chaque page. On se demande toujours ce qui a changé ou non dans le schéma et ce qui est vrai ou pas ! Vraiment, je recommande cette lecture !

Le récit est fluide et très rapide à lire, sauf peut-être un peu la troisième partie qui est légèrement plus lourde, moins digeste, que les autres. Mais le livre n'en est pas moins excellent !

J'ai par contre trouvé un peu dommage que le titre du livre, donc le téléphone carnivore, ne soit pas plus que ça au centre de l'histoire. Même si c'est de là que les événements commencent, et que ce "thème" est remis sur la table plus ou moins régulièrement, son importance reste superflue, en tout cas en comparaison à celle qu'il devrait avoir en tant que titre du livre. On va dire que je m'attendais à ce que l'histoire tourne plus autour de ça. Mais ça n'enlève rien à la qualité de l'intrigue !

Richard est un personnage attachant, de par ses défauts et imperfections, et surtout son évolution. Je me suis un peu reconnu en lui, dans sa manière de penser, d'aborder la romance (que j'ai trouvée super agréable à suivre d'ailleurs, c'était super mignon, j'aime trop !), etc. Mais principalement lors de la troisième partie, qui aborde ses difficultés psychologiques. Et justement les passages concernant la santé mentale sont très bien traités et justes 👌 C'est un aspect du roman que j'ai beaucoup apprécié.

En tout cas le moins que l'on puisse dire est que l'auteur a eu de l'imagination pour écrire ce livre ! Beaucoup des idées qu'il a trouvées sont géniales, parfois même loufoques ! C'est d'ailleurs un peu le genre de choses que je pourrais imaginer, et c'est sans doute pour cela que j'ai autant aimé cet aspect du livre 😛

C'est la première fois que je lis cet auteur, mais il a un tel talent que si ce n'est pas déjà fait, il faut le découvrir, pour sûr ! Et ce qui est sûr également, c'est qu'après cette lecture vous ne verrez plus les jumeaux de la même façon (ni même les cabines téléphoniques) 😛

L'histoire se compose de plusieurs parties et commence fort sur une scène choc, introduisant également notre jeune héros : Richard, un garçon de 14 ans très détestable avec son entourage et ses camarades de classe. C'était difficile au départ de s'attacher au narrateur qui ne recule devant rien pour être blessant envers ses congénères. Pourtant, j'ai fini par y être sensible au fil de l'intrigue qui cette dernière n'a pas arrêté d'être addictive et pleine de surprises.

Je me suis posée beaucoup de questions, ce qui est bon signe quand je lis un livre dont je ne sais pas où va l'histoire. Clairement, l'auteur va nous diriger dans des moments invraisemblables. Surtout arrivé à la deuxième partie, commençant par y voir plus clair pour finalement être de nouveau perdu. C'était perturbant mais pourtant, j'ai aimé le ton donné à celle-ci qui devient presque plus noir qu'avant, qui n'est pas sans me faire penser à une franchise de livres d'horreur dont je ne peux pas nommer pour ne pas spoiler.

Puis vient la dernière partie, plus rapide, mettant en lumière les moments absurdes qu'on a vécu tout du long pour être rassemblés, donnant enfin du sens à l'ensemble. Si quelque part, j'étais frustré du choix de l'auteur pour cette révélation, ayant beaucoup apprécié le côté caustique du début, je dois reconnaître que cette conclusion, toute en émotions et logiquement amenée, qu'on peut deviner si on fait attention aux signes, m'a finalement convaincue et plu. L'évolution de ce héros que j'ai un peu détesté au début, devient si touchante et marquante.

Cela a été une lecture étonnante et globalement dans le bon sens. Je me suis totalement laissée porter par l'imagination débordante de l'auteur et j'ai été sous le charme par sa plume qui est très sympathique et efficace. Je pense que je me laisserai tenter par d'autres de ses œuvres à l'occasion.

Comment réagiriez-vous si vous vous trouviez face à un téléphone machiavélique prêt à tout pour vous dévorer ? Vous lacheriez le combiné, me direz vous... Sauf qu'à Ballantyne, les choses ne sont pas aussi simples, les esprits vous épient, vous donnent la chair de poule et surtout manipulent vos pensées...

Une chose est sûre : ce roman fait travailler les méninges. JO Nesko use de retournements de situation octroyant une dynamique certaine au récit mais cet usage est à double tranchant, pouvant pat la même occasion allourdir certains passages (pourtant l'histoire propose des pistes horrifiques intéressantes).

L'idée du téléphone Carnivore m'a conquise, l'aspect psychologique également en revanche la phase "écrivain" m'a laissé un peu coite. J'ai présumé certaines pièces du puzzle, les indices sont parsemés ici et là instillant un jeu de piste agréable.

Les personnages sont intéressants quoique certains manquent de caractère, ce qui n'est pas le cas de (l'anti) héros. Richard est un garçon énigmatique, torturé et désinvolte, l'image même de l'adolescent dans la force de l'âge. Son destin est semé d'épreuves qui le font évoluer, l'endurcissent et surtout lui font entrevoir le bout du tunnel (lequel je vous laisse le découvrir).

Le téléphone Carnivore est un thriller horrifique (ou presque) à la couverture rétro aguicheuse, qui s'inspire d'une ambiance à la Stéphane King et d'un world building à la Stranger Things. Bref, efficace certes quelque peu décousu à mon goût mais le final renoue malgré tout les quelques fils coupés

Encore une fois, pour ce roman, c’est la couverture qui m’a attiré. Digne d’une affiche de film d’horreur. Et comme depuis quelques temps, j’affectionne ce genre de film, il fallait absolument que je lise ce roman qui vient de paraître.

Il s’agit de mon premier roman de cet auteur et malgré que ce ne fut pas une lecture effrayante, j’ai apprécié.

Nous faisons rapidement la connaissance de Richard qui se sent seul dans cette petite ville et qui s’ennuie, s’amuse avec Tom et à l’idée de faire des blagues téléphoniques.

Mais malheureusement, cette blague tourne au drame. Tom est mangé par le téléphone…et manque de chance, personne ne le croit.

Pour la majorité des habitants de la ville, il est responsable de la disparition de son ami… sauf Karen, une camarade de classe. Elle le croit et le pousse à enquêter.

C’est ainsi qu’il va chercher à en découvrir plus sur Imu Jonasson, l’homme à qui ils étaient en train de faire une blague.

De la bibliothèque de la ville, aux livres de magie noire et de magie blanche, du camp de redressement au manoir abandonné, j’ai suivi Richard dans sa « quête » de la vérité. Et je me suis prise une claque.

Je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire. J’étais partie pour lire un roman fantastique et j’ai été surprise par où l’auteur voulait en venir.

Ce roman se divise en trois parties, et c’est au lecteur de découvrir pourquoi. Si j’ai été déstabilisée au premier abord, ma curiosité était éveillée.

Tantôt, je m’attachais à Richard et à d’autres moments, je le détestais. Son attitude envers ses camarades, sa façon de leur parler me déplaisait. Et puis, le voir seul, avec ses pensées, renforçait mon attachement. Mes sentiments envers ce personnage faisaient le yoyo.

Au fil de l’histoire, j’ai découvert une autre facette de lui, et les mystères qui entourent Richard finissent par être percés ! me remplissant de tristesse.

Le téléphone carnivore est à lire pendant la période d’Halloween et c’est le genre de roman qui peut partager le lecteur, soit vous aimez, soit vous détestez.

Pour ma part, ce fut une agréable lecture.

Dès les premières pages, Le téléphone carnivore m'a happée. Richard Elauved, est un jeune garçon marqué par la mort de ses parents dans un incendie. Il est recueilli par sa tante et son oncle dans un coin perdu de la campagne de Ballatyne. Rapidement, Richard devient un paria à l'école, isolé et incompris. Et je dois dire que son comportement n'aide pas vraiment à se faire des amis. Pourtant, c'est au moment où un camarade de classe, Tom, disparaît, que les choses prennent une tournure vraiment inquiétante. Richard raconte une histoire étrange et terrifiante, mais personne ne le croit... sauf Karen.

Divisé en trois parties, le récit adopte un style évolutif. Le roman est court, mais ne manque pas d'intensité intensité ! Les descriptions sont si vivantes que j’avais l’impression de voir un film d’horreur se dérouler sous mes yeux. Forêts obscures, légendes locales, persécutions scolaires et maisons hantées… Tous les ingrédients sont là. Certains passages sont si malsains et inquiétants qu’ils me donnaient des frissons. Je me suis retrouvée à comparer l'ambiance à celle de Stephen King.

Puis, dans la deuxième partie, quinze ans plus tard, tout bascule. Jo Nesbø m'a surprise avec un retournement radical qui incite à reconsidérer la première partie sous un autre angle et transforme totalement le récit. L'intrigue est relancée, avec des rebondissements imprévisibles et captivants. Nesbø manipule habilement le lecteur, mélangeant horreur et polar pour créer un thriller surprenant et maîtrisé, où tension et suspense sont omniprésents.

La couverture du livre avec son téléphone sanglant évoque les illustrations gore d’antan, ce qui a suscité en moi une certaine appréhension mêlée d'attirance. En tant que lectrice peu familière avec les récits d’horreur et d’épouvante, je craignais de ne pas apprécier cette lecture. Cependant, à ma grande surprise, j'en ressors totalement bluffée. Jo Nesbø a su jouer avec mes attentes de manière si créative et ingénieuse que j’ai été captivée du début à la fin. Ce roman m’a non seulement divertie, mais il a aussi élargi mes horizons littéraires. Je salue donc le talent de cet auteur, qui m'a transportée dans un univers aussi troublant qu'intriguant. Chapeau bas, Monsieur Nesbø !