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Extrait ajouté par adele 2013-06-01T16:34:44+02:00

« Je t’assure, je ne suis pas fâchée du tout. » Et sans réfléchir, je le tire par le bras jusqu’à ce qu’il s’allonge à côté de moi, l’air un peu surpris. Là, je roule sur lui et lui souris. Il a l’air trop mignon sur mon oreiller. « Ne t’en va pas ! »

Il me regarde, ses mains trouvent ma nuque et il m’embrasse, avec plus de fougue encore que les autres fois. Et même s’il y a toujours un petit morceau de couette super moelleuse entre nous, je sens la chaleur de son corps, et l’intensité de chacun de ses baisers, quel que soit leur point de chute : mes lèvres, mon cou, mes seins. Et pendant cinq bonnes minutes, je l’embrasse éperdument, glissant mes doigts sous son tee-shirt, où ses muscles se tendent chaque fois qu’il me serre plus fort contre lui. Soudain, je retrouve mes esprits et réalise où je suis. Je m’écarte de lui pour jeter un œil sur la porte de ma chambre.

« Tout va bien, me murmure-t-il à l’oreille, son haleine tiède glissant le long de mon cou. Ne t’inquiète pas. »

Je m’éloigne juste un peu. « Mes parents…

– Ne t’inquiète pas », répète-t-il. Et pendant quelques minutes encore, je me laisse emporter, perdue dans ses baisers. Pour m’interrompre de nouveau, obnubilée par ma porte. Cette fois, il s’interrompt lui aussi, pantelant, et me sourit. Il dégage mes cheveux en bataille de mon visage et pose sa main sur ma joue sans me quitter des yeux.

source site "dans notre petite bulle"

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Extrait ajouté par Carole94P 2013-05-09T00:09:34+02:00

P. 172

"J'ai un petit quelque chose pour toi.

-Ah bon ?"

Il plonge la main dans son sac à dos, et en ressort une fiche pochette en papier. J'ai le souffle coupé quand je comprends ce qu'il y a dedans, et surtout ce qu'il a dû faire pour me ramener cette carte postale. Je ne peux m'empêcher de sourire en contemplant cette vue du ciel de Koh Tao. "Tu y es retourné pour ça ?"

Il hausse les épaules, l'air penaud. "Tu voulais un souvenir, non ?" La cloche sonne au loin, menaçant de nous transformer en retardataires. "Je ferais mieux de foncer. A tout à l'heure." Il commence à s'éloigner, mais je le rappelle. "Bennett !" Il se retourne.

"Quoi ?

- J'ai encore tes fringues chez moi." J'ai parlé plus fort que prévu et m'empresse de regarder autour de nous pour vérifier que personne ne m'a entendue.

Sa bouche se retrousse en un sourire satisfait. "Bon, j'imagine que je devrai passer les prendre, alors."

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Extrait ajouté par clary-bouquineuse 2013-06-12T22:55:39+02:00

Il me regarde, ébahi, comme si j’étais un Hobbit qui n’avait jamais pointé le nez hors de sa forêt.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-11-12T21:28:40+01:00

– Je crois que oui. » Il me regarde et inspire profondément, comme pour prendre du courage. « L’année dernière, je traînais dans le parc avec des amis quand une femme s’est approchée de moi. » Il hésite. Je continue de le regarder dans les yeux, et il se fend du beau sourire que je lui connais bien désormais. « Elle était magnifique, de grands yeux noisette, des cheveux bruns tout bouclés. Elle m’a demandé si elle pouvait me parler en privé, et ensuite, elle m’a donné cette lettre. » Il la déplie, la défroisse et me la tend.

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Extrait ajouté par adele 2013-06-01T16:34:10+02:00

Je m’approche de lui et lui adresse un sourire séducteur, espérant retrouver le garçon de tout à l’heure. « Je connais deux de tes secrets. » Notre ébauche de baiser me donne assez de courage pour m’accrocher aux deux extrémités de son col en laine. « Ça compte un peu, non ? ». Il se rapproche de moi, comme sur la banquette, mais cette fois il a l’air contracté et s’arrête bien trop loin de mes lèvres. Il m’attrape par les poignets pour m’obliger à le lâcher, l’air plus mauvais encore. Je n’avais pas imaginé que ma remarque l’offenserait à ce point.«Qu’est-ce qui cloche avec toi ?»

– Écoute, Anna, on ne va pas remettre ça, assène-t-il en faisant un geste de la main allant de lui à moi. Pas cette fois.

– Je ne comprends rien au film ! Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

– Rien. Je reste encore une quinzaine de jours, et seulement parce que je n’ai pas le choix. Ensuite, je repartirai et tu n’entendras plus jamais parler de moi. Alors, s’il te plaît, reprends le cours de ta vie. »

source site "dans notre petite bulle"

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Extrait ajouté par Djczq 2015-11-12T21:29:08+01:00

J’avais arrêté de penser à ce que j’avais fait de travers et arrêté d’en vouloir à Bennett pour ce qu’il avait raté de son côté. J’avais fini par retrouver ma combativité et pris une décision qui risquait de tout changer. Mais voilà que, soudain, la tristesse et la colère me submergeaient de nouveau. Et avant que j’aie pu envisager de les retenir, mes larmes forment de petites flaques sur les boîtiers en plastique.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-11-12T21:29:00+01:00

Nous sommes côte à côte sur la ligne du départ. Il n’est que sept heures du matin, mais nous sommes déjà toutes en nage dans cette chaleur humide, tandis que nous continuons à nous échauffer chevilles et mollets en visualisant mentalement le parcours. Au coup de pistolet, nous entamons la course à un train de sénateur. Passé le terrain vague, nous nous enfonçons dans la forêt. La boue et la neige fondue me manquent déjà. Nous franchissons une colline escarpée jonchée de branches et de feuilles calcinées qui débouche sur un autre bois au sol plus traître encore.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-11-12T21:28:50+01:00

Il y a une heure que je suis assise par terre, au pied de mon lit, dans le sweat-shirt extra large que Bennett avait porté à notre retour de Koh Tao, à contempler la robe noire que j’ai achetée pour la soirée des enchères qui a lieu ce soir. Le jour où je l’ai rapportée à la maison et suspendue dans ma penderie, elle m’a paru quasi magique, comme sortie d’un dessin animé où des oiseaux et des souris l’auraient confectionnée pendant mon sommeil.

Mais ce soir, une semaine après avoir été réexpédiée brutalement, elle me fait l’effet d’une simple pièce de musée, au même titre que mon planisphère, mon sachet de sable, mes six cartes postales et mes quatre nouvelles épingles. Toutes ces choses que je ne peux plus regarder sans penser à lui.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-11-12T21:28:31+01:00

Il est encore très tôt, mais il fait déjà chaud dans ce petit port de pêche. Je prends plaisir à le contempler : tout est jaune, rouge et bleu autour de moi, c’est un bouquet de couleurs primaires cerné de collines, une église surmontée d’une croix vert vif domine la mer immense. Les maisons aux couleurs pétantes, séparées par des volées de marches abruptes, sont bâties à flanc de colline. Hormis les quelques pêcheurs regroupés sur le port, nous sommes seuls. Les habitants dorment, ils ne sont pas encore descendus prendre leur café ou leur petit déjeuner au comptoir ou à la terrasse des bars.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-11-12T21:28:18+01:00

Nous passons le reste de l’après-midi à flâner dans les magasins. Nous déjeunons dans un restaurant bondé. Et faisons en sorte de nous retrouver dans le lieu que Bennett a estimé le plus sûr – au troisième étage de l’Institut d’art – aux alentours de quatorze heures, heure supposée de l’accident. À la tombée de la nuit, nous reprenons le métro jusqu’à Evanston et remontons dans la voiture de Bennett, mais comme personne n’a envie de rentrer chez soi, nous décidons de rouler jusqu’au cinéma le plus proche et de voir le premier film qui passera. C’est L’Amour à tout prix2, que je n’aurais pas personnellement choisi vu que l’histoire est centrée sur un gars qui passe des semaines dans le coma après une chute sur la voie ferrée.

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