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Extrait ajouté par ploum18 2014-05-17T20:03:31+02:00

"Un cinglé peut-il perdre totalement l'esprit ? Que faut-il subir pour obtenir un ticket des lignes Nonpareil ? Est-ce que je vais rester ici à jamais ?"

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:36:38+02:00

Et cependant, Ragle aimait bien Bill. En tant qu’homme – il lui paraissait jeune : Ragle avait quarante-six ans, et Black vingt-six seulement – son voisin se montrait raisonnable et commode. Il apprenait, emmagasinait des faits nouveaux, puis les assimilait. On pouvait discuter avec lui car il ne s’en tenait pas à un contingent fixe et déterminé d’attitudes morales et de vérités. Ce qui se passait autour de lui était susceptible de l’affecter

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:36:30+02:00

Un jour, Vic avait dit que si l’on annonçait la Seconde Venue du Christ sous la forme d’un spot publicitaire, les Black ne se sentiraient nullement concernés. À quoi Ragle avait ajouté que quand la troisième guerre mondiale éclaterait et que les bombes H se mettraient à pleuvoir, le premier signal d’alerte serait diffusé par la télévision et n’éveillerait chez les Black qu’une indifférence moqueuse. Il s’agissait de survivre, avait observé Ragle. Ceux qui refuseraient de réagir à ce nouveau stimulus périraient. S’adapter ou périr. Ce n’était là qu’une autre version d’une règle éternelle. « Je les fais entrer, déclara Margo. Puisque vous refusez tous les deux de bouger. » Elle se leva gauchement du canapé et alla vite ouvrir la porte de devant. « Bonsoir ! » Ragle entendit l’exclamation. « Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que c’est ? Oh !… c’est chaud. » La voix jeune et assurée de Bill Black : « Des lasagnes. Faites bouillir de l’eau… »

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:36:23+02:00

  À sept heures et demie ce soir-là, Ragle Gumm jeta un coup d’œil par la baie du living ; il épia ainsi les voisins, les Black, qui remontaient l’allée. Ils venaient sans doute rendre visite. La lumière du réverbère dessinait les contours d’un objet dans les bras de Junie Black, une boîte ou un carton. Ragle poussa un grognement. « Qu’y a-t-il ? » demanda Margo. Elle et Vic regardaient Sid Caesar à la télévision, à l’autre bout de la pièce. « De la visite, dit-il en se levant. Les voisins, ajouta-t-il. Je ne crois pas que nous puissions leur faire croire que nous ne sommes pas là. » Vic observa : « Ils vont peut-être repartir quand ils verront que la télé marche. 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:36:15+02:00

Comme à l’accoutumée, l’après-midi, la circulation était dense. Mais la Volkswagen se faufilait facilement dans les passages et progressait rapidement. Les véhicules plus importants et plus lourds semblaient s’enliser comme des tortues échouées. Le placement le plus intelligent que nous ayons jamais fait, se dit-elle. Acheter une petite voiture étrangère. Et elle ne nous lâchera jamais, car ces Allemands s’y connaissent pour le travail de précision. Cela dit, ils avaient quand même eu des ennuis avec l’embrayage, et de plus avant d’avoir quinze mille miles au compteur… mais rien n’était parfait. Nulle part dans le monde. Surtout en ces temps, avec les bombes H, la Russie et la montée des prix

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:36:08+02:00

Elle répliqua : « Tu files à la voiture. Dès que j’aurai terminé le sandwich d’oncle Ragle, nous passons prendre papa au magasin. Et fais-moi le plaisir de sortir ce chien ; il n’est pas chez lui, ici. — D’accord, dit Sammy. Je suis sûr que je pourrai avoir quelque chose à manger au magasin. » Il s’en alla avec le chien en claquant la porte derrière lui. « J’ai trouvé Sammy, dit-elle à Ragle quand elle lui apporta son sandwich ainsi qu’un verre de cidre. Tu n’as donc pas à t’inquiéter pour lui, je l’emmène avec moi en ville. » En acceptant le sandwich, Ragle observa : « Tu sais, j’aurais peut-être gagné davantage si je m’étais mis à jouer aux courses. 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:35:59+02:00

Je suppose que c’est ce qu’ils recherchent, se dit Margo. Ils vous font entrer dans le jeu et vous n’êtes pas certain de vivre assez vieux pour toucher les gains. Mais il en avait touché, lui : La Gazette lui versait régulièrement ce que lui rapportaient ses réponses exactes. Elle ignorait à combien au juste se montaient les sommes perçues, mais il semblait qu’elles fussent près d’atteindre les cent dollars par semaine. Enfin, bref, elles lui permettaient de vivre. Mais il travaillait beaucoup – beaucoup plus que s’il avait eu un emploi normal. Depuis huit heures du matin, l’heure où le garçon de courses lançait le journal dans l’entrée, jusqu’à neuf ou dix heures du soir. Les recherches constantes. L’amélioration de ses méthodes. Et avant tout l’oppressante crainte de commettre une erreur. De remettre une fausse réponse et de se voir disqualifié. Ce qui devait arriver tôt ou tard, ils le savaient tous deux. « Veux-tu que j’aille te faire du café ? proposa Margo. Je vais te préparer un sandwich ou autre chose avant de partir. Je sais bien que tu n’as rien mangé à midi. » Il hocha la tête, songeur

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:35:53+02:00

Si je laisse tomber, répliqua Ragle en promenant son stylo à bille sur le papier, il faut que je recule de plusieurs crans. Cela me ferait perdre – il haussa les épaules – cela me ferait perdre tout ce que j’ai gagné depuis le 15 janvier. » Il prit une règle à calculer pour tracer une série de lignes reliant différents points

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:35:46+02:00

Devant lui s’élevait dans un froissement continu une pile de feuilles qui menaçait de s’écrouler. Cela faisait des années qu’il rassemblait des documents. Ouvrages de référence, cartes, graphiques, et tous les bulletins-réponses qu’il avait envoyés au fil des mois… et de diverses façons, il avait réduit l’importance de ses archives de manière à pouvoir les consulter aisément. Pour l’instant, il se servait de ce qu’il appelait son classeur « à séquence », composé de reproductions opaques de ses fiches dont le grain permettait à la lumière de se réfléchir en forme de tache ronde. En égrenant ses documents correctement classés, Ragle pouvait suivre le mouvement de la tache qui s’écartait, revenait, montait et descendait, un mouvement qui pour lui correspondait à un certain schéma. Mais Margo, elle, n’y avait jamais décelé le moindre schéma. Voilà pourquoi il était capable de gagner, tandis qu’elle s’était essayée à concourir, deux fois, sans jamais réussir. « Où en es-tu ? » s’enquit-elle

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-15T16:35:39+02:00

Elle revint en courant dans la maison. Dans le living, son frère, qui sirotait une bière en boîte, leva la tête et murmura : « Déjà de retour ? — Je ne suis pas partie, répondit-elle. Je ne trouve pas Sammy. Tu veux bien regarder un peu ce qu’il fait pendant mon absence ? — Bien sûr », dit Ragle. Mais sur son visage se lisait une fatigue telle qu’elle en oublia sur le coup sa hâte de partir. Elle se sentit littéralement rivée sur place par ces yeux gonflés et cernés de rouge. Il avait ôté sa cravate et retroussé ses manches de chemise ; il buvait, le bras tremblant. Les papiers et notes qui gisaient partout dans la pièce formaient un cercle dont il était le centre. Bloqué de toutes parts, il ne pouvait même pas s’échapper.

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