Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 885
Membres
1 008 705

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par MissDupont 2017-03-09T03:32:31+01:00

Karouac, Bretagne

31 août 1971

C'était son dernier soir à Karouac.

Erwan alla retrouver Amélie sur la plage, là où les rochers dormaient une petite crique isolée du reste du monde. Là où ils s'étaient retrouvés chaque soir pendant presque sept semaines.

Là où ils avaient dansé au clair de lune. Où ils avaient passé des heures entières à discuter, de tout et de rien, de leurs projets, de leurs envies. Là où ils s'étaient embrassés pour la première fois...

Elle l'attendait, le regard perdu dans les vagues. Le ciel était dégagé, la lune, pleine, éclairait la plage de sa lumière blanche.

Il s'approcha d'elle et sans un mot, il la prit dans ses bras et la serra très fort, si fort qu'on aurait dit qu'il voulait lui faire traverser la barrière de sa peau et la garder précieusement dans son coeur, à tout jamais.

Enfin, au bout de ce qui semblait être une éternité, il s'écarta d'Amélie et plongea son regard dans le sien.

- Amélie, je...

- Chhhh..., l'interrompit-elle en posant un doigt sur ses lèvres. Ne dis rien. Je ne veux de toi aucune promesse. Je t'aime, Erwan. Je t'aime trop pour t'enchaîner avec des serments que tu ne pourras peut-être pas tenir.

- Je t'aime Amélie. Plus que tout...

En entendant ces mots, son regard s'emplit de tristesse.

- Alors écris-moim quand tu peux, si tu le veux. Reviens-moi, si et quand tu le pourras. Ne m'oublie pas.

- Jamais. Jamais je ne t'oublierai, Amélie. Ma Lili.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Csirene 2015-05-04T10:37:45+02:00

Je m’apprêtai à reposer le tout sur la table sans les ouvrir (demain serait bien assez tôt pour les factures) quand j’aperçus en tout dernier une enveloppe jaunie, d’apparence assez vieille, adressée à une certaine Amélie Lacombe. Sur l’enveloppe, il y avait une étiquette portant le sigle des services de poste et quelques lignes.

« Nous nous excusons pour le retard avec laquelle la lettre arrive à cette adresse. »

C’est tout. Pas d’autre explication, rien.

Je fronçai les sourcils. Amélie Lacombe… De ce que je savais, la maison avait été vide pendant plusieurs années avant que je n’en fasse l’acquisition. Je ne me souvenais plus très bien du nom des personnes qui y avaient vécu en dernier, mais il ne me semblait pas que c’était Lacombe.

Intriguée, je regardai la date d’oblitération du timbre.

1971.

La lettre avait été postée en 1971. Et c’était seulement aujourd’hui, quarante-trois ans plus tard, qu’elle parvenait à destination, alors que la personne à qui elle était destinée ne vivait probablement plus là depuis des décennies. Tu parles d’un retard…

Afficher en entier
Extrait ajouté par Csirene 2015-05-04T10:37:05+02:00

La Rochelle, 12 septembre 1971

 

Mon amour, ma bien-aimée,

Voilà trois semaines que je suis loin de toi. Trois longues semaines pendant lesquelles seul le souvenir de ton parfum, de ta voix qui me murmure des mots d’amour à l’oreille, de la douceur de ta peau sous mes mains, du goût de tes baisers, m’a empêché de devenir fou. Chaque heure, chaque seconde que je passe loin de toi est un supplice. Tu me manques, mon Amélie, ma perle, mon trésor. Tu me manques plus que je ne saurais le dire, plus que tout. Je ne veux plus, je ne peux plus vivre sans toi.

Rejoins-moi, Lili, je t’en supplie. Rejoins-moi et épouse-moi. Je quitterai les Compagnons et je te suivrai où tu auras besoin d’aller. J’en sais assez pour travailler n’importe où, pour n’importe qui. Tant que tu es avec moi, peu importe où je suis, peu importe ce que je fais… Je n’ai besoin que de toi pour vivre. Rien d’autre ne compte que toi.

Ma Lili, écris-moi, rejoins-moi à l’adresse qui se trouve en haut de cette lettre. Je t’y attendrai, chaque soir, deux semaines, trois semaines, un mois même, s’il le faut, si tu me le demandes. Écris-moi, je t’en supplie, écris-moi pour me dire que tu viens…

Je t’aime.

E.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode