Le Théorème de la cigogne : L'effet Rosie

Après leur mariage, Rosie et Don quittent Melbourne pour New York, ils y intègrent tous les deux la prestigieuse Université Columbia lui en tant que chercheur généticien et elle comme étudiante en médecine. Ils vont rapidement être rejoints par Gene, qui s'est fait mettre à la porte par son épouse Claudia à cause de ses multiples liaisons qu'elle n'est plus en capacité de cautionner. Don va se lier d'amitié avec Dave qui travaille dans la réfrigération, son épouse Sonia comptable et George ancienne rock-star.

Don et Rosie sont "enceints", et après avoir mené à bien l'Opération Épouse, Don, scientifique atteint du syndrome d'Asperger se lance corps et âme dans ce nouveau défi : devenir père. Avec sa rigueur toute mathématique et sa logique imparable, il devient expert en obstétrique, même si cela ne semble pas correspondre à ce qu'attend Rosie de lui. Il bénéficie également des conseils pas toujours judicieux de ses amis qui lui font part de leur propre expérience. Cependant, plus il cherche à bien faire, plus il s'empêtre et plus son couple bat de l'aile. Mais Don ne serait pas Don s'il ne trouvait pas une solution.

Le premier tome a été pour moi un énorme coup de coeur, mais les mots me manquent pour décrire ce second tome. Je l'ai tout simplement détesté, c'était une horreur à lire, tellement que j'ai mis un mois pour le lire avec une grosse panne de lecture de facilement quinze jours. Je suis resté très attaché à Don, à son histoire, son vécu, sa façon d'être et de voir les choses. J'ai aimé entrer dans sa tête et de suivre son raisonnement comme pour le premier tome. J'ai apprécié les nouveaux personnages tels que Sonia, Dave, George et mention spéciale pour l'évolution de Gene durant le roman (même si je n'ai pas toujours approuvé ses propos). Par contre j'ai détesté Rosie qui était un coup de coeur dans "Le théorème du homard", une très grosse déception nous étions loin de la femme bienveillante, compréhensive et emphatique qu'elle était. Je l'ai trouvé, très capricieuse, froide, égoïste et méchante dans ses propos et sa façon d'être avec Don. Mais pour moi, le plus gros problème de ce roman est le personnage de Lydia, c'est une travailleuse sociale et étant moi-même assistante sociale, j'ai tout simplement détesté la manière dont elle agit dans le roman. Elle n'a vraiment aucune qualité requise pour la profession et elle donne une fois de plus une mauvaise image des travailleurs sociaux ce qui est bien dommage car j'estime que celle-ci est déjà assez mal représenté.

Une suite qui nous replonge dans l univers de Don et Rosie qui cette fois seront bientôt 3 !

Don va devoir revoir tous ses plans et plusieurs de ses habitudes pour garder Rosie.

Situations et dialogues cocasses, un humour fin et toujours autant de tendresse pour le personnage haut en couleur de Don.

Le théorème de la cigogne est donc un roman intelligent brillamment écrit qui m a enchantée.

Encore mieux que Le Théorème du homard ! J'ai dévoré ce livre, encore plus amusant que le tome 1. Maintenant qu'on connaît les personnages et tous leurs travers, il est encore plus savoureux de voir les situations inextricables dans lesquelles ils se mettent bien malgré eux. Et entre deux sourires amusés, on se laisse tout à coup surprendre par l'émotion qui jaillit de certaines pages sans prévenir. Je l'ai lu d'une traite.

On retrouve avec plaisir le pince-sans-rire et extravagant malgré lui Dr Don Tillmann, son épouse Rosie, ses amis et collègues, leurs délires très sérieux, et très touchants.

J'ai aimé, autant sinon plus que le premier tome.

Un second tome aussi drôle et délirant que le premier, j'adore définitivement Don et Rosie !

Fous rires garantis !

Un tome 2 aussi jubilatoire que le premier qui n'a rien perdu de l'atmosphère. Il me semble même plus touchant , du fait d'un Don qui doit affronter de nombreux incompris au sein même de son propre couple. Même s'il fait tout son possible pour rendre heureux tous ceux pour lesquels il éprouve de l'amour, il se retrouve face à des montagnes d'illogisme (selon lui). On le retrouve dans des situations plus délirantes les unes que les autres.

Mais ce deuxième tome me parait un peu plus sombre que le premier notamment dû au personnage de Rosie. Sa grossesse la recentre beaucoup sur elle même et lui fait négliger Don qui est prêt à tous pour elle. Alors qu'elle est la personne la plus importante pour lui, son point d'ancrage dans le monde réel, elle devrait être là pour l'aider à comprendre les autres et l'aider à se faire comprendre.

Je n'aurais jamais cru détester à ce point le personnage de Rosie. Autant j'ai adoré le premier, autant j'ai fini par être dégoûtée de ce livre et surtout du personnage de Rosie qui s'est montrée égoïste tout le long.

À commencer par sa grossesse planifiée, j'ai toujours trouvé que c'était un acte fourbe que de le faire contrès ou sans le consentement de son partenaire. Avoir un enfant au sein d'un couple, c'est une décision qui se prend à deux. Mais comme le livre l'explique, Rosie savait que Don ne la tromperait jamais, elle savait sûrement aussi qu'il ne l'a quitterait pas malgré ça.

Ensuite, son attitude. "C'est mon corps, je fais ce que j'en veux", eh bien non, le bébé ne t'appartient pas. Un coup c'était "Je suis enceinte, c'est normal que mon appétit soit ainsi, laisse moi manger ce que je veux même si tu as déjà préparé le repas" (d'ailleurs, comment ose-t-elle, même sans être enceinte on peut avoir de soudaines envies sans pour autant se montrer aussi capricieuses et sortir des excuses aussi minables pour obtenir ce qu'on veut). L'autre coup c'était "non, je veux pas qu'on me traite différemment parce que je suis enceinte, je vais travailler comme si je ne l'étais pas..." et ainsi de suite.

Après, ce qui m'a dérangé c'est son obssession avec la relation Don-Bébé. Bah oui, ton mari n'est pas très émotionnel et tu le sais ! Pourquoi ne le laisse-t-elle pas faire ses preuves, au moins avec un autre bébé si ce n'est pas pour attendre le leur ?

Je veux dire, elle se comporte de façon totalement ridicule tout le roman, comme si son problème n'était que sien alors que Don tente de l'aider parce qu'il l'aime. Elle n'essaye pas de lui montrer comment ça va se passer entre eux, leur relation post-natale. Elle n'essaye rien, vraiment rien, et c'était vraiment horripilant de voir Don tout le long du roman courir partout pour régler les problèmes de ceux qu'il aime sans que Rosie ne pense un seul instant à l'aider elle-même.

Bref, j'ai bien aimé le début avant que le bébé arrive. Puis ça s'est détérioré. À ne pas lire si, comme moi, on n'aime pas les femmes capricieuses.

Le premier roman a été pour moi une magnifique lecture. Celui-là moins. Je l'ai trouvé répétitif et sans réel nouvel apport. Contente de l'avoir lu car c'est difficile de s'arrêter lorsqu'on sait qu'il y a une suite mais celle-ci n'aurait du coup pas été obligatoire.

J'ai été moins accro à cette suite mais certainement pour des raisons extérieures, car le livre n'a rien perdu en atmosphère du premier. Don est égal à lui-même voire plus touchant. Il est émouvant par sa différence et les montagnes qu'il déplace pour les gens qu'ils aiment, il est investi, et beau dans son regard. J'ai perçu du tragique dans ce second tome surtout dans son couple où il est terriblement incompris. Il y a toujours des instants drôlissimes, des situations complètement loufoques qui font de cette histoire une pépite mais l'intrigue générale est beaucoup moins légère. L'évolution de Rosie est assez sombre, et rend son personnage beaucoup moins sympathique même si le dénouement final a radouci son image. J'ai ressenti énormément d'injustice envers Don, c'est peut-être ce qui m'a moins accroché dans cette suite. L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, mais une fois installée dans la lecture, on y regoûte les mêmes plaisirs qu'à la première fois jusqu'à la fin.

Sacré Don! Il ne manque pas de motivation et il surmonte des montagnes.