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Le Théâtre de l'inceste



Description ajoutée par KM13 2020-08-23T22:39:24+02:00

Résumé

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Lucien d’Azay

Qu’on ne s’y trompe pas. Il s’agit bien là d’un roman. Qui, sous la forme d’une confession impudique, relate la passion incestueuse d’un homme pour trois femmes : sa mère, qui l’initie pendant son adolescence, sa fille, qu’il retrouve à l’âge adulte et sa soeur, dont il a été longtemps séparé.

Ces femmes révèlent tour à tour les différentes facettes du désir masculin qu’elles incarnent. Dans des espaces clos mais offerts au regard, le narrateur, à la fois dramaturge et comédien, donne libre cours à ses fantasmes.

De Bruxelles à la Nouvelle-Orléans, d’une résidence près du lac de Genève à un hôtel particulier parisien, on voyage en transatlantique, en Chevrolet ou en métro. L’auteur nous promène dans un labyrinthe jubilatoire du désir d’où sont absentes les conventions morales. La perversion est même si franche qu’elle en paraît innocente. Style et obsessions, hérités des libertins du XVIIIe, ne sont pas sans rappeler Sade ou Rétif, ni même un certain Anglais décrit dans le château fermé. Comme le dit Lucien d’Azay « Dans ce conte de fées baroque aux motifs cubistes, tantôt cocasse, tantôt inquiétant, mais toujours poétique, les rôles s’inversent comme dans les relations sadomasochistes, si ce n’est qu’il s’agit de rapports parentaux dont le ressort sexuel remonte à l’enfance. On l’aura compris, cette trilogie incestueuse est en réalité une quête de soi. »

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par KM13 2020-08-23T22:39:05+02:00

« Les émotions filiales que j’éprouvais pour ma mère ont fini par se dissiper. Elle m’avait non seulement privé de l’héritage de mon père, mais elle était allée jusqu’à créer un fonds en dépôt au nom d’un cousin ravi de rendre service, ce qui me laissait sans le sou en cas de décès prématuré. C’est ainsi qu’elle se vengeait du jeune homme qui l’avait quittée pour une fille qui aurait pu être sa petite-fille ! Elle ne lui pardonnerait jamais cette trahison et ne lui adresserait plus jamais la parole, ni ne communiquerait par écrit avec lui pour le restant de sa vie.

Il en allait tout autrement de ma relation avec ma fille. Ma sœur avait beau me rendre heureux, elle avait beau être une compagne exquise et une adorable putain, je ne parvenais pas à surmonter mon remords d’avoir « abandonné » ma « petite fille », comme je la considérais à présent sur le plan sentimental, étant restreint à une relation purement paternelle. Je l’aidais financièrement autant que je le pouvais, jusqu’à ce que les mesures que ma mère avait prises me réduisent à la pauvreté. J’avais beau me répéter que, par mon attitude, je ne faisais que m’apitoyer sur mon sort, que ma fille était une femme forte et dégourdie, tout à fait capable de prendre soin d’elle-même, la pitié et la crainte qu’il lui arrive quelque chose triomphaient de moi, tant je me sentais coupable de mon échec paternel, de mon inaptitude à subvenir à ses besoins, à veiller sur elle – en un mot, à la protéger. Je n’éprouvais plus aucun désir à son endroit, mais la frustration de ne pouvoir m’occuper d’elle me tourmentait. »

Le Théâtre de l’inceste, p. 115-116

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