Le Théâtre des opérations : Journal métaphysique et polémique 1999
Auteur
- Maurice Georges Dantec (Écrivain)
Acheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 6 lecteurs
extrait
« Tout homme se trouve désormais être une convergence biocidaire des catastrophes générales : guerres civiles mondiales, criminalité urbaine et post-urbaine, nihilismes (auto)destructeurs, virus biologiques et informatiques, arsenaux bactériologiques ou radiologiques, contrôle des médias, contrôle des simulacres culturels. Il est à la fois le micro-opérateur du terrorisme comme culture mondiale et le corps à l'autopsie sur la table d'opération de la post-humanité. »
Afficher en entierCommentaires récents
Un bouquin qui m'a laissé bien perplexe. Grand fan des premiers Dantec, je suis un peu resté coi devant ce mélange d'idées géniales, de platitudes et de réflexions quelques peu limites... En plus, c'est plutôt pénible à lire. Déjà un peu refroidi par "Babylone babies, j'ai arrêté de le lire après celui-ci.
Afficher en entierPrix littéraire
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Résumé
Après trois succès au rayon polar, Maurice G.Dantec livre un journal prétendument provocateur. Quelques interrogations trouveraient leur place dans la colonne éditoriale d'un quotidien mais les règlements de compte et la pensée vite formulée gâchent l'ensemble. On peut, dans un même livre, évoquer...
«Imperceptiblement, ce qui ne fut qu'une poignée de notes éparses rassemblées à la va-vite dans un fichier de mon ordinateur devint un "bazar du XX° siècle" dont l'origine fonctionnelle venait d'un besoin à peine conscient de mettre un peu (l'ordre dans le chaos naissant de mes ouvrages, d'élaborer secrètement un travail de taupe dont la partition serait remise à un plus tard indéfini au cours du prochain siècle, et ainsi de m'engager dans la voie d'une discipline quotidienne, plus toxique encore que les toxiques dont je m'empoisonne la cervelle, discipline rigou relise dont ne m'apparaît que plus tard, bien plus tard, à l'heure où j'écris ces lignes, à quel point elle m'est devenue nécessaire, à quel point elle menace mes propres faiblesses. exige de moi une éthique à la mesure des horizons est!
Ethiques que j'essaie péniblement de dégager : une éthique de la lame, donc, la recherche d'une cohérence entre l'arme et l'organe, comme la fulgurance (l'un sabre mise au service d'un désordre baroque, c'est-à-dire de ce méta-ordre qui surgit de la saturation et de la prolifération. »
Afficher en entier