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Il retroussa les lèvres et sa dentition se révéla.

-Elles brillent mais je peux très bien les souiller de ton sang, ricana-t-il.

Je dégainai mon épée et la lui plaçai sous la gorge.

-Ça aussi ça brille, vampire.

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’ouvris la porte et vis un poing refermé en suspens devant mon nez. L’instant d’après, je croisai le regard vert de la fille du Roi que j’avais choisie. J’y décernai l’hésitation, elle voulait m’en coller une.

— Bonsoir, Princesse, fis-je de mon ton le plus sournois.

— Évitez de m’appeler ainsi, me prévint-elle en abaissant sa main.

Je haussai un sourcil. J’avais déjà eu affaire à des femmes avec du caractère mais il s’était avéré qu’elles entretenaient des carapaces. Était-elle elle aussi ainsi ?

— Dans ce cas, dites-moi comment je dois vous nommer.

— Ne le faites pas. Je n’ai pas envie que vos lèvres salissent mon nom.

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-Vous êtes humaine, le voyage doit vous fatiguer. Une pause vous convient-il ?

-J'ai l'habitude d'être sur les routes, rétorquai-je avec mépris. Les longues distances ne m'effraient pas et ne m'épuisent pas. Vous me blessez de penser le contraire.

Je détestais qu'en raison de mon sexe ou de ma race on puisse penser que j'étais faible.

-Vous a-t-on déjà blessée  ? me demanda-t-il, me prenant au dépourvu.

-Pourquoi s'intéresser à des blessures de guerre  ?

-Pour savoir si je vais trouver des cicatrices sur votre corps.

Mon cœur manqua un battement et je fis de mon mieux pour que mon trouble ne soit pas trahi par mon timbre de voix.

-Touchez-moi une seule fois et vous savez ce qu'il adviendra.

J'espérais qu'il voyait mon regard assassin. Dans l'obscurité de la nuit, je l'entrevoyais à peine mais je ne doutais pas une seule seconde qu'il puisse inspecter chaque détail de mon visage.

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-Ça fait longtemps que je ne suis pas venu à Ambor  ! Les lupanars se situent au même endroit  ?

Sa phrase était entrecoupée par des éructations.

-Avec tous les conflits, en l'espace de cinq ans, les bordels ont doublé  ! Tu en trouves un dans chaque quartier  !

-La Lune d'Or est le dernier où j'ai mis les pieds  !

-Les traînées qui y travaillent sont des voleuses  !

-Elles te vident les bourses dès que t'as les yeux fermés. Ah, ces catins  !

Devant le jeu de mots, ils éclatèrent de rire.

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-Ils sont arrivés peu après le coucher du soleil sous leur forme bestiale, expliqua Dax. Ils ont chargé et nous avons combattu pendant un quart d'heure. Et vous savez ce qui s'est passé  ?

-Non.

-Non  ? s'exclama Sokht.

-Non, répétai-je.

-Ah bon  ?

-Vous êtes ridicule.

-J'aimerais la suite, intervint Elthan.

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— Après toutes ces années, vous n’avez toujours pas trouvé ? ricanai-je.

— Elle a effectivement mis longtemps à apparaître mais je l’ai enfin trouvée, rectifia-t-il en me fixant. Hélas, je n’ai le droit qu’à un mois avec elle.

Je m’étouffai avec un morceau de poulet. Quelque part dans les cuisines, Roselle laissa échapper un petit cri.

— Pourquoi ne pas avoir exigé sa vie entière ?

— La seule erreur de ma vie.

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-Vous pensez que vous pouvez disposer de moi comme bon vous semble, vampire  ? me demanda-t-elle, insensible à mon regard qui rappelait les âges traversés.

Je décelai dans sa voix une haine intense à mon égard.

Depuis la fin du Tournoi, ceux m'ayant adressé la parole m'appelaient «  Héros  ». Elle, elle ne prenait pas cette peine.

-Aux dernières nouvelles, c'est exactement ce qui va se passer, lui rappelai-je non sans amusement. Votre père le Roi a donné son accord.

-Savez-vous qui je suis  ?

-Savez-vous à qui vous parlez  ?

-Il n'y a pas de Héros en ce monde, cracha-t-elle. Je me fiche de savoir que le dragon est mort de votre épée.

-Je me fiche par la même occasion de votre identité. Je vous aurai pendant un mois, que vous le vouliez ou non.

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Chapitre IX : Elthan :

« Le poing levé en signe de victoire, je n’étais toutefois pas comblé. Une fille du roi venait de se levers pour quitter l’arène, loin d’être impressionnée par ce qu’elle avait vu toute la journée. Je pris cela comme un affront et mon désir de remporter le Tournoi n’en fut que plus important.

La récompense que je demanderais changea alors. Elle payerait.

….»

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— Et êtes-vous parvenue à une conclusion ?

Par-dessus la table, je croisai le regard d’Élthan. Je mentis sans regret :

— Non.

C’était faux. J’avais plus ou moins une idée de la catastrophe qui s’ensuivrait dans un avenir proche. Malheureusement, Élthan n’était pas dupe, il ne me crut pas. Ses yeux chargés d’impatience, tout comme ses doigts heurtant le bois l’un après l’autre, en étaient des preuves suffisantes.

— Merci pour vos informations, reprit-il sans cesser de me fixer. Vous pouvez retourner à vos activités.

Les cinq vampires sortirent et je fis mine de les imiter.

— Non, pas vous, Princesse. Nous avons quelques mots à nous dire.

Son ton ne prêtait rien à redire. Je retombai donc sur mon canapé et croisai les jambes. Il vint s’adosser à la table juste en face de moi.

— Vous savez des choses, déclara-t-il.

— Inévitablement.

— Vous avez une longueur d’avance.

— Naturellement.

Mon petit jeu ne l’ébranlait pas.

— Pour des raisons pacifiques, je vous demande de coopérer.

— Et si je refuse ?

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Je regagnai la chambre en priant ma chance pour qu'Elthan ait le dos tourné. Me retrouver en légère tenue devant un homme qui était au final un inconnu n'était pas une habitude. Il était malheureusement assis sur le rebord du lit en train de m'attendre, les bras croisés, le regard dur.

— Ne pensez pas vous en sortir aussi facilement.

— Je ne vois pas de quoi vous parlez, fis-je, espérant éluder le sujet.

— Votre tentative d'évasion...

— C'est ce qui arrive quand on retient quelqu'un contre son gré, contrai-je.

— Je disais donc que votre tentative d'évasion s'est soldée par un cuisant échec. Vous avez été blessée et je devrais vous tuer pour votre écart de conduite. C'est le sort réservé à ceux qui me désobéissent.

— Mais vous n'allez pas le faire.

— Non.

— Alors quelle punition avez-vous en tête ?

Il me fixait toujours avec intensité, mais ma gêne avait complètement disparu. Il se leva pour se planter juste devant moi. Je me fis violence pour ne pas reculer d'autant qu'il avait avancé.

— Déshabillez-vous.

— Non.

Mon ton ferme ne lui plut pas. Il m'attrapa par le poignet pour me renverser sur le lit. Sur le ventre, je ne parvins pas à me relever avant qu'il ne s'installe sur moi.

— Lâchez-moi ! criai-je.

— Vous vous êtes enfuie. Cela mérite une correction.

Lune de ses mains retenait les miennes au-dessus de ma tête. L'autre remontait graduellement le long de ma cuisse. Un frisson que j'aurais voulu réfréner parcourut mon corps. Finalement, Elthan s'allongea sur moi pour me murmurer à l'oreille :

— Ici, c'est moi qui commande, compris ?

Sans attendre ma réponse, il me lâcha et se redressa. Je m'emparai aussitôt d'un oreiller et le lui balançai au visage. Devant son expression excédée, je ne pus retenir mon rire.

— Vous aimez me mettre en rogne, hein.

Je me faufilai sous les couvertures.

— Je pense rajouter cela sur ma liste des préférences, acquiesçai-je.

— C'est m'accorder de l'importance.

Je lui lançai un regard noir avant de me coucher.

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