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Personne ne savait depuis combien de siècles les vieux murs en ruine de la place forte bédouine gisaient au milieu de cet océan de sable.

Perché sur une tour branlante, tête penchée, un vautour observait les quatre-quatre poussiéreux qui venaient de franchir le portail et s’arrêtaient dans la cour.

La porte du passager du véhicule de tête s’ouvrit. Une chaussure de combat martela le sol, et un homme descendit. Se protégeant les yeux avec les mains, il étira ses muscles engourdis après la longue route vers l’ouest. Aucun souffle de vent ne venait rafraîchir la fournaise du désert.

L’individu s’appelait Khaled Kamal, l’homme sans visage, celui qui filait toujours entre vos doigts, l’un des terroristes les plus recherchés de toute l’Égypte.

Les autres descendirent également. Onze hommes en tout, vêtus d’un mélange de tenue de camouflage et de jeans, tous attentifs aux ordres du chef. Six portaient de lourds AKS-74 en bandoulière. Les véhicules étaient chargés d’armes qui sentaient encore l’odeur de la poudre.

Kamal scrutait les ruines en grattant sa barbe de trois jours et repensait aux dernières trente-six heures.

La diversion avait parfaitement fonctionné. Les forces antiterroristes avaient fait appel aux hélicoptères après l’attentat, mais elles cherchaient au mauvais endroit ! Personne ne viendrait les poursuivre au milieu de nulle part, à des centaines de kilomètres de la ligne de chemin de fer reliant Assouan au Caire, où Kamal et ses hommes avaient ouvert le feu sur un train qui roulait vers le nord.

Le sourire aux lèvres, il se repassait mentalement le film des événements. Six wagons éventrés par les tirs des fusils automatiques. Du sang sur la voie et le sable. Une réussite totale.

Pourtant, Kamal en avait assez de se contenter de vulgaires Occidentaux depuis dix ans. En 1997, lorsque les fondamentalistes de Gama’a al-Islamiya avaient massacré plus de soixante touristes au temple d’Hatchepsout, près de Louxor, Kamal avait été le seul à échapper aux commandos antiterroristes. Depuis, il avait tendu des embuscades à des dizaines de bus, commis des attentats sur des lieux touristiques, attaqué des bateaux qui descendaient le Nil, assassiné des hommes d’affaires américains.

C’était Kamal en personne qui avait rempli de clous la bombonne du martyr qui, en 2005, avait provoqué un carnage sur le souk de Khan al-Khalili.

Du menu fretin ! Il avait en vue quelque chose de plus grandiose, bien plus grandiose. Il en avait le talent, la volonté et disposait des hommes. Et, surtout, il avait des liens avec tous les réseaux d’Afrique du Nord, du Proche-Orient et bien au-delà. Tout ce qui lui manquait pour le plan qu’il avait élaboré dans son esprit, c’était l’argent. Et il aurait besoin de beaucoup d’argent, d’énormément d’argent !

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