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— Penses-tu parfois à ton avenir, Alrik ? demanda-t-il brusquement.
Il lut la surprise dans le regard clair de son tribut.
— Je ne sais pas, balbutia celui-ci. Parfois. Pourquoi ?
— Aimerais-tu être libre ? Ne plus porter ce collier ? poursuivit Renato, soulevant le collier en cuir du bout des doigts.
Alrik baissa les yeux.
— Parfois, avoua-t-il.
— Que serais-tu prêt à faire pour être libre ? demanda Renato d’un ton dur. Serais-tu prêt à trahir ? À tuer ?
Le jeune homme releva la tête, un air choqué sur le visage.
— Quoi ? Non ! Non, je ne pourrais pas ! Mon prince, tu peux me demander ce que tu veux, que ce soit au lit ou à ton service, je suis ton esclave, mais je t’en supplie, ne me demande pas de tuer pour toi !
Ainsi, la première pensée de son amant était que Renato pouvait lui ordonner de tuer quelqu’un, et non qu’il pouvait être acheté par un noble pour commettre un régicide. Soit Alrik jouait très bien la candeur, soit la pensée ne l’avait vraiment pas effleuré.
Afficher en entierIl y eut des sifflets et des applaudissements. Alrik baissa un peu plus la tête, laissant ses cheveux recouvrir son visage rouge de honte.
— Alrik s’est révélé un tribut fort docile, commenta le prince Renato, rieur, en lui caressant les fesses.
Le jeune homme ne put s’empêcher de cambrer les reins sous la caresse et il y eut de nouveaux rires. À sa grande honte, Alrik sentit son sexe reprendre vie et se dresser. Son gland effleura le poteau de bois poli et il se mordit les lèvres pour retenir un gémissement de désir. Tournant le dos à la foule, il espéra que personne n’avait rien vu. Il comprit soudain que son émotion n’avait pas échappé à Renato. Le sourire de celui-ci s’élargit, mais ce n’était pas un rictus moqueur.
Afficher en entier" Il regarda le prince Alrik s’avancer vers lui, et sentit ses reins s’enflammer lorsqu’il vit le corps mince et souple du jeune homme. Sa peau pâle était nimbée par les rayons dorés du soleil et il ressemblait à une apparition. Il marchait avec grâce, malgré les mains nouées derrière sa tête. "
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