Tout d'abord, merci à Netgalley et aux éditions Hachette pour m'avoir permis de lire ce premier tome du Tribut des Dieux de Bleuenn Guillou ! La couverture de ce roman a tout de suite attiré mon œil de passionnée de fantasy et le résumé de l'histoire était particulièrement alléchant : trahison, mensonge, complot et guerres divines, de quoi me convaincre de tenter l'aventure !
Eeeet c'est raté pour moi et ma critique va être, malheureusement, un petit peu sévère. Je ne saurais que trop le répéter : ce n'est que mon avis, qui reflète donc mon ressenti, avec toute sa part de subjectivité. Le but n'est pas de détruire le travail de l'auteur mais bien d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé.
Octavia a tout perdu dans un incendie qui a ravagé sa maison et détruit sa famille. Seule rescapée, elle ne parvient pas à se remettre de cette terrible perte. Alors, quand elle rejoint l'Académie pour apprendre la magie du sang, Octavia se met en quête d'un moyen de les ramener. Mais toute magie a un prix et le dieu qui lui répondra pourrait bien une contrepartie bien plus coûteuse. Les dieux, obsédés par leur guerre intestine, se déchirent. D'un côté ceux désireux de préserver le système actuel : choisir celui ou celle qui leur succèdera au bout d'un cycle de cent ans et de l'autre, ceux qui aspirent à l'immortalité. Octavia pourrait se retrouver sans le vouloir l'instrument des dieux. Mais quoiqu'il arrive, Octavia n'en a cure. Tout ce qui lui importe, c'est de ramener sa famille et ce, quel qu’en soit le prix. Alors quand un dieu lui demande de tuer un inconnu, sans s'attarder sur ses motivations, elle accepte. Pour parvenir à ses fins, elle convaincra son meilleur ami Théodore ainsi que Clémence, la fille de la directrice de l'Académie, et Aleksei, l'élève le plus doué de l'école, de l'aider dans sa quête. Faisant fi des principes moraux, elle leur donnera une raison faramineuse pour les persuader.
Mais voilà, là où il y aurait pu y avoir un antihéros que j'aurais adorer détester, j'ai juste détesté Octavia. La jeune fille est absolument antipathique. Quitte à mettre en scène un anti-héros, autant aller jusqu'au bout, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Octavia cumule les défauts : égoïste, antipathique, mythomane, elle est obnibulée par sa peine, sans tenir compte des autres.
J'ai eu l'impression que l'auteur a souhaité conférer une certaine ambiguïté à Octavia mais sans y parvenir. Si la quête d'Octavia est motivée par la peine, cela ne la légitime pas dans ses actes. Alors certes, Octavia n'essaie pas de se donner bonne conscience. En tout cas si peu. Octavia semble savoir ce qu'elle veut et semble prête à tout pour arriver à son objectif. Tout est dans le "semble" parce qu'au final, la jeune femme ne réfléchit pas vraiment à ses actes ni à leurs conséquences, se contentant de foncer tête baissée dans le tas. Tant que ça la mène là où elle veut. Je ne peux m'empêcher de penser à d'autres antihéros d'autres romans plus cohérents dans leur développement. Ces antihéros qu'on déteste mais surtout : qu'on adore détester. Or là, ce n'est pas le cas d'Octavia, qu'il est difficile d'apprécier. Et facile d'être agacé.
Forcément, quand ça n'accroche pas avec le personnage principal, il faut, pour compenser des protagonistes en mesure de compenser. Sauf que Clémence est presque aussi insupportable qu'Octavia. En mal de reconnaissance, elle a une fâcheuse tendance à voler les affaires des autres et a développé une obsession envers Octavia. Sans réelle personnalité, elle se cache la face derrière son hypocrisie. Théodore quant à lui est complètement insipide, bien que gentil et altruiste. Le seul qui était un peu plus intéressant que les autres était Aleksei. Mais là où il y aurait pu avoir une réelle ambiguïté, l'auteur s'est contentée de survoler le personnage.
Bleuenn Guillou est ainsi allée à l'excès dans les défauts d'Octavia, Clémence et Théodore et n'a fait que survoler le personnage d'Aleksei. Or c'est dommage, j'aurais préféré l'inverse, Aleksei ayant un potentiel tellement plus important comparé aux autres. Qui plus est, il était très aisé de deviner dès les premières lignes son rôle. J'ai été même très déçue d'avoir bien deviné.
Mais, au-delà des personnages, ce que je regrette le plus c'est l'intrigue. Il manque un fil conducteur. Si la quête d'Octavia est liée à la querelle des dieux, on peine à en mesurer les réelles enjeux et par conséquent à les lier complètement. L'intrigue est trop légère, trop superficielle et les enjeux ne sont pas assez posés. En quoi la quête d'immortalité de certains dieux impacte-t-elle la quête d'Octavia ? En quoi le pacte conclut peut-il avoir une influence sur l'issue de la querelle ? Lorsque je suis arrivée à la fin, découvrant la réponse apportée, j'ai été vraiment déçue : tout ça pour ça...
Il se dégage de tout ça une impression brouillonne, d'histoire pas finalisée. J'aurais aimé plus de profondeur, plus de développement. Ainsi, le panthéon des dieux est un gigantesque fouillis regroupant tous les dieux de toutes les civilisations. Or si quantité et qualité riment, elles ne sont pas synonymes. J'aurais préféré une présentation et une exploitation d'un nombre moins important de dieux pour un développement plus qualitatif, quitte à ce que d'autres dieux soient introduits plus tard. L'aspect civilisationnel et culturel est complètement absent, au profit d'une pseudo-guerre de pouvoir. Les défauts des dieux mais également des mortels auraient dû être leurs forces. Là, ils ne sont même pas leur faiblesse.
L'auteur avait pourtant tout ce qu'il fallait pour faire un excellent roman. Mais il y en avait peut-être trop et c'est comme si le choix avait été fait de tout mettre dans le même pot. Cela donne une jolie couverture au résumé alléchant mais ne laisse guère place à l'exposition d'un travail de fond, dont je ne doute absolument pas de l'existence.
Conclusion
Le Tribut des Dieux a été une lecture sans guère de surprise. S'annonçant comme un roman sombre et violent, ce roman ne fait que survoler un univers qui avait pourtant du potentiel. Mais porté par une intrigue insuffisamment ambitieuse et par des personnages guère sympathiques, je n'ai pas réussi à accrocher.
Le début de ce livre paraissait prometteur : une académie de magiciens, étudiant différentes magies, chacun guidé par un dieu. L'ambition de l'auteure était intéressante : ne pas se concentrer sur une unique mythologie, mais les rassembler. Ainsi, les dieux gréco-romains, mayas, égyptiens, celtes... se retrouvent réunis dans un même monde. A mes yeux, là résidait le gros potentiel de ce roman. Malheureusement, il est très vite mis de côté. L'auteure ne prend pas l'occasion de développer ce potentiel des différents dieux, des différentes formes de magie, qu'elle envoie ses protagonistes, à peine en phase d'apprentissage de leurs dons dans une quête pleine de dangers.
J'ai ainsi très vite décrochée de l'histoire, une fois l'Académie quittée. En effet, c'est comme si Guillou voulait que nous nous attachions à des personnages et suivons leurs péripéties avec intérêt, sans même nous avoir donné l'occasion de plonger dans leur univers. C'est à mes yeux une grosse erreur car, les accomplissements des protagonistes apparaissent alors comme désuets et trop faciles. La maîtrise de la magie n'est pas assez décrite, c'est comme s'il suffisait de claquer des doigts pour accomplir ce qu'il fallait : à partir de là, l'intrigue perd une bonne part de mordant, car le lecteur n'est pas assez happé et assez soucieux du sort des magiciens.
En ce qui concerne les personnages, j'ai trouvé intéressant que Octavia, notre héroïne, soit un charactère complètement détaché d'esprit d'équipe. Très égoïste et arrogante, ce sont ses intérêts et objectifs qui priment avant tout : elle se trahit ses compagnons, leur ment sans remord. Ce trait de l'anti-héros, poussé à l'extrême, et peu habituel dans les romans jeunesse/young adult a eu mon approbation. Toutefois, j'ai trouvé que l'ensemble des personnages, à l'exception de Théodore, manquait de relief. Peu de mordant, fades, l'auteure n'a pas réussi à leur construire une enveloppe suffisamment solide pour que je puisse m'y attacher. Je tiens toutefois à saluer la diversité de personnages créés : différentes races et orientations sexuelles, je suis heureuse de voir que la nouvelle littérature YA se dessine plus inclusive que celle avec laquelle j'ai grandi.
Niveau intrigue, comme expliqué plus tôt, j'ai vite décroché. J'ai trouvé les actions trop faciles, et beaucoup de longueurs m'ont amené à parcourir des passages en diagonale. Il est dommage que les rebondissements et retournements de situation soient mal amenés : de manière paradoxale, soit ils sont banalisés, manquant d'impact, soit ils sont trop théâtralisés, comme une mauvaise parodie de film d'cation.
Au final, alors que je lisais les dernières pages de ce livre, j'ai réalisé ce qui clochait pour moi : ce roman n'est à mes yeux, non pas un tome , mais un préquel, le genre d'ouvrage que les maisons d'édition font paraître à la fin d'une série. En effet, il semble que l'auteure s'attende à ce que son lecteur connaisse déjà son univers, tant elle le développe peu, et la quête suivie par les personnages n'est en réalité que l'explication de ce qui va se passer dans le tome suivant, qui prend place des années après. Pour ma part, je pense que j'aurais largement préféré commencer par le tome 2 et ne découvrir ce tome qu'après le dénouement de la série, comme tant d'autres.
Je dois ainsi avouer que cette lecture fut très fade pour moi, peu happant, manquant de mordant du fait d'un univers et de personnages trop peur développés. Peut-être lirais-je le tome 2 s'il m'en est donné l'occasion car son résumé se présente, pour l'instant, bien plus intriguant que celui de 'Octavia'.
Le résumé semblait prometteur mais la lecture n’était pas à la hauteur…
Je n’ai pas accroché à l’histoire. Le concept d’une académie de magie dans laquelle des jeunes développent les pouvoirs dans le domaine qu’ils ont choisi est une très bonne idée. Mais ce n’est pas beaucoup abordé dans le livre. De même le fait que les magiciens soient choisis par les dieux de toutes les cultures existantes est une piste intéressante mais pas assez développée. J’ai du chercher le nom de certains dieux pour en savoir plus.
L’histoire se concentre sur Octavia et son obsession de faire revenir sa famille. Encore une fois, l’idée est intéressante. Mais en réalité, l’histoire est difficile à suivre. Nous avons plusieurs points de vue, interrompu par des chapitres sur un dieu ce qui n’a pas rendu ma lecture plaisante.
De plus, bien qu’Octavia soit l’anti-héroïne de l’histoire, elle n’a rien me permettant de m’attacher à elle. Je n’ai rien ressenti vis-à-vis de ce personnage.
C’est dommage, au vu du résumé, je ne m’attendais pas à cela.
Le tribut des dieux est un roman qui m’intriguait, en grande partie parce que je suis l’autrice sur les réseaux sociaux, mais également pour son synopsis assez sombre et atypique. L’idée de suivre une anti-héroïne, ivre de vengeance, après avoir perdu toute sa famille, m’intéressait grandement. Je remercie les éditions Hachette pour l’envoi de ce roman ! Hélas, le résultat ne m’a pas autant plu que je l’aurais pensé.
L’univers a beaucoup de potentiel : réunir plusieurs dieux appartenant à différents panthéons était intéressant. Une académie qui réunit en son sein des étudiants qui choisissent leur spécialité et le dieu associé également. Malheureusement, l’univers se révèle assez peu développé pour se concentrer sur les personnages. Cela aurait pu fonctionner si un réel attachement s’était déjà fait entre les personnages et le lecteur. Toutefois, on rencontre les personnages trop tôt pour qu’un attachement s’installe. Octavia est très peu attachante. Je regrette de ne pas l’avoir découverte avant la tragédie qui s’est abattue sur sa famille pour avoir le temps de la découvrir et de m’attacher à elle. Clémence s’avère très bizarre dès le départ et Théodore transparent. J’avais l’impression de lire un tome 2 plutôt qu’un tome 1. C’est comme si l’autrice partait du principe qu’on était déjà accoutumé à l’univers et qu’on était déjà attaché aux personnages. Etant donné que ce n’est pas le cas … l’histoire ne peut pas fonctionner auprès de tous les lecteurs - c’est ce qui m’est arrivé. J’étais peu intéressée par ce qui s’y passait. N’ayant pas d’attachement envers les personnages ni de connaissances sur l’univers, je n’étais pas impliquée dans l’histoire.
C’est ce qui m’a conduit à abandonner ma lecture au bout d’une centaine de pages. Par curiosité, je suis allée lire la fin pour savoir si je manquais quelque chose. J’ai été déçue de réaliser que j’avais deviné un certain nombre de retournements de situation et que le reste des révélations ne m’a fait aucun effet.
Je suis déçue de ne pas avoir apprécié. Le roman a indéniablement des qualités. L’idée de base est intéressante, de même que l’univers, la panoplie de personnages inclusive, l’atmosphère assez sombre et sanglante qui tranche avec ce qu’on est habitué dans les romans Young Adult … Si le charme n’a pas opéré avec moi, je pense que l’appréciation de ce premier tome dépend de chaque lecteur/lectrice. Je vous encourage à vous forger votre propre avis si le roman vous intrigue. Peut-être qu’il vous plaira davantage qu’à moi.
Le premier tome du Tribut des dieux suit Octavia à son entrée à l’Académie de magie. L’héroïne porte un lourd fardeau et est déterminée à aller au bout de se quête malgré des épreuves douloureuses, aussi bien pour elle que pour les proches qui décident de l’accompagner. Dans l’univers du roman, chaque magicien-ne entrant à l’Académie doit faire le choix d’une spécialité de magie et se placer sous la protection d’une divinité. Avec la révélation pour le moins inattendue du choix de magie et de divinité d’Octavia, on découvre dès les premiers chapitres le but qui va l’animer jusqu’à la fin du roman.
J’ai beaucoup aimé l’idée du système de magie déterminé par un panthéon mixte. Le traitement de la divinité m’a sur certains points rappelé la série de comics The Wicked and the Divine, mais je l’ai trouvée originale et bien exploitée ici. Les divinités accompagnent de plus ou moins loin les protagonistes, et avec l’alternance entre le récit qui suit Octavia et celui qui suit le dieu Khors, on se rend vite compte que les divinités cachent bien des choses aux mortel-le-s. Si le côté académie de magie a déjà été vu, j’ai trouvé qu’à cet égard Le Tribut des dieux apportait quelque chose de nouveau. J’ai aussi apprécié le fait que toutes les magies et toutes les divinités ne soit pas révélées dès ce premier tome, ce qui garde un élément de surprise pour les prochains. Ce qui m’a semblé particulièrement agréable c’est que les divinités centrales ici ne soient pas issues des mythologies les plus connues, ou alors qu’il s’agisse de divinités mineures de panthéons connus. Cela contribue pour moi à la richesse de l’univers construit par l’autrice.
Je me suis facilement laissée porter par la lecture. J’ai trouvé que le rythme était très maîtrisé, notamment au début, où on nous donne juste ce qu’il faut d’informations pour maintenir la curiosité et faire progresser le récit.
Si le personnage d’Octavia ne m’a pas enchantée, par sa dureté avec ses proches voire sa cruauté, j’ai apprécié sa cohérence tout au long du roman, de même que la cohérence des protagonistes de manière générale. L’alternance des points de vue d’un chapitre à l’autre m’a aussi plu, parce qu’elle donne une égale importance aux différents personnages, même si Octavia mène le jeu.
Je n’ai pas forcément accroché à tous les aspects du roman, plus en raison de mes goûts personnels que pour la qualité du roman lui même. C’était dans l’ensemble une lecture agréable, où j’ai senti la maîtrise de son univers par l’autrice, et je serais curieuse de découvrir les prochains tomes.
En raison de passages assez durs et graphiques en terme de violence, je recommanderais cette lecture à de grand-e-s ados, et aux jeunes adultes, à partir de la fin du collège.
Merci à NetGalley et Hachette de m’avoir permis de découvrir ce titre !
Octavia a tout perdu. Seule rescapée d'un incendie qui a décimé sa famille, elle est obnubilée par l'idée de faire revenir ses proches… et pour cela elle est prête à faire un pacte avec l'une des divinités les plus sanguinaires du panthéon maya. Mais les dieux ne s'engagent pas dans un accord sans contrepartie. Et cette dernière a sans doute des enjeux bien plus grands encore…
Âmes sensibles s'abstenir, l'héroïne du jour n'est pas un cœur tendre ! Octavia est dévorée par l'ambition et hantée par la perte, ce qui fait qu'on s'y attache difficilement. D'autant que son désespoir la pousse sans hésitation vers des extrêmes qui ne sont pas jolis à voir…
Si j'ai bien apprécié son coté détestable, je n'ai pas accroché aux personnages secondaires, hormis Aleksei. Ce dernier est plus approfondi et son rôle dans l'intrigue est intéressant à suivre.
L'univers qui nous est présenté est très vaste, puisqu'il regroupe plusieurs panthéons de divinités, plus ou moins connues. Néanmoins, ce premier volume ne nous les présente qu'en surface et partage plus le lien entre les dieux et leurs héritiers. J'espère que ce point sera plus développé dans la suite car c'est ce qui m'avait le plus attiré vers ce titre et j'ai trouvé qu'on ne nous en présentait finalement peu.
Bref, un récit intriguant et sombre qui met en avant les travers de la croyance et du pouvoir au sens large. Je garde cependant quelques réserves car l'aperçu du tome 2 à la fin de l'ouvrage annonce une tournure déjà vue et un peu épuisée ces dernières années selon moi…
Que dire à part qu'on frôle le coup de cœur ? Un roman surprenant, intriguant et une histoire remarquablement bien exécutée. Je me suis régalée.
L'intrigue n'est pas du tout manichéenne et j'ai adoré le côté sombre de l'héroïne. Elle est prête à tout pour réaliser ses objectifs et tant pis pour la morale. Son chagrin l'aveugle et même si ses actions sont répréhensibles, je peux comprendre ses motivations.
Il y a beaucoup de retournements de situation dans cette œuvre alors accrochez vous. Dès qu'on pense être lancé sur une piste, on découvre d'autres choses et les théories s'écroulent.
J'aurais juste voulu que certains personnages secondaires soient moins en retrait mais là je pinaille. Vivement la suite !
J'ai obtenu ce livre dans le cadre "Lu avant tout le monde" de Booknode. J'ai adoré la couverture, il faut bien avouer.
Cependant, j'ai été un peu déçue parce que je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur cette histoire.
Pour le coup, j'avoue que l'univers est très original. J'adore ce principe des Dieux choisis pour cent ans, les magiciens guidés par ceux-ci pour atteindre l'Académie, bref toute la trame de base.
J'ai aussi adoré l'alternance des points de vue, surtout qu'il ne sont pas centré que sur Octavia mais aussi sur ses camarades. De plus, on découvre aussi le point de vue d'un Dieux et ça nous permet de bien cerner tous les éléments.
J'ai malgré tout trouvé tout ça un peu lisse et avec quelques longueurs. En effet, j'aurai aimé plus de détails concernant par exemple les différentes magies étudiées ou les panthéons proposés. Paradoxalement, j'ai trouvé certaines scènes longues qui cassaient le rythme. J'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire.
En ce qui concerne les personnages, je n'ai pas pu apprécier Octavia. Certes, son comportement est cohérent face à son vécu, mais j'aurai aimé voir une évolution qui l'aurait rendue plus attachante à mes yeux.
J'ai beaucoup aimé Aleksei qui lui, passe par beaucoup d'émotions derrière son masque impénétrable.
Enfin, j'ai aussi beaucoup aimé les derniers chapitres. L'auteure n'épargne pas ses personnages, leur donnant beaucoup de relief. Ils sont humains et malgré leurs qualités, ils ont des défauts qui vont leur faire commettre l'impensable.
Bref, pour moi, c'était trop mitigé et inégal pour que j'apprécie correctement cette histoire pourtant très tentante. Peut-être lirai-je la suite malgré tout parce que la conclusion est plutôt prometteuse !
Le résumait m'intriguait beaucoup et quand ça parle de dieux, ça a beaucoup de chance de me faire céder.
On suit plusieurs personnages, à commencer par Octovia, une jeune fille qui a perdu ses parents et son frère dans un incendie. Elle est la seule survivante et n'a qu'un objectif, les ramener à la vie. Elle est prête à tout pour ça, quitte à mettre les autres dans le pétrin. Elle fonce tête baissée, ne réfléchit pas aux conséquences. Elle peut être agaçante, mais au final, j'ai aimé son personnage plein de défauts.
Aleksei est tout l'inverse d'elle, posé, réfléchi, tout le temps impassible. Faut dire qu'il a du vécu. Je l'ai adoré.
Clémence, elle, m'a clairement mise mal à l'aise. Elle fait une fixette sur Octovia, elle ne jure que par elle alors qu'elles ne se connaissent pas avant le début du livre. Son personnage est franchement trop bizarre. Au début, je pensais qu'elle la voyait comme une héroïne, sa sauveuse et voulait être digne d'elle. En-dehors de ça, elle manque de confiance, préfère suivre que de prendre des initiatives. L'aventure qui l'attend va la changer.
Pas de réelle romance dans ce livre, mais vous embarquez dans une histoire qui vous retournera le cerveau. Jusqu'au bout, le mystère reste entier. Octavia est missionnée par un dieu pour tuer un magicien. Pour quelle raison ? C'est autour de cette question que se développera l'intrigue. Aleksei veut à tout prix découvrir pourquoi, histoire de ne pas faire de boulette. En effet, il est le mieux placé pour savoir que les dieux n'agissent pas forcément pour le bien de tous. Octavia, elle, s'en fiche et monte tout un plan, quitte à mentir à tout le monde pour amener les membres de la secte à se retourner contre le Clairvoyant, celui qu'elle doit abattre. Je ne m'attendais pas du tout à ce cadre : une île paradisiaque où une secte vit dans le but d'atteindre la divinité. C'est original, ça change des manoirs lugubres.
J'ai beaucoup aimé ce livre, on ne voit pas défiler les pages. L'histoire, menée par des personnages hétéroclites, est addictive. La fin pourrait se suffire à elle-même, mais je suis quand même curieuse de savoir ce qui se déroulera dans le deuxième tome.
Je suis mitigé pour cette lecture. Plusieurs éléments sont très bons et l'univers "dark academia" est très bien maîtrisé. Mais les personnages sont immatures et /ou colérique, et on est jeté dans l'histoire tel un sac à patates pour ensuite traîner en longueur. Cet ouvrage se lit tout seul mais je ne lirais pas la suite.
Tout d'abord, merci à Netgalley et aux éditions Hachette pour m'avoir permis de lire ce premier tome du Tribut des Dieux de Bleuenn Guillou ! La couverture de ce roman a tout de suite attiré mon œil de passionnée de fantasy et le résumé de l'histoire était particulièrement alléchant : trahison, mensonge, complot et guerres divines, de quoi me convaincre de tenter l'aventure !
Eeeet c'est raté pour moi et ma critique va être, malheureusement, un petit peu sévère. Je ne saurais que trop le répéter : ce n'est que mon avis, qui reflète donc mon ressenti, avec toute sa part de subjectivité. Le but n'est pas de détruire le travail de l'auteur mais bien d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé.
Octavia a tout perdu dans un incendie qui a ravagé sa maison et détruit sa famille. Seule rescapée, elle ne parvient pas à se remettre de cette terrible perte. Alors, quand elle rejoint l'Académie pour apprendre la magie du sang, Octavia se met en quête d'un moyen de les ramener. Mais toute magie a un prix et le dieu qui lui répondra pourrait bien une contrepartie bien plus coûteuse. Les dieux, obsédés par leur guerre intestine, se déchirent. D'un côté ceux désireux de préserver le système actuel : choisir celui ou celle qui leur succèdera au bout d'un cycle de cent ans et de l'autre, ceux qui aspirent à l'immortalité. Octavia pourrait se retrouver sans le vouloir l'instrument des dieux. Mais quoiqu'il arrive, Octavia n'en a cure. Tout ce qui lui importe, c'est de ramener sa famille et ce, quel qu’en soit le prix. Alors quand un dieu lui demande de tuer un inconnu, sans s'attarder sur ses motivations, elle accepte. Pour parvenir à ses fins, elle convaincra son meilleur ami Théodore ainsi que Clémence, la fille de la directrice de l'Académie, et Aleksei, l'élève le plus doué de l'école, de l'aider dans sa quête. Faisant fi des principes moraux, elle leur donnera une raison faramineuse pour les persuader.
Mais voilà, là où il y aurait pu y avoir un antihéros que j'aurais adorer détester, j'ai juste détesté Octavia. La jeune fille est absolument antipathique. Quitte à mettre en scène un anti-héros, autant aller jusqu'au bout, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Octavia cumule les défauts : égoïste, antipathique, mythomane, elle est obnibulée par sa peine, sans tenir compte des autres.
J'ai eu l'impression que l'auteur a souhaité conférer une certaine ambiguïté à Octavia mais sans y parvenir. Si la quête d'Octavia est motivée par la peine, cela ne la légitime pas dans ses actes. Alors certes, Octavia n'essaie pas de se donner bonne conscience. En tout cas si peu. Octavia semble savoir ce qu'elle veut et semble prête à tout pour arriver à son objectif. Tout est dans le "semble" parce qu'au final, la jeune femme ne réfléchit pas vraiment à ses actes ni à leurs conséquences, se contentant de foncer tête baissée dans le tas. Tant que ça la mène là où elle veut. Je ne peux m'empêcher de penser à d'autres antihéros d'autres romans plus cohérents dans leur développement. Ces antihéros qu'on déteste mais surtout : qu'on adore détester. Or là, ce n'est pas le cas d'Octavia, qu'il est difficile d'apprécier. Et facile d'être agacé.
Forcément, quand ça n'accroche pas avec le personnage principal, il faut, pour compenser des protagonistes en mesure de compenser. Sauf que Clémence est presque aussi insupportable qu'Octavia. En mal de reconnaissance, elle a une fâcheuse tendance à voler les affaires des autres et a développé une obsession envers Octavia. Sans réelle personnalité, elle se cache la face derrière son hypocrisie. Théodore quant à lui est complètement insipide, bien que gentil et altruiste. Le seul qui était un peu plus intéressant que les autres était Aleksei. Mais là où il y aurait pu avoir une réelle ambiguïté, l'auteur s'est contentée de survoler le personnage.
Bleuenn Guillou est ainsi allée à l'excès dans les défauts d'Octavia, Clémence et Théodore et n'a fait que survoler le personnage d'Aleksei. Or c'est dommage, j'aurais préféré l'inverse, Aleksei ayant un potentiel tellement plus important comparé aux autres. Qui plus est, il était très aisé de deviner dès les premières lignes son rôle. J'ai été même très déçue d'avoir bien deviné.
Mais, au-delà des personnages, ce que je regrette le plus c'est l'intrigue. Il manque un fil conducteur. Si la quête d'Octavia est liée à la querelle des dieux, on peine à en mesurer les réelles enjeux et par conséquent à les lier complètement. L'intrigue est trop légère, trop superficielle et les enjeux ne sont pas assez posés. En quoi la quête d'immortalité de certains dieux impacte-t-elle la quête d'Octavia ? En quoi le pacte conclut peut-il avoir une influence sur l'issue de la querelle ? Lorsque je suis arrivée à la fin, découvrant la réponse apportée, j'ai été vraiment déçue : tout ça pour ça...
Il se dégage de tout ça une impression brouillonne, d'histoire pas finalisée. J'aurais aimé plus de profondeur, plus de développement. Ainsi, le panthéon des dieux est un gigantesque fouillis regroupant tous les dieux de toutes les civilisations. Or si quantité et qualité riment, elles ne sont pas synonymes. J'aurais préféré une présentation et une exploitation d'un nombre moins important de dieux pour un développement plus qualitatif, quitte à ce que d'autres dieux soient introduits plus tard. L'aspect civilisationnel et culturel est complètement absent, au profit d'une pseudo-guerre de pouvoir. Les défauts des dieux mais également des mortels auraient dû être leurs forces. Là, ils ne sont même pas leur faiblesse.
L'auteur avait pourtant tout ce qu'il fallait pour faire un excellent roman. Mais il y en avait peut-être trop et c'est comme si le choix avait été fait de tout mettre dans le même pot. Cela donne une jolie couverture au résumé alléchant mais ne laisse guère place à l'exposition d'un travail de fond, dont je ne doute absolument pas de l'existence.
Conclusion
Le Tribut des Dieux a été une lecture sans guère de surprise. S'annonçant comme un roman sombre et violent, ce roman ne fait que survoler un univers qui avait pourtant du potentiel. Mais porté par une intrigue insuffisamment ambitieuse et par des personnages guère sympathiques, je n'ai pas réussi à accrocher.
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Afficher en entierLe début de ce livre paraissait prometteur : une académie de magiciens, étudiant différentes magies, chacun guidé par un dieu. L'ambition de l'auteure était intéressante : ne pas se concentrer sur une unique mythologie, mais les rassembler. Ainsi, les dieux gréco-romains, mayas, égyptiens, celtes... se retrouvent réunis dans un même monde. A mes yeux, là résidait le gros potentiel de ce roman. Malheureusement, il est très vite mis de côté. L'auteure ne prend pas l'occasion de développer ce potentiel des différents dieux, des différentes formes de magie, qu'elle envoie ses protagonistes, à peine en phase d'apprentissage de leurs dons dans une quête pleine de dangers.
J'ai ainsi très vite décrochée de l'histoire, une fois l'Académie quittée. En effet, c'est comme si Guillou voulait que nous nous attachions à des personnages et suivons leurs péripéties avec intérêt, sans même nous avoir donné l'occasion de plonger dans leur univers. C'est à mes yeux une grosse erreur car, les accomplissements des protagonistes apparaissent alors comme désuets et trop faciles. La maîtrise de la magie n'est pas assez décrite, c'est comme s'il suffisait de claquer des doigts pour accomplir ce qu'il fallait : à partir de là, l'intrigue perd une bonne part de mordant, car le lecteur n'est pas assez happé et assez soucieux du sort des magiciens.
En ce qui concerne les personnages, j'ai trouvé intéressant que Octavia, notre héroïne, soit un charactère complètement détaché d'esprit d'équipe. Très égoïste et arrogante, ce sont ses intérêts et objectifs qui priment avant tout : elle se trahit ses compagnons, leur ment sans remord. Ce trait de l'anti-héros, poussé à l'extrême, et peu habituel dans les romans jeunesse/young adult a eu mon approbation. Toutefois, j'ai trouvé que l'ensemble des personnages, à l'exception de Théodore, manquait de relief. Peu de mordant, fades, l'auteure n'a pas réussi à leur construire une enveloppe suffisamment solide pour que je puisse m'y attacher. Je tiens toutefois à saluer la diversité de personnages créés : différentes races et orientations sexuelles, je suis heureuse de voir que la nouvelle littérature YA se dessine plus inclusive que celle avec laquelle j'ai grandi.
Niveau intrigue, comme expliqué plus tôt, j'ai vite décroché. J'ai trouvé les actions trop faciles, et beaucoup de longueurs m'ont amené à parcourir des passages en diagonale. Il est dommage que les rebondissements et retournements de situation soient mal amenés : de manière paradoxale, soit ils sont banalisés, manquant d'impact, soit ils sont trop théâtralisés, comme une mauvaise parodie de film d'cation.
Au final, alors que je lisais les dernières pages de ce livre, j'ai réalisé ce qui clochait pour moi : ce roman n'est à mes yeux, non pas un tome , mais un préquel, le genre d'ouvrage que les maisons d'édition font paraître à la fin d'une série. En effet, il semble que l'auteure s'attende à ce que son lecteur connaisse déjà son univers, tant elle le développe peu, et la quête suivie par les personnages n'est en réalité que l'explication de ce qui va se passer dans le tome suivant, qui prend place des années après. Pour ma part, je pense que j'aurais largement préféré commencer par le tome 2 et ne découvrir ce tome qu'après le dénouement de la série, comme tant d'autres.
Je dois ainsi avouer que cette lecture fut très fade pour moi, peu happant, manquant de mordant du fait d'un univers et de personnages trop peur développés. Peut-être lirais-je le tome 2 s'il m'en est donné l'occasion car son résumé se présente, pour l'instant, bien plus intriguant que celui de 'Octavia'.
Afficher en entierLe résumé semblait prometteur mais la lecture n’était pas à la hauteur…
Je n’ai pas accroché à l’histoire. Le concept d’une académie de magie dans laquelle des jeunes développent les pouvoirs dans le domaine qu’ils ont choisi est une très bonne idée. Mais ce n’est pas beaucoup abordé dans le livre. De même le fait que les magiciens soient choisis par les dieux de toutes les cultures existantes est une piste intéressante mais pas assez développée. J’ai du chercher le nom de certains dieux pour en savoir plus.
L’histoire se concentre sur Octavia et son obsession de faire revenir sa famille. Encore une fois, l’idée est intéressante. Mais en réalité, l’histoire est difficile à suivre. Nous avons plusieurs points de vue, interrompu par des chapitres sur un dieu ce qui n’a pas rendu ma lecture plaisante.
De plus, bien qu’Octavia soit l’anti-héroïne de l’histoire, elle n’a rien me permettant de m’attacher à elle. Je n’ai rien ressenti vis-à-vis de ce personnage.
C’est dommage, au vu du résumé, je ne m’attendais pas à cela.
Afficher en entierLe tribut des dieux est un roman qui m’intriguait, en grande partie parce que je suis l’autrice sur les réseaux sociaux, mais également pour son synopsis assez sombre et atypique. L’idée de suivre une anti-héroïne, ivre de vengeance, après avoir perdu toute sa famille, m’intéressait grandement. Je remercie les éditions Hachette pour l’envoi de ce roman ! Hélas, le résultat ne m’a pas autant plu que je l’aurais pensé.
L’univers a beaucoup de potentiel : réunir plusieurs dieux appartenant à différents panthéons était intéressant. Une académie qui réunit en son sein des étudiants qui choisissent leur spécialité et le dieu associé également. Malheureusement, l’univers se révèle assez peu développé pour se concentrer sur les personnages. Cela aurait pu fonctionner si un réel attachement s’était déjà fait entre les personnages et le lecteur. Toutefois, on rencontre les personnages trop tôt pour qu’un attachement s’installe. Octavia est très peu attachante. Je regrette de ne pas l’avoir découverte avant la tragédie qui s’est abattue sur sa famille pour avoir le temps de la découvrir et de m’attacher à elle. Clémence s’avère très bizarre dès le départ et Théodore transparent. J’avais l’impression de lire un tome 2 plutôt qu’un tome 1. C’est comme si l’autrice partait du principe qu’on était déjà accoutumé à l’univers et qu’on était déjà attaché aux personnages. Etant donné que ce n’est pas le cas … l’histoire ne peut pas fonctionner auprès de tous les lecteurs - c’est ce qui m’est arrivé. J’étais peu intéressée par ce qui s’y passait. N’ayant pas d’attachement envers les personnages ni de connaissances sur l’univers, je n’étais pas impliquée dans l’histoire.
C’est ce qui m’a conduit à abandonner ma lecture au bout d’une centaine de pages. Par curiosité, je suis allée lire la fin pour savoir si je manquais quelque chose. J’ai été déçue de réaliser que j’avais deviné un certain nombre de retournements de situation et que le reste des révélations ne m’a fait aucun effet.
Je suis déçue de ne pas avoir apprécié. Le roman a indéniablement des qualités. L’idée de base est intéressante, de même que l’univers, la panoplie de personnages inclusive, l’atmosphère assez sombre et sanglante qui tranche avec ce qu’on est habitué dans les romans Young Adult … Si le charme n’a pas opéré avec moi, je pense que l’appréciation de ce premier tome dépend de chaque lecteur/lectrice. Je vous encourage à vous forger votre propre avis si le roman vous intrigue. Peut-être qu’il vous plaira davantage qu’à moi.
Afficher en entierLe premier tome du Tribut des dieux suit Octavia à son entrée à l’Académie de magie. L’héroïne porte un lourd fardeau et est déterminée à aller au bout de se quête malgré des épreuves douloureuses, aussi bien pour elle que pour les proches qui décident de l’accompagner. Dans l’univers du roman, chaque magicien-ne entrant à l’Académie doit faire le choix d’une spécialité de magie et se placer sous la protection d’une divinité. Avec la révélation pour le moins inattendue du choix de magie et de divinité d’Octavia, on découvre dès les premiers chapitres le but qui va l’animer jusqu’à la fin du roman.
J’ai beaucoup aimé l’idée du système de magie déterminé par un panthéon mixte. Le traitement de la divinité m’a sur certains points rappelé la série de comics The Wicked and the Divine, mais je l’ai trouvée originale et bien exploitée ici. Les divinités accompagnent de plus ou moins loin les protagonistes, et avec l’alternance entre le récit qui suit Octavia et celui qui suit le dieu Khors, on se rend vite compte que les divinités cachent bien des choses aux mortel-le-s. Si le côté académie de magie a déjà été vu, j’ai trouvé qu’à cet égard Le Tribut des dieux apportait quelque chose de nouveau. J’ai aussi apprécié le fait que toutes les magies et toutes les divinités ne soit pas révélées dès ce premier tome, ce qui garde un élément de surprise pour les prochains. Ce qui m’a semblé particulièrement agréable c’est que les divinités centrales ici ne soient pas issues des mythologies les plus connues, ou alors qu’il s’agisse de divinités mineures de panthéons connus. Cela contribue pour moi à la richesse de l’univers construit par l’autrice.
Je me suis facilement laissée porter par la lecture. J’ai trouvé que le rythme était très maîtrisé, notamment au début, où on nous donne juste ce qu’il faut d’informations pour maintenir la curiosité et faire progresser le récit.
Si le personnage d’Octavia ne m’a pas enchantée, par sa dureté avec ses proches voire sa cruauté, j’ai apprécié sa cohérence tout au long du roman, de même que la cohérence des protagonistes de manière générale. L’alternance des points de vue d’un chapitre à l’autre m’a aussi plu, parce qu’elle donne une égale importance aux différents personnages, même si Octavia mène le jeu.
Je n’ai pas forcément accroché à tous les aspects du roman, plus en raison de mes goûts personnels que pour la qualité du roman lui même. C’était dans l’ensemble une lecture agréable, où j’ai senti la maîtrise de son univers par l’autrice, et je serais curieuse de découvrir les prochains tomes.
En raison de passages assez durs et graphiques en terme de violence, je recommanderais cette lecture à de grand-e-s ados, et aux jeunes adultes, à partir de la fin du collège.
Merci à NetGalley et Hachette de m’avoir permis de découvrir ce titre !
Afficher en entierOctavia a tout perdu. Seule rescapée d'un incendie qui a décimé sa famille, elle est obnubilée par l'idée de faire revenir ses proches… et pour cela elle est prête à faire un pacte avec l'une des divinités les plus sanguinaires du panthéon maya. Mais les dieux ne s'engagent pas dans un accord sans contrepartie. Et cette dernière a sans doute des enjeux bien plus grands encore…
Âmes sensibles s'abstenir, l'héroïne du jour n'est pas un cœur tendre ! Octavia est dévorée par l'ambition et hantée par la perte, ce qui fait qu'on s'y attache difficilement. D'autant que son désespoir la pousse sans hésitation vers des extrêmes qui ne sont pas jolis à voir…
Si j'ai bien apprécié son coté détestable, je n'ai pas accroché aux personnages secondaires, hormis Aleksei. Ce dernier est plus approfondi et son rôle dans l'intrigue est intéressant à suivre.
L'univers qui nous est présenté est très vaste, puisqu'il regroupe plusieurs panthéons de divinités, plus ou moins connues. Néanmoins, ce premier volume ne nous les présente qu'en surface et partage plus le lien entre les dieux et leurs héritiers. J'espère que ce point sera plus développé dans la suite car c'est ce qui m'avait le plus attiré vers ce titre et j'ai trouvé qu'on ne nous en présentait finalement peu.
Bref, un récit intriguant et sombre qui met en avant les travers de la croyance et du pouvoir au sens large. Je garde cependant quelques réserves car l'aperçu du tome 2 à la fin de l'ouvrage annonce une tournure déjà vue et un peu épuisée ces dernières années selon moi…
Afficher en entierQue dire à part qu'on frôle le coup de cœur ? Un roman surprenant, intriguant et une histoire remarquablement bien exécutée. Je me suis régalée.
L'intrigue n'est pas du tout manichéenne et j'ai adoré le côté sombre de l'héroïne. Elle est prête à tout pour réaliser ses objectifs et tant pis pour la morale. Son chagrin l'aveugle et même si ses actions sont répréhensibles, je peux comprendre ses motivations.
Il y a beaucoup de retournements de situation dans cette œuvre alors accrochez vous. Dès qu'on pense être lancé sur une piste, on découvre d'autres choses et les théories s'écroulent.
J'aurais juste voulu que certains personnages secondaires soient moins en retrait mais là je pinaille. Vivement la suite !
Afficher en entierJ'ai obtenu ce livre dans le cadre "Lu avant tout le monde" de Booknode. J'ai adoré la couverture, il faut bien avouer.
Cependant, j'ai été un peu déçue parce que je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur cette histoire.
Pour le coup, j'avoue que l'univers est très original. J'adore ce principe des Dieux choisis pour cent ans, les magiciens guidés par ceux-ci pour atteindre l'Académie, bref toute la trame de base.
J'ai aussi adoré l'alternance des points de vue, surtout qu'il ne sont pas centré que sur Octavia mais aussi sur ses camarades. De plus, on découvre aussi le point de vue d'un Dieux et ça nous permet de bien cerner tous les éléments.
J'ai malgré tout trouvé tout ça un peu lisse et avec quelques longueurs. En effet, j'aurai aimé plus de détails concernant par exemple les différentes magies étudiées ou les panthéons proposés. Paradoxalement, j'ai trouvé certaines scènes longues qui cassaient le rythme. J'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire.
En ce qui concerne les personnages, je n'ai pas pu apprécier Octavia. Certes, son comportement est cohérent face à son vécu, mais j'aurai aimé voir une évolution qui l'aurait rendue plus attachante à mes yeux.
J'ai beaucoup aimé Aleksei qui lui, passe par beaucoup d'émotions derrière son masque impénétrable.
Enfin, j'ai aussi beaucoup aimé les derniers chapitres. L'auteure n'épargne pas ses personnages, leur donnant beaucoup de relief. Ils sont humains et malgré leurs qualités, ils ont des défauts qui vont leur faire commettre l'impensable.
Bref, pour moi, c'était trop mitigé et inégal pour que j'apprécie correctement cette histoire pourtant très tentante. Peut-être lirai-je la suite malgré tout parce que la conclusion est plutôt prometteuse !
Afficher en entierLe résumait m'intriguait beaucoup et quand ça parle de dieux, ça a beaucoup de chance de me faire céder.
On suit plusieurs personnages, à commencer par Octovia, une jeune fille qui a perdu ses parents et son frère dans un incendie. Elle est la seule survivante et n'a qu'un objectif, les ramener à la vie. Elle est prête à tout pour ça, quitte à mettre les autres dans le pétrin. Elle fonce tête baissée, ne réfléchit pas aux conséquences. Elle peut être agaçante, mais au final, j'ai aimé son personnage plein de défauts.
Aleksei est tout l'inverse d'elle, posé, réfléchi, tout le temps impassible. Faut dire qu'il a du vécu. Je l'ai adoré.
Clémence, elle, m'a clairement mise mal à l'aise. Elle fait une fixette sur Octovia, elle ne jure que par elle alors qu'elles ne se connaissent pas avant le début du livre. Son personnage est franchement trop bizarre. Au début, je pensais qu'elle la voyait comme une héroïne, sa sauveuse et voulait être digne d'elle. En-dehors de ça, elle manque de confiance, préfère suivre que de prendre des initiatives. L'aventure qui l'attend va la changer.
Pas de réelle romance dans ce livre, mais vous embarquez dans une histoire qui vous retournera le cerveau. Jusqu'au bout, le mystère reste entier. Octavia est missionnée par un dieu pour tuer un magicien. Pour quelle raison ? C'est autour de cette question que se développera l'intrigue. Aleksei veut à tout prix découvrir pourquoi, histoire de ne pas faire de boulette. En effet, il est le mieux placé pour savoir que les dieux n'agissent pas forcément pour le bien de tous. Octavia, elle, s'en fiche et monte tout un plan, quitte à mentir à tout le monde pour amener les membres de la secte à se retourner contre le Clairvoyant, celui qu'elle doit abattre. Je ne m'attendais pas du tout à ce cadre : une île paradisiaque où une secte vit dans le but d'atteindre la divinité. C'est original, ça change des manoirs lugubres.
J'ai beaucoup aimé ce livre, on ne voit pas défiler les pages. L'histoire, menée par des personnages hétéroclites, est addictive. La fin pourrait se suffire à elle-même, mais je suis quand même curieuse de savoir ce qui se déroulera dans le deuxième tome.
Afficher en entierJe suis mitigé pour cette lecture. Plusieurs éléments sont très bons et l'univers "dark academia" est très bien maîtrisé. Mais les personnages sont immatures et /ou colérique, et on est jeté dans l'histoire tel un sac à patates pour ensuite traîner en longueur. Cet ouvrage se lit tout seul mais je ne lirais pas la suite.
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