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Certains officiers espagnols poussaient même la servilité ou l’admiration à exécuter le salut nazi auquel Weistort répondait d’une main négligente. A l’entrée de Gérone, on lui avait même tendu une photo d’Hitler, découpée dans un journal de propagande. Il avait dû la toucher comme une relique.

- L’Église catholique a trop d’influence dans ce pays, elle l’a condamné à la superstition, le fanatisme des imbéciles. Vous êtes croyant, Tristan ?

- Pas en ce moment.

Weistort éclata de rire.

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- Vous cherchez dans vos souvenirs ? Alors je vais vous rafraichir la mémoire. Durant cette nuit, vous avez, avec treize autres pillards, attaqué et dépouillé le monastère de Montserrat. Ah, j’oubliais, vous avez aussi tué un homme.

Par habitude, Tieros savait que quand on accusait un suspect de meurtre, il protestait aussitôt, mais le Français ne réagit pas, comme s’il était indifférent à ce qu’il pouvait se passer.

- Très exactement, vous l’avez crucifié et il n’a pas survécu. Donc, viol d’un lieu saint, vol d’objets sacrés, meurtre d’un prêtre…

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- Dans mon rêve, je voulais me suicider. Existe-t-il des capsules de cyanure au whisky?

- Pas que je sache, je vais me renseigner. Dans l'affirmative, vous les voulez pur malt ou avec un soupçon de tourbe?

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— Vous êtes nombreux à officier en tant que passeurs, demanda Charles ?

Le paysan émit un petit rire.

— Ben, ça dépend de ce que vous mettez derrière ce mot. Moi je le fais par conviction, d’autres pour la fraîche. Un passage ça leur rapporte vingt mille francs. Et dix mille de plus s’ils livrent leurs clients aux Allemands.

— Quoi ?

— Pas tous, je vous rassure, mais quand même. On a eu un salopard au village. L’Amédée, le ferronnier. Il a empoché l’argent de deux familles juives et les a ensuite déposées devant le siège de la Kommandantur de Pessac. Faut croire qu’il l’a pas emporté au paradis, il s’est cogné la tête contre son enclume deux jours plus tard. C’est bête.

— Un accident ?

— C’est ce qu’on dit...

L’agent du SOE s’alluma une cigarette et contempla les vignes entrecoupées de sous-bois touffus.

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- Revenons au groupe Thulé. Pour eux, il y a plus de cent mille ans vivait une race supérieure, blanche, qui habitait sur un continent mythique situé au pôle Nord : Hyperborée. La race boréale. Toujours selon les idéologues de Thulé, d'autres races inférieures, non blanches, noires et juives, se seraient dressées face à eux pour les exterminer. Dans cette vision du monde, l'histoire de l'humanité depuis des millénaires se résume à une lutte impitoyable entre ces races. Et bien sûr, les aryens doivent régner en maîtres, quitte à exterminer les sous-hommes.

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- Les dirigeants de Thulé décidèrent qu'ils avaient besoin d'une assise populaire pour répandre leur venin. Ils créent un mouvement politique de façade, le parti ouvrier allemand. Que vous connaissez sous un autre nom...

Il entendit des murmures dans la salle.

- National-socialisme ? suggéra l'un des participants.

- En effet. C'est là qu'entre en scène un homme qui vous est familier, j'ai nommé Adolf Hitler. A l'époque, c'est un obscur caporal démobilisé, solitaire, qui, comme des millions d'Allemands, rumine ses frustrations et végète dans un pays ruiné. Peintre raté, sans le sou, il accepte de jouer les mouchards pour le compte des services de renseignement de ce qui reste de l'armée. En 1919, ses supérieurs l'envoient espionner ce groupuscule d'agitateurs.

Une voix masculine s'éleva du côté droit de la table, que Malorley ne reconnut pas.

- Hitler n'a donc pas créé le parti nazi.

- Exactement. En revanche, il se fait remarquer pour ses talents d'orateur. En moins de six mois il passe du statut d'indic à celui de leader charismatique. Sous la protection du groupe Thulé qui lui bourre le crâne avec ses croyances malsaines. La croix gammée, le salut Sieg Heil, la croyance en la race aryenne et son sang sacré...

- Et il va se métamorphoser en quatorze ans, passer du statut de peintre animateur à celui de dictateur professionnel, ajouta Sebastien Moran. Un modèle de reconversion de carrière.

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Une main se leva.

- Qu'entendez-vous par völkisch ?

- Ce sont des groupes nationalistes nés un peu partout en Allemagne dans la seconde partie du XIXe siècle qui professaient un nationalisme teinté de xénophobie. Pour eux l'unité nationale ne pouvait passer que par une prise de conscience de la germanité, facteur racial primordial.

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- Ceci est le blason de la Thule-Gesellschaft, reprit Malorley. Une société secrète allemande créée en 1919, un an après la capitulation de l'Allemagne. Remarquez le symbole en haut du poignard : une croix gammée ou plus exactement une swastika, aux bords légèrement arrondis. La Thulé était composée d'aristocrates, de grands bourgeois, de philosophes et de militaires ulcérés par la défaite de l'Allemagne. Une défaite qu'ils attribuaient aux communistes, aux juifs et aux francs-maçons et nullement à leurs généraux incompétents. Ce discours n'avait rien de bien original, il était répandu dans la mouvance nationaliste de l'époque, ce que l'on appelait le Germanenorden. Mais ce qui différenciait la Thulé des autres organisations völkisch c'était son ésotérisme poussé à l'extrême. Tous les membres étaient férus d'occultisme et de mysticisme et pratiquaient des rites païens.

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Durant l'Occupation, les habitants de la petite ville de Bédarrides dans le Vaucluse eurent la surprise de voir un beau matin des officiers SS prendre possession, au lieudit le Mont Thabor, d'une ancienne orangerie délabrée du XVIIIe siècle. Durant plusieurs jours, l'équipe procéda à de nombreux sondages et fouilles avant de découvrir les unités spéciales de l'Ahnenerbe, comme la Normandie, les Pyrénées ou le Périgord... Mais que venaient donc faire des archéologues SS dans ce vieux bâtiment perdu dans la campagne du Comtat Venaissin ? Les érudits locaux finirent par éclaircir le mystère. En 1784, dans cette dépendance prêtée par le marquis de Vaucrozes, s'était installé un certain Pernety, érudit franc-maçon, penseur ésotérique et, surtout, le meilleur alchimiste de son époque. Durant des années, il fit chauffer son athanor pour chercher la pierre philosophale. Cent soixante ans plus tard, alors que plus personne en France ne se souvient plus de cette histoire, les spécialistes de l'Ahnenerbe débarquent eux aussi à la recherche du secret de l'alchimie.

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Des quêtes ésotériques, des fouilles archéologiques, aux quatre coins de la planète pendant que le monde entier sombre dans la guerre : voilà l'œuvre, restée longtemps inconnue, de l'Ahnenerbe, la plus étrange des organisations de la SS.

Fondée en 1935, sur la demande expresse d'Himmler, cet institut universitaire a en apparence un but simple en plein accord avec l'idéologie nazie. Comme son nom l'indique : "recherche de l'héritage", l'Ahnenerbe a ainsi pour fonction de retrouver dans les domaines historiques, archéologiques, ethnologiques et religieux toutes les traces de la "race" germanique, de son origine aryenne et bien sûr, de sa supériorité absolue sur les autres hommes.

Cette quête va amener les spécialistes de l'Ahnenerbe aussi bien au Tibet, pour retrouver le berceau de la race aryenne, qu'aux Canaries, pour chercher des indices d'une présence viking, qu'en Suède, pour découvrir la véritable signification de la langue runique, ou qu'en Crimée, pour mettre au jour un hypothétique royaume goth.

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