Ajouter un extrait
Liste des extraits
C’est épuisant, de tuer les rois.
Afficher en entierN'oublie jamais ce que tu es, car le monde ne l'oubliera pas. Puise là ta force, ou tu t'en repentiras comme d'une faiblesse. Fais-t'en une armure, et nul ne pourra l'utiliser pour te blesser.
Afficher en entierEn y risquant ses doigts, Daenerys éprouva la sensation fluide que procure l’eau. Si loin qu’elle remontât dans ses souvenirs, jamais elle n’aurait rien porté de si fin. Effrayée, elle retira vivement sa main. « Et c’est à moi, vraiment ? — Un cadeau de maître Illyrio », sourit Viserys. Il était décidément de belle humeur, ce soir. « Son coloris rehaussera le violet de tes yeux. Tu auras aussi de l’or, et toutes sortes de joyaux. Il l’a promis. Ce soir, tu dois avoir l’air d’une princesse.
Afficher en entier"-Nous étions des hommes du roi, des chevaliers et des héros... Mais il en va de certains chevaliers comme des nuits, ils sont sombres et pleins de terreur. La guerre nous transforme en monstres tous tant que nous sommes.
-Êtes-vous en train de dire que vous êtes des monstres?
-Je suis en train de dire que nous sommes des humains."
Afficher en entier"Tendrement, le roi caressa la joue de la statue comme une joue de chair. "J'avais juré de tuer Rhaegar pour la venger.
- Tu l'as fait...
- Hélas, une seule fois !" dit Robert avec amertume.
(...)
"Mais je le tue chaque nuit en rêve... Mille morts n'expieraient pas son crime.""
Afficher en entier"À l'en croire, la lune est un oeuf, Khaleesi. Il y avait jadis deux lunes au firmament, mais l'une d'elles alla flâner trop près du soleil, la chaleur la fissura, et mille milliers de dragons se ruèrent boire le feu du soleil. De là vient qu'ils crachent des flammes. Un de ces jours, la seconde lune embrassera le soleil à son tour, se fissurera de même, et les dragons reparaîtront."
Afficher en entierLà-bas, au nord, un loup hurla. Un autre prit le relais, puis un autre. La tête dressée, Fantôme écoutait. "S'il ne revient pas, promit Jon Snow, Fantôme et moi, nous partirons le trouver." Il posa sa main sur la tête du loup-garou.
"Je te crois", murmura Tyrion mais, au fond de lui-même, il pensait : Et toi, qui partira te trouver ? Et cela le fit frissonner.
Afficher en entier— Je m'en fiche, dit Jon. Je me fiche d'eux comme je me fiche de vous, de Thorne ou de Benjen Stark et de tous ces trucs. Je déteste ce bled. Il est trop..., il y fait froid.
— Oui. Froid, dur, misérable, tel est le Mur, ainsi que les hommes qui le hantent. Rien à voir avec les contes de ta nourrice ? Eh bien, pisse-leur dessus, aux contes, et ta nourrice, pisse-lui dessus. Ici, les choses sont ce qu'elles sont, et, comme nous tous, tu t'y trouves pour la vie.
Afficher en entierAlors, il s'arrêta et l'attira, confuse et hors d'haleine, le coeur affolé, sur son giron puis, ouvrant en coupe ses énormes mains pour y recueillir le visage de la jeune fille, il la regarda dans les yeux. "Non ?" questionna-t-il, sans qu'il fût possible de se méprendre sur l'intonation.
Pour toute réponse, elle lui saisit la main, la guida au creux de ses cuisses. Puis comme il y aventurait un doigt, "Oui", chuchota-t-elle.
Afficher en entier"Souris, chuchota fébrilement son frère en laissant retomber sa main sur la garde de son épée. Redresse ta taille. Montre-lui que tu as des seins. Le peu que tu en as, bons dieux !"
Daenerys, bien droite, se mit à sourire.
Afficher en entier