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- T’es trop bête pour être poltron, lui décrocha Pyp.

- C’est pas vrai ! râla Grenn.

- Si fait. Qu’un ours t’attaque dans les bois et, bête comme t’es, tu penseras même pas à t’enfuir.

- C’est pas vrai ! s’enferra Grenn

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Or, au matin, Bran demeura longtemps introuvable. Il dormait à poings fermés tout en haut du plus haut vigier.

Tout furieux qu’il était, Père ne put s’empêcher de rire. « Tu n’es pas mon fils, lui dit-il quand on l’eut descendu de son perchoir, mais un écureuil. Tant pis. Grimpe donc, s’il te faut grimper, mais tâche au moins que ta mère ne le voie pas. »

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La voix le fit sursauter. A deux pas de lui, Jon Snow l’observait avec curiosité. Un doigt plissé entre les pages, Tyrion ferma son livre. « Regarde-moi, et dis ce que tu vois. »

Le garçon le considéra d’un air méfiant. « Est-ce une blague ? Je vous vois. Vous, Tyrion Lannister.

- Tu es étonnamment poli, pour un bâtard, Snow, soupira Tyrion. Ce que tu vois est un nain. Tu as quoi, douze ans ?

- Quatorze.

- Quatorze, et tu es plus grand que je ne le serai jamais. J’ai des jambes courtes et torses, je marche avec difficulté. […] Le nouveau roi a épousé ma sœur, et mon répugnant neveu lui succédera sur le trône. Je dois contribuer au lustre de ma maison, quant à moi, n’est-ce pas ? Reste à définir comment. Eh bien, tout disproportionné que je suis, les jambes trop courtes pour mon torse et la tête trop grosse, je préfère trouver celle-ci taillée sur mesure pour mon esprit. Si j’examine crûment mes forces et mes faiblesses, je n’ai d’autre arme que mon esprit. Mon frère à son épée, le roi Robert sa masse d'armes, moi mon esprit…, et l’esprit a autant besoin de livres qu’une pierre à aiguiser pour conserver son tranchant. » Il tapota la reliure de cuir. « Voilà pourquoi je lis tant, Jon Snow. »

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-[...] Tywin Lannister nous a laissé l'embarras du choix : prendre le noir ou voir nos têtes orner des piques avant la tombée du soir. Soit dit sans vous offenser, Tyrion.

-Pas le moins du monde, ser Jaremy. Mon père a la passion des têtes empalées, surtout lorsqu'elles appartiennent à des gens qui, pour une raison ou pour une autre, le gênent. Et une physionomie aussi noble que la vôtre, eh bien, il l'eût trouvée des plus décorative au-dessus de la porte du Roi. Vous y auriez été fort impressionnant, j'avoue.

-Merci, sourit celui-ci, sarcastique.

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Quand il eut disparu, Grenn fit la moue. « C’est imbuvable, les poltrons. » On le sentait tout barbouillé. « Je regrette qu’on l’ait aidé. Manquerait plus que les autres nous prennent aussi pour des poltrons.

— T’es trop bête pour être poltron, lui décocha Pyp.

— C’est pas vrai ! râla Grenn.

— Si fait. Qu’un ours t’attaque dans les bois et, bête comme t’es, tu penseras même pas à t’enfuir.

— C’est pas vrai ! s’enferra Grenn. Même que tu pourrais courir pour me rattraper ! »

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Si gros, gauche et froussard qu'il fût, il n'avait rien d'un sot. Il vint, une nuit, rendre visite à Jon dans sa cellule. "J'ignore ce que tu as fait, dit-il, mais je sais que tu l'as fait." Il se détourna, par timidité. "Je n'avais jamais eu d'amis.

- Nous ne sommes pas amis, répondit Jon en lui posant la mains sur le gras de l'épaule. Nous sommes frères."

Oui, frères, songea-t-il une fois seul. Robb, Bran, Rickon étaient les fils de Père mais, malgré l'affection qu'ils leur conservait, il savait désormais qu'il n'avait jamais été véritablement des leurs. Catelyn Stark y avait farouchement veillé. Et les murs gris de Winterfell auraient beau persister à le hanter en rêve, à présent, Châteaunoir incarnait sa vie, une vie où ses frères s'appelaient Sam et Grenn et Halder et Pyp, où ses frères étaient les proscrits et les marginaux qui portaient le noir de la Garde de Nuit.

"Mon oncle disait vrai", souffla-t-il a Fantôme. Reverrait-il jamais Benjen Stark, pour lui faire le même aveu ?

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« Benjen Stark retourne à la Garde de Nuit. Il emmène son neveu bâtard. Je me suis mis en tête d'aller visiter en leur compagnie le fameux Mur dont nous avons tous entendu si souvent parler.

-J'espère, sourit Jaime, que tu n'envisages pas, frérot, de nous préférer la tenue noire ?

-Le célibat, moi ? pouffa Tyrion, non. J'aurais trop scrupule de réduire à la mendicité les putes qui besognent de Dorne à Castral Roc ! Je désire simplement me jucher sur le Mur et, de là, compisser les confins du monde. »

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« -Que le gosse survive, il sera infirme. Pire qu'infirme. Un repoussoir. Parle-moi plutôt d'une bonne mort proprette. »

Tyrion ne daigna répondre que d'un haussement d'épaules qui souligna sa difformité. « En matière de repoussoirs, tu me permettras d'avoir un autre avis. La mort a quelque chose d'effroyablement définitif. La vie ouvre, elle, sur d’innombrables virtualités. »

Jaime se mit à sourire. « Quel pervers petit lutin tu fais, toi !

-Hé oui, reconnut Tyrion. J'espère que l'enfant reprendra conscience. Je serais fort curieux de recueillir alors ses confidences... »

Le sourire de son frère flocula comme du lait qui tourne. « Tyrion, dit-il sombrement, cher Tyrion, tu me donnes parfois lieu de me demander de quel bord tu es. »

La bouche pleine de pain et de poisson, Tyrion s'offrit une lampée de brune pour bien déglutir, puis glissa à Jaime un rictus de loup. « Voyons, Jaime, cher Jaime, dit-il, tu me blesses, là. Tu sais à quel point j'aime ma famille. »

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« Nous sommes sortis du château, constata Ned.

-Il n'est pas facile de vous duper, Stark, le complimenta l'autre avec affectation. Est-ce le soleil qui vous l'a révélé, ou le ciel ? »

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« Votre besogne, persifla-t-il, ou celle de Robert ? Si le diction veut que la Main rêve les rêves du roi, parle avec la voix du roi, gouverne avec l'épée du roi, implique-t-il aussi qu'elle foute avec sa...

-Lord Baelish, coupa Ned, vous passez les bornes. »

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