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Liste des extraits

"(Cersei: )

-Ça, je l'ignore! Cet imbécile d'Eddard Stark m'en accusait aussi. Il insinuait que lord Arryn soupçonnait ou..., bref, se figurait...

(Tyrion: )

-...que tu baisais avec notre cher Jaime?"

Elle le gifla.

"Me croyais-tu aussi aveugle que Père?" Il se frotta la joue. "Peu m'importe avec qui tu couches..., encore qu'il y ait quelque injustice à ouvrir tes cuisses pour l'un de tes frères, et pas pour l'autre."

Elle le gifla.

"Sois gentille, Cersei, je blague, voilà tout. Parce que, pour parler franc, je préfère une bonne pute. Je n'ai jamais compris ce que Jaime te trouvait, son propre reflet mis à part."

Elle le gifla.

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Qui se hâte sa vie durant hâte simplement sa mort.

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Extrait ajouté par ludo 2012-06-13T18:45:16+02:00

Le front toujours maculé de sang, il toisa la reine demeurée à terre. "Je ne t'ai jamais aimé, Cersei, mais comme tu n'en étais pas moins ma propre soeur, jamais je ne t'ai fait de mal. Tu viens de clore ce chapitre. Le mal que tu as fait ce soir, je te le revaudrai. J'ignore comment, mais laisse moi le temps. Un jour viendra où, te croyant heureuse et en sûreté, tu sentiras brusquement ta joie prendre une goût de cendres, et tu sauras que la dette est payée"

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Varys sourit.

_ Brisons là, alors. Le pouvoir réside là où les gens se le figurent. Ni plus, ni moins.

-Il ne serait donc qu'une blague d'illusionniste ?

-Une ombre sur le mur, chuchota Varys, mais les ombres peuvent tuer. Et un tout petit homme projette souvent une ombre démesurée.

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_ J'entends les baptiser tous d'après les êtres que m'ont enlevés les dieux. Le vert s'appellera Rhaegal, en souvenir de mon vaillant frère mort sur les bords verdoyants du Trident. Le crème-et-or, je le baptise Viserion. Tout cruel et mauviette et froussard qu'il était, Viserys n'en demeurait pas moins mon frère. Son dragon accomplira ce dont lui-même était incapable.

_ Et le noir? s'enquit ser Jorah.

_ Le noir, dit-elle, est Drogon.

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_ "Brisons là ser. Il est des choses que je dois savoir.

_ Et pourquoi devrais je rien vous dire ?

_ Pour sauver votre vie

_ Parceque vous pensez que j'ai peur de la mort ?" Cela paru le divertir.

"Vous devriez. Vos crimes vous aurons valu des tourments de choix dans le plus bas de 7 enfers, si les dieux sont justes.

_ De quels diables de dieux parlez vous, lady Catelyn ? Des arbres à qui s'adressaient les prières de votre mari ? Lui furent ils d'un si grand secours, lorsque ma soeur ordonna de le raccourcir ? Il émit un gloussement. "S'il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est il saturé de douleur et d'iniquité ?

_ Grace aux etres de votre espèce.

_ Il n'y a pas d'etres de mon espèce. Je suis unique.

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Jaqen H'ghar s'agenouilla près d'Arya. "Une petite ne comprend pas?

_ Si fait.", protesta-t-elle, bien que la réponse fût non, pas vraiment.

Le Lorathi dut le deviner à sa physionomie. "Une chèvre n'a pas de loyauté. Une bannière au loup ne tardera pas à flotter ici, je pense. Mais un homme voudrait d'abord entendre dédire certain nom.

_ Je retire le nom." Elle se mâchouilla la lèvre. "J'ai toujours une troisième mort?

_ Une petite est vorace." Il toucha l'un des gardes qui gisaient là, brandit ses doigts ensanglantés. "Et ça fait trois et ça fait quatre et ça fait huit de plus en bas. La dette est payée.

_ La dette est payée", convint-elle de mauvaise grâce. Elle se sentait un peu triste. Une souris de nouveau, pas plus.

"Un dieu a son dû. Et, maintenant, un homme doit mourir."

Un sourire étrange lui frôla les lèvres.

"Mourir?" s'écria-t-elle, abasourdie. Que voulait-il dire? "Mais j'ai dédit le nom! Vous n'êtes pas obligé de mourir, à présent!

_ Si. Mon temps est fini." Il se passa la main sur la figure depuis le front jusqu'au menton et, lorsqu'il la retira, il se métamorphosa. Ses joues se firent plus pleines, ses yeux plus bridés; son nez se recourba; sa joue droite se marqua d'une cicatrice qui n'existait pas auparavant. Et lorsqu'il secoua la tête se dissipa sa longue chevelure raide, mi-partie rouge, mi-partie blanche, et il eut un casque de boucles noires.

Elle en demeura bouche bée. "Qui êtes-vous? chuchota-t-elle, trop éberluée pour éprouver de l'effroi. Comment avez-vous fait ça? C'était difficile?"

Il eut un grand sourire où miroitait une dent en or. "Pas plus que d'adopter un nouveau nom, si tu sais t'y prendre.

_ Montrez-moi! s'emballa-t-elle. Je veux le faire aussi!

_ Pour apprendre, il te faudrait m'accompagner."

Elle hésita. "Où?

_ Loin loin. De l'autre côté du détroit.

_ Je ne peux pas. Je dois rentrer chez moi. A Winterfell.

_ Nous devons donc nous séparer, dit-il, car j'ai des devoirs, moi aussi." Il lui saisit la main et plaqua, au creux de la paume, une petite pièce. "Tiens.

_ Qu'est-ce que c'est?

_ Une pièce inestimable."

Elle y mordit et la trouva si dure que c'était forcément du fer.

"Elle vaut assez pour acheter un cheval?

_ Elle n'est pas faite pour acheter des chevaux.

_ Alors elle sert à quoi?

_ Autant demander à quoi sert la vie, à quoi sert la mort. S'il arrive un jour que tu souhaites me retrouver, donne cette pièce à n'importe quel homme de Braavos en lui disant ces simples mots: valar morghulis.

_ Valar morghulis", répéta-t-elle. Ce n'était pas difficile. Ses doigts se refermèrent étroitement sur la pièce. De l'autre côté de la cour s'entendaient des cris d'agonie. "Ne partez pas, je vous prie, Jaqen.

_ Jaqen est aussi mort qu'Arry, dit-il tristement, et j'ai des promesses à tenir. Valar morghulis, Arya Stark. Redis-le.

_ Valar morghulis", dit-elle une fois encore, et l'étranger qui portait les habits de Jaqen s'inclina devant elle avant d'aller, manteau flottant, se fondre à grands pas dans les ténèbres.

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Tyrion: Dis-moi Bronn. Si je t'ordonnai de tuer un bébé..., une petite fille, en fait, encore au sein..., le ferais-tu? Sans poser de question?

Bronn: Sans poser de question? Non.

Il se frotta l'index contre le pouce.

Bronn: Je demanderai combien.

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Quand vous arrachez la langue d'un homme, vous ne prouvez pas qu'il est un menteur, vous avertissez seulement le monde que vous redoutez ce qu'il proférerait.

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"Un homme vient entendre un nom. Après un puis deux suit trois. Un homme voudrait avoir terminé."

Elle abaissa vers le sol la pointe hérissée d'échardes. "Comment saviez-vous que j'étais ici?

_ Un homme voit. Un homme entend. Un homme sait."

Elle lui décocha un regard soupçonneux. Etait-il l'envoyé des dieux? "Comment avez-vous fait tuer Weese par son propre chien? Et Rorge et Mordeur, les avez-vous tirés de l'enfer? Et Jaqen H'ghar, c'est votre vrai nom?

_ Certains êtres ont des tas de noms. Belette. Arry. Arya."

Elle recula, recula, finit par se retrouver adossée contre l'arbre-coeur.

"Gendry a parlé?

_ Un homme sait, répéta-t-il. Lady Stark, ma dame."

Il était peut-être, vraiment, l'envoyé des dieux. Afin d'exaucer ses prières. "J'ai besoin de votre aide pour tirer ces hommes de leur cachot. Le nommé Glover et les autres, tous. Il nous faudra tuer les gardes et nous débrouiller pour forcer la porte...

_ Une petite oublie, dit-il sans s'émouvoir. Deux elle a eus, trois étaient dus. S'il faut qu'un garde meure, elle n'a qu'à dire son nom.

_ Mais un garde ne suffira pas, il nous faut les tuer tous pour ouvrir le cachot!" Elle se mordit violemment la lèvre afin de réprimer ses pleurs. "Je veux que vous sauviez les hommes du Nord comme moi je vous ai sauvé."

Il la toisa d'un air impitoyable. "Trois vies ont été dérobées à un dieu. Trois vies doivent être remboursées. Il ne faut pas moquer les dieux." Sa voix avait le soyeux de l'acier.

"Je ne les moquais pas." Elle réfléchit un moment. "Le nom... puis-je nommer n'importe qui? Et vous le tuerez?"

Il inclina la tête. "Un homme a dit.

_ N'importe qui? répéta-t-elle. Homme, femme, nouveau-né, lord Tywin ou le Grand Septon, votre propre père?

_ Le géniteur d'un homme est mort depuis longtemps mais, s'il était en vie et qu'une petite connaisse son nom, il mourrait sur ordre d'une petite.

_ Jurez-le, dit-elle. Jurez-le par les dieux.

_ Par tous les dieux de la mer et de l'air et même par celui du feu, je le jure." Il enfonça sa main dans la gueule de l'arbre-coeur.

"Par les sept dieux nouveaux et par les innombrables dieux anciens, je le jure."

Il a juré. "Même si je nommais le roi...

_ Nomme-le, et la mort viendra. Viendra demain ou lors du changement de lune ou dans un an d'ici, viendra. Un homme ne vole pas comme un oiseau, mais un pied avance et puis l'autre et, un jour, un homme est là, et un roi meurt." Il s'agenouilla, de sorte qu'ils se retrouvèrent bien face à face. "Une petite dit tout bas si elle craint de dire tout haut. Tout bas, maintenant. C'est Joffrey?"

Elle avança les lèvres et, dans l'oreille, lui souffla: "C'est Jaqen H'ghar."

Même quand, dans la grange en feu, des murs de flammes le dominaient et le cernaient, captif et aux fers, il n'avait pas eu l'air si égaré qu'à présent. "Une petite... elle veut rire...

_ Vous avez juré. Les dieux vous ont entendu jurer.

_ Les dieux ont entendu." Dans sa main venait subitement d'éclore un couteau dont la lame était aussi fine que le petit doigt d'Arya. A qui, d'elle ou de lui, le destinait-il? impossible de dire... "Une petite va se désoler. Une petite va perdre son unique ami.

_ Vous n'êtes pas mon ami. Un ami ne demanderait qu'à m'aider." Elle s'écarta de lui, oscilla sur la pointe des perds, au cas où il lancerait le couteau. "Jamais je ne tuerais un ami."

Un sourire effleura les lèvres de Jaqen et s'évanouit. "Une petite pourrait alors... nommer un autre nom, si un ami aidait?

_ Une petite pourrait, dit-elle. Si un ami aidait."

Le couteau disparut. "Viens.

_ Maintenant?" Elle n'avait pas une seconde envisagé qu'il agirait si promptement.

"Un homme entend chuinter le sable dans un verre. Un homme ne dormira pas tant qu'une petite n'aura pas dédit certain nom. Maintenant, méchante enfant."

Je ne suis pas une méchante enfant, nia-t-elle mentalement, je suis un loup-garou et le fantôme d'Harrenhal. Elle alla déposer le bâton de bruyère dans sa cachette et suivit Jaqen hors du bois sacré.

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