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Liste des extraits

— Son orignac ? répéta Bran, émerveillé.

— Son orignac ? fit Meera, suffoquée.

— Ses corbeaux ? fit Jojen.

— Hodor ? fit Hodor.

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Lord Tywin :

- Tais-toi, Cersei. Quand tes ennemis te défient, Joffrey, ton devoir est de leur servir du fer et du feu. Mais, lorsqu'ils tombent à genoux, ton devoir est de les aider à se relever. Autrement, personne ne consentira jamais à ployer le genou devant toi. Et tout roi qui se croit obligé d'affirmer : "Je suis le roi", est tout sauf un véritable roi. Aerys n'a jamais compris cette vérité, mais tu vas le faire, toi. Quand je t'aurai gagné la guerre, nous restaurerons la paix du roi et la justice du roi. Quant à ces histoires de tête, eh bien, la seule et unique chose 'capitale' dont tu aies à te préoccuper, Joffrey, c'est le pucelage de Margaery Tyrell."

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Aucun mal, prétend le roi ? Aucun mal ? Petyr est tombé de cheval, tombé. J’ai perdu l’une de mes femmes de cette manière, d’une chute. » Il avala, recracha sa bouche. « Ou bien n’était-ce qu’une de mes putes ? La mère, oui, voilà, de Walder le Bâtard, à présent que ça me revient. Qu’elle est tombée de son cheval et qu’elle s’est fracassé le crâne. Que ferait Votre Majesté, si Petyr, hé ! s’était rompu le col ? Elle me servirait de nouvelles excuses pour me tenir lieu de petit-fils ? Non, non, non. Il se peut que vous soyez roi, je ne vais pas en disconvenir, et même le roi du Nord, hé ! mais moi, sous mon toit, ma loi. C’est ou votre loup, Sire, ou vos noces. Pas les deux, ça non.

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Un éclair vertical ravagea la nuit d'une incandescence bleuâtre, la foudre frappa la tour au milieu du lac avec une fureur qui empestait le souffre, et, quand éclata là-dessus le fracas du tonnerre, tous eurent l'impression que les ténèbres chancelaient.

Et la mort fut d'un bond sur eux.

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« Non ! rugit Donal Noye à trois types de La Mole, en bas. La poix va au palan, l’huile en haut des marches, les carreaux d’arbalète aux quatrième, cinquième et sixième paliers, les piques aux premier et deuxième. Entassez le saindoux sous l’escalier, oui, là, derrière les planches. Les barils de viande sont pour la barricade. Et de suite, bouseux vérolés, DE SUITE ! »

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Non, s'étrangla Tyrion. Sansa n'est plus à ta disposition comme souffre-douleur. Mets-toi ça dans la tête, monstre.

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Une vingtaine, voire davantage, de ses fils et petits-fils se remit a marteler les tables tout en beuglant : « Au lit ! Au lit ! Au lit, tous avec eux ! »

Roslin était devenue livide. Catelyn se demanda si c’était la perspective de perdre son pucelage qui la terrifiait ou celle du coucher lui-même. Avec tant de frères et de sœurs, il n’y avait guère d’apparence que la coutume lui fût inconnue, mais on la voyait sous un tout autre angle lorsqu’on en faisait soimême les frais. Le soir de son propre mariage, se souvint-elle, Jory Cassel avait mis tant de hâte à l’extirper de sa robe qu’il la lui avait toute déchirée, tandis que Desmond Grell ne s’opiniâtrait, ivre mort, à lui demander pardon de chacune des cochonneries qu’il lui décochait que pour lui en assener d’encore plus salaces, après. Quant à lord Dustin, la découverte de sa nudité

lui avait fait dire à Ned que, devant des nichons pareils, il regrettait d’avoir

été sevré. Le pauvre, songea-t-elle. Il n’avait accompagné Ned dans le sud que pour n’en jamais revenir. Elle se demanda combien des hommes présents là, ce soir, seraient morts de même avant que l’année ne soit achevée. Beaucoup trop, je crains.

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- Les dieux ont crée la terre en partage pour tous les hommes. Seulement, les rois, quand y vinrent avec leurs épées d'acier, leurs couronnes et tout, les rois se la revendiquèrent pour eux tout seuls. Mes arbres, y dirent, vous pouvez pas leur manger les pommes. Ma rivière, vous pouvez pas y pêcher dedans. Mon bois, c'est pas à vous d'y chasser dedans. Ma terre, mon eau, mon château, ma fille, bas les pattes, ou je vous les coupe, mais si je vous vois à genoux, devant moi, là, peut-être bien que je vous permettrai l'odeur, humer un brin, quoi. Vous nous traitez de voleurs, mais un voleur, au moins, faut que ça soye brave et rapide et futé. Alors qu'un lèche-cul, ç'a besoin que de s'agenouiller.

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"Pourquoi diable aurais-je voulu sa mort ?" Il haussa les épaules. "Je n'avais aucun mobile. Au surplus, je me trouve à mille lieues d'ici, dans le Val. Arrangez-vous toujours pour embrouiller vos adversaires. S'ils ne savent jamais avec certitude qui vous êtes ou ce que vous voulez, ils sont incapables de concevoir ce que vous risquez de faire le coup d'après. La meilleure façon, parfois, de les déconcerter est d'accomplir des gestes qui n'ont aucun but, voire même à paraître œuvrer contre vos propres intérêts. Souvenez-vous de cela, Sansa, quand vous en viendrez à jouer le jeu.

- Le... - quel jeu ?

- L'unique jeu. Le jeu des trônes.

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"Le Père, énergique et sévère de traits,

Siège en jugeant le bien, le mal.

Il pèse nos vies, longues ou brèves,

Et il aime les tout petits.

La Mère donne le présent de vie,

Chaque épouse est sa protégée.

Son sourire apaise tous les conflits,

Et elle aime les tout petits.

Le guerrier, dressé devant l'ennemi,

Nous préserve, où que nous allions.

Epée, pique, arc, écu manie,

Et il garde les tout petits.

L'Aïeule est très sage et vieille,

Elle voit se dérouler nos sorts.

Haut brillant d'or sa lampe élève,

Et elle guide les tout petits.

Le Ferrant, lui, jour nuit ahane

A redresser le monde humain.

Sont feu clair, marteau, soc ses armes,

Et il bâtit pour les tout petits.

La Jouvencelle qui danse aux cieux

Tout soupir d'amoureux anime.

A l'oiseau vol ses grâces enseignent,

Et font rêver les tout petits.

Les Sept dieux qui nous firent tous

Ecoutent si vous appelez.

Fermez les yeux sans craindre chute,

Eux vous regardent, tout petits,

Fermez-les seulement sans craindre chute,

Eux vous regardent, tout petits."

-Chanson chantée par SAM-

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