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Extrait

Je me nomme Simon, je suis artiste photographe et je venais d’apprendre que j’étais atteint d’une leucémie aiguë, je ne pouvais croire pas à la fin du monde. Mais ce que j’allais vivre, n’était que la fin de ce monde et j’allais peut-être mourir et me métamorphoser pour redécouvrir mes origines, je vous en relate donc… Mon histoire. Je vivais mes derniers instants dans ce monde, tous avaient commencé au petit matin du 21 décembre 2017.

Par une belle journée qui s’annonçait, je devais faire des recherches pour ma prochaine et dernière expo. Comme chaque matin après une bonne douche, je prenais mon petit-déjeuner, un bol de céréales et du thé en écoutant les informations « France inter, journal de 9 heures Grosse panique après le tremblement de terre d’une magnitude 6.5 sur l’échelle de Richter à ROME, quinze morts et plus de mille blesser, dut à la panique qui s’est ensuivie. En France le président de la République ordonne le couvre-feu après la menace terroriste islamiste de la mouvance crépuscule de Daesh.

Depuis l’attentat au Ritz du 29 novembre qui avait marqué par les meurtres des envoyés du collectif pour l’Unité et la Paix au Mali, une marche pour la paix devait être organisée ce samedi 23 décembre 2017, dans les rues de Dakar, par le collectif pour l’Unité et la Paix au Mali et dans la sous-région (CUPM-SR) pour appeler à l’instauration de la paix au Mali et en Casamance.

Toujours les mêmes informations depuis un mois, tremblement de terre, raz de marée, éruption volcanique, dernière nouvelle, nos reporters en Libye et Syrie, nous font part que de nombreuses attaques de folie par des personnes contaminées qui s’en prennent au casque bleu en les mordant, pour riposter, pour se protéger ils tirent sur la foule, sur ses mêmes personnes qui avaient l’air d’être possédées, nous écouterons en direct notre reporter d’ici une heure. Sans compter, ses coursiers kamikazes de Deliveroo et ubereats qui se font exploser lors de leurs livraisons des commandes chez les clients.

Je me demande si cela n’est pas organisé par notre cher président pour faire oublier ses mesures « hausse du chômage, dut à la loi du travail et de nombreuses arrestations de SDF à PARIS pour la venue du président des USA et avec en plus l’augmentation des loyers et de la TVA. La France va de plus en plus mal et son peuple se moque de cela, ils préfèrent aller dans les grands magasins pour faire leurs courses de Noël ». Voilà ce que je pense en écoutant le dernier album de Rihanna sur ligne 11. Je descends alors à hôtel de ville, car malheureusement la station rambuteau était une fois de plus fermée.

Tout en marchant rapidement jusqu’à l’entrée de la BPI où je me faufile dans la queue, je reconnais des personnes et on parlait de choses et d’autres, mais surtout du risque de futur attentat par Daesh. Après dix minutes d’attente, nous pouvons rentrer et je vais retrouver ma place au 3e étage, je dépose alors mon ordinateur et je branche le câble antivol et je vais rejoindre mes comparses pour prendre un café, je remarque en allant dans la cafeteria, des personnes qui ne sont pas des habitués de ce lieu, je les regarde. Pendant qu’ils s’installent à des tables dans les différents étages, je me dis dans ma tête que ce sont peut-être des nouveaux étudiants, donc après quelques minutes je ne leur prête plus du tout attention, je remonte après vingt minutes pour me remettre à travailler, à peine que je m’installe.

J’entends au loin des tirs d’arme automatique et je vois se lever deux tables devant moi, des terroristes qui brandissaient des fusils d'assaut Israéliens, des TAVOR X95 qui avaient bien dissimulé dans leurs sacs, les quelques personnes autour d’eux sont effrayées, quand t’a moi je me pose qu’une seule question comment les ont-ils introduits dans ces lieux, après cinq minutes ils nous regroupent par tranches ethniques et les Juifs sont frappés, puis certain sont abattus. Moi on me place avec les natifs « les Français » car ils n’ont pas vu mon maguen de David, peu après on vient me chercher. Là je reconnais l’un d’eux un habitué de la BPI : un prédicateur islamiste. Je reçois des coups et je m’évanouis, je suis à demi conscient, je reconnais un lieu loin dans mes souvenirs ou dans ma mémoire.

À partir de là, commence mon histoire. À demi-conscient je reconnais un lieu lointain dans mes souvenirs ou dans ma mémoire.

*TAVOR X95 : Fusil d’assaut semi-automatique Israélienne

Ces paysages, cette ville et ses voix, cette langue « du Sumérien », je m’évanouis à nouveau pour me réveiller auprès d’étudiants en médecine. Après plusieurs heures qui passèrent lentement, on pouvait entendre des cris, des pleurs et une vision d’horreur qui me traversait, je pouvais voir des jeunes femmes avec leurs vêtements déchirés « les avaient-ils violées » à ce moment-là, j'étais tellement en colère des savoirs ainsi traitée mais je ne pouvais rien faire, seulement qu’attendre.

On entendait de-ci de-là des bruits de couloir, qu’ils s’allaient libérer quelques otages, sauf nous. Ils allaient encore nous garder, pour être des remparts humains contre les forces de l’ordre, ils libèrent les personnes d'origine africaine et les musulmans. Qu’on voyait descendre par les escalators, jusqu’à l’entrée. Tant mieux pour eux ils pourront témoigner des conditions de notre détention, Ils ne restent que les natifs et ceux qui ne sont plus musulmans à leurs yeux.

Ils veulent leur redonner la foi. Ils reviennent nous voir et ils attrapent une jeune fille pour s’amuser, je m’interpose et je reçois encore un coup à la tête. Là je replonge au plus profond dans un état comateux, je me retrouve une nouvelle fois dans ce lieu, cette ville, ma ville.

Elle s’appelle UR et il y a environ 7 000 ans, tout me revient au fût et à mesure. J’étais un mercenaire, je vendais mon savoir-faire et des armes aux plus riches commerçants, qui voulaient protéger leurs caravanes ou à des seigneurs de guerre, des instructeurs pour former leurs gardes personnels. Mon nom… Tout le monde le connaissait et rien que de la prononcer leur donnaient des sueurs froides et les tourmentaient pendant des jours. On me nommait le sanguinaire… Dracul le sanguinaire.

Là où je vivais, on le savait, que c’était un endroit ou zones les plus solitaires et dangereuses de la ville. Les maisons portaient des emblèmes, tout ce quartier était celui des tueurs et des mercenaires on pouvait reconnaître mon emblème une tête de tigre dans cette rue, qui se composait de logis principaux avec des portes arrière qui donnaient sur des ruelles sombres et obscures, qui nous conduisaient à un bâtiment. Au rez-de-chaussée où étaient entreposées nos armes. C’était notre lieu de ravitaillement au second se tenaient la forge et le four communal où on sentait le charbon de bois qui brûlait et le pain qui gonflait et craquelait sous cette chaleur.

De nouveau ma tête ce mi à tourner et je revenais auprès de ceux de ma communauté mais j’avais toujours l’odeur du pain du charbon et du lait chaud dans mes narines, je voulais me lever je vis que mes mains et mes pieds étaient attachés, je demandais pourquoi j’avais mal aux cotes et aux jambes, on me dit que j’avais été tabassé dans les règles de l’art, je réussis à retirer mes liens et j’allais voir cette jeune femme qui essayait de se cacher et elle me demandait de l’excuser pour avoir été mis à t’abat, je lui promis de la venger avant même de sortir de là ; en discutant avec elle j’apprenais qu’elle se prénommait Sarah et elle venait juste d’avoir 19 ans, c’était ses premiers jours à Paris et qu’elle venait de HEBRON et que son père était le nouveau consul d’Israël en France, je compris que je devrais la protéger du mieux que je pouvais et en regardant le soleil se coucher, j’avais été inconscient pendant plusieurs heures. Tout était calme et les lumières du GIGN ou du RAID nous empêchaient de bien dormir, j’apprenais que des Natifs devaient être libérés. J’ai pu m’approcher au plus près des personnes qui devaient être libérées en demandant d’aller aux toilettes et des groupes commençaient à descendre et je me suis approché d’un homme pour faire passer un message aux autorités locales et israéliennes : de leur donner, le nombre de terroristes, leurs armes et où ils sont placés dans la bibliothèque.

J’observais et j’attendais le meilleur moment d’agir. Bien que des heures soient passées, sans eau et de nourriture. La soirée allait devoir être longue, je me proposais pour être l’interlocuteur de nos revendications auprès de nos geôliers. Je vis ma première demande et leurs réponses étaient de me prendre un coup violent qui me replongeait immédiatement à UR.

Là je remarquais au loin, une marchande qui portait une robe brune avec un fichu de couleur ogre sur sa coiffure, qui proposait des légumes et des fruits. Au bas d’un escalier, dans la pénombre d’une cave, on distinguait dans la lueur due à des reflets due à une lampe à huile, avec des braises ardentes dans la cheminée. Cette maisonnette qui était située tout près de la ruelle, servait d’habitation à Debra, dépositaire de nos contrats et la marchande était sa gardienne. Elle était notre femme, notre médecin, infirmière et comptable. C’était la plus dangereuse de nous tous, elle ressemblait à une gentille créature, légère et frétillante, cette jeune femme était une magicienne et amie de la reine de UR. Momentanément veuve, mais respectueuse des croyances ancestrales, on la savait veuve noire, qui pour séduire le cas échéant, de riche marchand qui n’écoute ses pamphlets religieux, passée allègrement à des danses tumultueuses échevelées comme une tulipe à la séduction charnelle fatale.

Debra, venait juste de quitter les bras d’un de ses amants, ainsi elle apparaissait, sans doute à défaut d’une coiffure. Elle arpentait un petit peigne en or sur sa chevelure auburn, mais très bien lissés et peignés. On pouvait voir comme tenue, une simple robe en lin semi-transparente ou on devinait ses formes généreuses. Rien n’était plus espiègle, que cette jeune femme de 19 ans avec son teint hâlé, fraîche, potelée, enivrante et animée par ses grands yeux verts. Il était facile d’apercevoir ses seins qui pointaient pour faire oublier le poignard attacher à sa ceinture.

- Bonjour Debra, vous êtes bien matinale aujourd’hui, vous avez fait des affaires la nuit dernière. Lui dis-je d’un air avenant.

- Ne m’en parlez pas, depuis votre départ et la mort de son frère et amant. La reine est inconsolable.

- Faut que je vous dise une chose à propos de la reine. Ça ne vous fâchera pas.

- Est-ce que je me fâche, moi ? Dit Debra en haussant les épaules.

- Croyez-vous que le roi à son retour, ne la tuera pas ?

- La tuer ! Pourquoi ?

- À cause de son frère, qui occupait le lit royal…- Ah seulement pour cela, Dracul, est-ce que le roi n’avait pas dit quand son absence de s’occuper du royaume et de veiller sur sa femme ?

- Ce n’est pas pour cela que je parle, mais pour votre amie la reine, que vous avez abritée chez vous.

- Et où serait-elle allée, sans moi par la grâce du dieu lune ! Depuis que son frère a été tué, elle n’a pas osé aller au palais, je lui ai dit en voyant sa peine. « Viens loger chez moi jusqu’au retour de Dracul, nous verrons comment te protéger et aller à Sodome.

- Je ne peux sous-assurer que le roi n’en saura rien, mais à la bonne heure. Si je dois protéger la reine pour être à vos côtés, car vous devez partir avec nous, vos jours sont comptés et vous êtes en danger seule ici.

- En danger, et de quoi serais-je en danger. Il aurait peur de moi. Il est simplet mais surtout gentil.

- Hier, un de ces nobles qui avait fait tomber sa coupe de vin, les autres ont vu le bourreau ramasser sa tête peu après… Et voilà pourquoi je veux que vous partiez avec nous.

- Quel drôle de chose, que je sois réduite à venir avec vous.

Debra riant aux éclats, lorsque son sein sortait de sa tunique. Me mit son poignard sous ma gorge.

- Ah ! Par tous les dieux et déesses ! Dis Debra en sentant ma lame sur ses cotes. Toujours aussi rapides et tu ne regardes même pas ma poitrine dénudée.

- Si je la regarde, je signerai mon arrêt mort.

- Et dire que qu’il va falloir me faire confiance ! Cela me rend tout honteux, de te dire que je t’attendrais ton retour, pour partir où tu voudras, me dit Debra.

- Il y a du danger, le premier de vos locataires et déjà en mission, et le second ne se lève que tard dans l’après-midi, je préférerais vous laisser un de mes hommes, dans votre chambre au premier. Celle qui a la fenêtre sur la ruelle et n’est-elle pas à louer ?

- Je pense que tu as raison Algul, une fois que la reine sera partie, je vais louer la petite pièce sous le toit… Au-dessus de chez moi.

Après un moment d’égarement, je sursautais, allonger entre les tables de la bibliothèque.

- Elle est repartie.

- Qui est repartie, me demande un des otages.

- Debra, je ne la vois pas ici.

Pendant quelques minutes, je pensais avoir fait un rêve, Sarah me pensait le cou car j’avais une entaille, elle ne pouvait me dire comment je l’avais faite.

- Sarah, tu dors à l’ambassade ou dans une habitation du consulat.

- Jamais, je me loge autre part, car mon père et moi, nous sommes plutôt en froid, il devait passer me chercher, on se voit que tous les trois jours et quelques heures.

- Et tu viens toute seule ?

- Toujours seule ou avec une amie, qui se prénomme Sothy.

- Vous en êtes sûr ? Car je pensais que la fille du consul, serait chaperonnée par un ou deux gardes du corps.

- Mon père, n’a jamais voulu me faire escorter, si vous le connaissiez et que tu le voyais ; il a l’air d’un pauvre homme qui fait plutôt confiance au service de police française. Il me dit souvent, qu’ils ont abattu le tueur de juif de Toulouse et pour moi, ils n’ont même pas emprisonné sa sœur et son frère, qui sont encore plus intégristes comme lui.

- Mais alors, Sarah, qu’est-ce qu’il peut vous faire venir ainsi tout seul pendant des heures dans ce taudis de la ville de paris où comme je dis que sait la cour des miracles ou on y croise des SDF, des étudiants en médecines, droits, comptabilités, des artistes. Des révolutionnaires et des agitateurs africains et j’en passe bien d’autres…

- C’est dans l’établissement de la BPI, il a autant de chances de croiser toutes sortes de personnes qui peuvent vous faire peur, que de laisser entrer un inconnu chez vous.

- Je pense que tu fais des études de journalisme.

- Oui, Monsieur… Depuis 3 ans à Tel Aviv et maintenant à l’école des journalistes du Louvre.

- Donc, tu reviens toujours là, en te demandant que ces personnes puissent faire dans ce lieu et depuis combien de temps viennent-ils ici ?

- Pauvres gens ! Dit Sasha un des étudiants en journalisme comme Sarah en soupirant et en secouant la tête ; après avoir tant travaillé et dépensé pour des futilités, habiter dans la rue et de plus vivre de son travail ! Faut-il qu’il ait du courage pour en chercher !

- Voilà pourquoi, que le Président a ordonné de les chasser de paris, je dis… Que de plutôt s’occuper des réseaux mafieux et terroristes.

- Oui, dit Sasha : il n’a pas son pareil pour faire la fête, de danser, il fallait le voir à la réunion du G8 et vis-à-vis du peuple français… Pauvre France ! Si la police agit maintenant ; on sera alors tous morts…

- Ah ! Les jeunes et jeunesses ! Dis-je, écoutez donc, si on veut survivre, on doit se tenir informer, quand il change de poste, les relèvent, des qui sont fatigués…

- Ma foi, dit Sarah, à vrai dire, je suis prêt à faire payer très chèrement à ses terroristes qui nous ont fait du mal et je me suis toujours vue comme une fille naïve, mais vous me voyez en ce moment remplie de haine.

- Bon, on doit se reposer et dormir un peu, nous les hommes ont ce relais toutes les trois heures par groupes de trois pour vingt otages, pour surveiller les terroristes.

Sarah me prit la main, pour la mettre sous sa chevelure blonde, je lui déposais ma veste sur son torse, pour la garder au chaud. Trois heures s’étaient écoulées, quand je pus me reposer un peu, je m’endormis.

Dix minutes après, j’étais en tête d’une caravane de trente chameaux et d’autant dromadaires, j’avais avec moi soixante-cinq hommes armés prêtent à mourir pour moi et d’accomplir ma mission, qui était de protéger la reine et amie de Debra.

- Votre Majesté, il faudra douze jours pour arriver chez votre père, mes hommes me sont fidèles, pendant que votre garde, ne l'est pas moins.

- Ah bien ; oui ! D’abord, si j’étais très bien préservée, je n’aurais pas sollicité votre escorte.

- Le roi vous surveillait donc beaucoup.

- Non, maître d’armes… Mais j’étais comme on peut dire atteler…

- Comment cela, attelée ? Dans mon grand étonnement, en interrompant son Altesse.

- Oui, maître d’armes, attelée à mon frère. Aussi voyez-vous, quand on vous forçait à être ensemble de huit à dix heures par jour, on n’a guère envie de vouloir se séparer et à la fin on pensait aux choses intimes.

- Pauvre de vous, quelle rude épreuve ! Par tout le contraire, c’est vrai, votre altesse ; mais tout le monde n’aurait pas eu le courage de fuir… Alors on se fait une raison, on se dit qu’il faut vivre, car on est jeune et puis, je sais que vous attendez son enfant… Ce n’est pas la fin du monde.

- Dites donc, maître d’armes, il aurait peut-être mieux valu commencer par là.

- Oui, on est trop bête, on ne sait pas garder un secret, moi j’enjôle les hommes, ou je leur fais peur ; je suis simple, vous pouvez me faire confiance, votre garde se moque de vous… Quelques têtes seraient un bien bel exemple qui pourrait faire frémir la nature des hommes qui vous protège… Mais c’est bien assez d’avoir le deuil et les chagrins, mais cette enfant vous redonnera l’envie de s’amuser et de vouloir faire de nouveaux souvenirs.

- Comment ça, maître d’armes ? Vous êtes si souriant normalement ? Que votre sollicitude me touche.

- Ah ! Votre altesse : A l’âge de 5 ans j’ai été enlevé à mes parents et j’ai été adopté par la famille de Debra. J’ai acquis mon savoir pendant 16 ans, j’avais la dureté de son père et l’amour de sa mère… Je suis assez complaisant pour vous, je l’espère.

- On vous a enlevé, maître d’armes.

- On m’a fait pire… Comme on fait à tant d’autres enfants qui pas plus que moi, n’avaient d’abord envie que de vivre avec sa famille… Mon histoire n’est pas longue… Mon père et ma mère étaient roi et reine, tous deux Sumériens. On est un peuple nomade dans les steppes du grand blanc, on est de très bon cavalier archer et notre technique sur la fabrication du fer car on était des précurseurs. Ma famille comptait cinq enfants, après le massacre pour la connaissance sur la fabrication du fer, on m’a envoyé ici à UR pour devenir esclave. Cette famille m’a pris par charité ; et c’était bien à elle, car elle ne pouvait plus avoir d’enfant. À 11 ans on m’a envoyé travailler dans une manufacture d’armes, ce n’est pas pour dire du mal de maître de fabriques, mais cela est bien égal que l’on devait se battre pour vivre et survivre… Alors vous concevez… Il y a là-dedans, des mauvais sujets ; ils ne se gênent ni en actions et en paroles, je vous demande pour des enfants qui vivent et subit plus qu’ils ne peuvent ! On s’habitue à attendre mieux.

- C’est vrai, du moins, ce que vous dites là, maître d’armes. Qui s’occupait de vous ? Sans père et de mère : ils sont ignobles…

- Oui, majesté, on a bien vite mal tourné avec des « c’est un si, c’est un ça », mais on reflète que l’éducation qu’on reçoit et on cherche le pourquoi des choses, je n’étais ni à plaindre ni à blâmer… Enfin, pour en venir à mes hommes, ils sont avec moi depuis l’âge de 5 ans, je leur ai appris ce que je savais et ils me nomment grand frère. On veut tous rendre justice, et même qu’on se protégera si l’on nous attaquait.

Je me réveille en sursaut, une forte odeur de poudre se dégage de la cage des escalators.

- Restez concentré, on va rentrer chez nous. Dit Sacha enthousiaste.

- Oui… Mais impossible ; les terroristes ont repoussé l’attaque des commandos.

Cela m’avait fait repenser au lendemain d’une séance photo pour un défilé dans une boîte de nuit sur châtelet. Je m’étais levé seul, car le modèle avec qui j’avais une aventure m’avait planté. Je n’étais pas dans mon assiette, je me disais que j’avais la gueule de bois, le lendemain j’avais 41 de fièvre, je passais d’un état ou j’étais en sueur et 1 minute plus tard j’avais froid. Je me suis rendu aux urgences. Ou on m’a fait passer des examens complets et un malheur n’arrivant jamais seul : j’apprenais que j’avais un empoisonnement du sang et que je devrais attendre les résultats finaux. J’avais pris la décision de cacher mon état à la personne avec qui je sortais. Mais dès que j’ai appris que ma maladie était bien plus grave… J’ai tant pleuré toutes les larmes de mon corps… Que je croyais qu’il m’en restait plus… J’avais cette maladie… Et puis enfin je devais me battre, comme on se console de tout… J’ai suivi un traitement qui à jouer sur mon caractère… De fil en aiguille, j’avais caché et mentis à Thalia sur mon état de santé, bien entendu au fur et à mesure je lui avouais que j’avais un cancer du sang une leucémie et au bout de six mois elle m’avait plantée là… J’ai alors rencontré Fatou quelque temps après. Et c’est auprès d’elle que je me suis consolé, mais par avant, j’ai voulu me venger des autres, mêmes de toutes les autres qui m’avaient fait souffrir… Mais comme je ne suis pas un tyran, j’ai plutôt trouvé l’amour auprès d’elle. Elle vit dissiper ma mélancolie, qui avait assombri ma vie et alors je trouvais la force de me battre.

Je vis les terroristes se diriger vers Sarah et j’entendais « pauvre fille… Qu’est qui pourra la protéger, qu’y est ce qui nous défendra ? Ah ! Oui, souvent le mal qu’on peut faire nous tombe dessus.

- Attention. S’écria Sacha en interrompant l’un des terroristes à me frapper ! Qu’est-ce que tu as fait pour qu’ils t’en veuillent autant ?

- Je suis ancien militaire et je dois leur faire peur, « je ne voulais pas en dire trop ».

- Tu as servi TSAHAL.

Un des terroristes j’avançais vers moi en effet, la tête sous une cagoule et l’œil brillant ; ses deux mains tenaient son arme et au moment où il s’avançait près de moi, sans doute pour me maintenir, il aperçut Sarah qui était allongée pour se dissimuler. D’un coup très sec et rapide j’avais arraché sa pomme d’Adam. Ma main ensanglantée tenait comme une grosse pomme. Mais je n’avais pas vu venir le coup qui arrivait derrière moi.

Cela faisait dix jours qu’on était arrivé à Sodome, qu'il fallait déjà repartir tout de suite.

- Comment ! Vous devez repartir déjà ! Dis le prêtre du temple du soleil, moi qui venais vous bénir au lever du dieu soleil. Le prêtre s’avança, les bras ouverts, à notre encontre, mais on reculait d’un pas.

- Comment ! Vos enfants ingrats de la lune… Marmonnait le prêtre, vous refusez ma bénédiction matinale.

- Je n’accepte que la bénédiction de nos prêtres… Et j’ai reçu hier un messager du roi de UR, avec un doigt de celle que je considère comme ma femme ma maîtresse et notre mère. Hein ! Voilà un présent, pour avoir escorté Sa Majesté. Du reste mon lieutenant arrive avec sept cent de mes guerriers, qui m’ont promis fidélité à moi et à Debra et j’ai demandé à sa respectable famille sous le prétexte d’apprendre les lois de la guerre et de la secourir.

- Eh bien, maître d’armes ! Ne pourrions-nous pas bénir les dieux de la guerre et bénir vos sept cents guerriers ensemble.

Ce disant, je ne pouvais pas refuser son offre et de contrarier les dieux de la guerre.

- Si les prières sont dirigées vers les dieux de la guerre, mon cœur ne dit pas non.

- À condition que je vous accompagne. Cela m’assure un voyage protégé.

- Ah ça, vous aviez tous calculé.

- Mieux que cela… Je suis le grand prêtre des croyances ancestral… Et comme il faut de la tenue dans cette respectable expédition.

- Oui, mais ce sera par une sinécure, partout dans le monde, où on passe la mort nous suit ! Ce sera tous les hommes d'armes de UR qui en feront les frais… Le roi ne regarde pas à l’argent, pourvu qu’il nous envoie à la mort, je lui promets de découper, brûler, broyer, exterminer et assassiner… Parole d’honneur !

- Je n’aurai jamais été plus forcené, ajouta mon lieutenant en riant d’un rire à vous glacer le sang.

- À la bonne heure, l’exterminateur est en route.

- Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous.

- Vous allez donc tous les exterminer, tout cela pour une femme.

- Vous grand prêtre, c’est une position superbe ; les croyants vous prônent, vous poussent, vous soutiennent et vous me bénissez pour une vie… Une vie de mort !

En ce moment, un cor sonnait au loin et je me montais sur mon char de combat en disant :

- Pour une vie… Une vie de mort !

- Mais tenez… Quand on parle du loup on en voit la queue.

- Où est la mort dit le grand prêtre.

- Tenez… Ce petit homme, là-bas un émissaire du roi de UR.

Arrivant à son niveau, d’un coup de glaive, sa tête voltigea dans les airs. C’était une chose effrayante, dont les hostilités venaient d’être funestes à l’émissaire. Le commencement des hostilités fut beaucoup plus légendaire qu’on ne le croit généralement. Et je parle ici d’une immense légende de nos gloires militaires avenir, dont le sang de l’émissaire avait écrit les premières pages de nos combats triomphant jusqu’à UR, le bruit triomphant de notre arrivée, qui déroula sur les chants de la mort à travers l’éblouissement de mon triomphe qui se noya en cri de terreur. On parle de légende, des récits qui endorment ou vous passionnent, des contes poétiques ou surnaturels, dont le scepticisme de cette époque avait essayé de faire table nette. C’est une légende guindée, roidie par l’empois ; mais cela restera toujours une légende. Et souvenons-nous aussi que Dracul le maître d’armes n’avait que 35 ans quand n’acquit Abraham fils d’un chef de la garde dans cette ville de UR. Dracul se hâta de rejoindre son char de guerre. À cet instant, le vent, qui continuait à souffler de plus en plus fort, apporta jusqu’à ses oreilles un bruit comme une rumeur lointaine, après avoir un court instant écouté.

- Je vous dirais une chose, qu’en fait d’honneur et de loyauté, tu n’as qu’à mettre le prix, pour que tes fidèles compagnons ne le soient plus, fidèles.

- Votre altesse et je vois que vous avez comme bouclier Debra.

- Vous seul pouvez me retirer de cette incertitude, qui est pour moi une délicieuse torture. Dois-je vous laisser vivre pour voir votre compagne succomber à ce poison, ou dois-je vous tuer et la laisser vous regarder perdre votre vie.

- Expliquez-vous ?

- Depuis quelques jours, mes conseillers semblent contraints et absorbés. Pendant les premières heures de cette bataille. Tout cela a changé hier, j’ai surpris une larme dans les yeux de votre amie ; alors tout émue je lui ai demandé « pourquoi ces larmes » pour réponse j’ai obtenu ceci « vous êtes déjà mort mais vous ne le savez pas ».

- Cela est étrange… Pourquoi être là et pas fuir !

- Quelquefois, je crains de ne pas avoir caché la douleur de mes sentiments pour la reine. La reine et ces pauvres femmes qui se refusent peut-être de se voir insuffisante à leurs bonheurs. Mais pourtant, des choses inexplicables ! Elles semblent non seulement se comprendre, mais aussi de partager leurs douleurs… Hier encore, cette catin me disait : « nous serions tous plus heureux de vous savoir mort »

- C’est ce que je me dis aussi, majesté ; mais qui est-elle ? Quelquefois j’imagine qu’un démon s’est glissé en vous, mais que voulez-vous ? Lorsque de saines raisons vous manquent, on finit par livrer des suppositions les plus insensées.

- Qui peut vouloir se mettre entre moi et mon épouse la reine que tu as convoitée, il y a environ deux mois.

- Moi, vous le savez.

- Allons, dit calmement le grand prêtre qui venait de nous rejoindre, attendez, j’en suis sûr, il y a quelque secret sans doute moins innocent à être parmi vous.

- Oui, dit le roi en regardant fixement le grand prêtre me pénétrer de sa dague dans mon flanc pour atteindre mon cœur. « Ce secret… Regarde ta douce et tendre amie mourir devant tes yeux », le roi avait enfoncé aussi sa dague dans la nuque et versa du poison dans la bouche de Debra. « Comme cela son cœur va battre moins rapidement et je te laisse tout faire pour la sauver maintenant ».

- Pourquoi, tu nous as trahis prêtre ? J’en appelle aux esprits de mes ancêtres. Esprit d’Amel (Alp), prend possession de mon corps, pour une vie éternelle et que je devienne une damnation. Que je puisse engendrer d’autres Algul (serviteur des vampires) en vidant de leur sang et qu’ils absorbent mon propre sang et cette malédiction se propage, que la soif de sang ne s’apaise jamais et que croît le nombre qui portera ce fardeau.

Tout à coup une rumeur formidable, apportée par une violente rafale de vent, ce bruit était si puissant, que les deux corps vus projeter l’un vers l’autre. Dans un dernier baiser Debra donnaient son dernier souffle de vie à Dracul et une goutte de sang. Après avoir aussi donné le dernier souffle de vie, je réapparus plus vivant et plus fort, que quelques heures après ma mort et je commençais à attaquer et tuer tout ce que je pouvais voir, la population se vidait au fur et à mesure que mes victimes se multipliaient, je trouvais le grand prêtre que j’embrochais, ce corps gorgé de sang, les habitants fuyaient en voyant avec horreur le sang s’écouler en abondance. Après être restée quelques moments pensifs, Sarah me pensait la tête, je cherchais Sasha du regard, lorsque quelqu’un me dit que dans la confusion il avait pu s’échapper avec un petit groupe.

- Monsieur Simon ! Cria une des connaissances de la Bpi, c’était ce cher recruteur pour son harem, vous voilà réveillé.

- Les voilà… Ils arrivent… Ils vont attaquer la bibliothèque.

- Qui cela ? S’écria le recruteur en se levant brusquement.

- Les personnes du raid, nous ne sommes que quarante ici en tout.

Les étudiantes et étudiants criaient d’effroi.

- Est-ce que cette attaque serait sérieuse, prenez-le et allez à la cafeteria sur le balcon avec trois autres otages et tirez-leur une balle dans la tête.

- J’ai une demande à faire, puis-je dialoguer par téléphone avec les personnes que j’aurais blessées.

- Sérieux, entendu mais dehors devant tout le monde.

Sur la terrasse de la cafeteria, j’allais passer mon dernier appel téléphonique.

- Allô, bonjour Thalia, je te téléphone pour te faire mes adieux et te dire quelques petites choses. Dans un premier temps je m’excuse du comportement que j’ai eu, je me savais malade et je te l’ai caché, je n’ai pas trop le temps, simplement une chose, je t’avais dit que ma famille était descendante de Vlad Dracul III. Je t’ai caché ma vraie identité, je suis Dracul et j’ai 7 000 ans. Soudain, alors que je mordis un des terroristes à la jugulaire, qui chancelait sous mon assaut… En se penchant en avant et s’affaissant, tout sanglant. Au même moment où retentissaient des tirs d’armes contre moi, c’était une chose effrayante, ces terroristes déchaîné et effrayé, dont les premières hostilités venaient de leurs êtres funestes.

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