Le Vampire de Belgrade

En refermant ce livre, la première chose que je me suis dit c'est : j'espère qu'il y aura une suite!

Ce livre à beau s'appeler Le Vampire De Bellgrade, ici ce n'est pas un vampire le personnage principal bien au contraire.

Le personnage principal, Vuk Kovasevic, est un soldat serbe qui combat les soldats bosniaques en 1995.

Bien que ce qu'il vit est dangereux et monstrueux il y a trouvé sa raison de vivre, il adore combattre et surtout tuer et il ne s'en cache pas.

Mais lors d'un affrontement il va découvrir que les humains ne sont pas les seuls monstres du coin et que les créatures imaginaires ne le sont peut être pas tant que ça.

Ici on n'est loin du cliché habituel du vampire ,créature romantique et éthérée qui cherche la compagnie des humains.

Non, le vampire est un monstre sans foi ni loi et la seule chose que l'on gagne à les approcher c'est la mort.

Vuk s'engage dans un combat sans merci contre ces créatures, juste pour le plaisir de tuer. Pour lui ce n'est pas une mission divine, loin de là, un homme telle que Vuk n'est pas franchement du genre hérospprêt à tout pour sauver l'humanité.

C'est un homme plutôt asocial, de toute façon peu de gens sont prêts à côtoyer un homme à la noirceur d'âme assumée telle que lui.

Jusqu'à sa rencontre avec Drago, un homme mystérieux qui combat les créatures telles que les vampires, il va alors avoir un fort impact sur l'avenir de Vuk.

Si vous êtes une âme sensible, qui n'aime pas les antihéros, l'humour noir ,passez votre chemin.

Mais si comme moi, vous n'aimez pas le politiquement correct, que vous aimez les personnages différents, qui font preuve d'un humour féroce et que vous n'avez pas peur de devenir ac"crocs" ce livre est fait pour vous.

Jean Luc Bizien (et oui, Vuk n'est pas le véritable auteur de ce livre, vous croyiez vraiment que c'était une auto biographie? ) signe un roman prenant qui donne sérieusement envie d'une suite.