Le Vampire du Grand Guignol

Un soir, Hubert, entrant dans la loge pour emmener Lili dîner, trouva l’appariteur à genoux devant elle, la bouche sur son sexe. Il ne fut pas particulièrement étonné, mais considéra que s’il faisait semblant de baiser sa partenaire en scène, il pouvait le faire en vrai dans la loge. Il n’était pas homme à se contenter de caresses respectueuses. L’initiative échappait à l’appariteur...

Lili se laissa culbuter par son partenaire sur une vieille banquette. Ils y trouvèrent chacun leur compte ; puis Hubert se releva. Au regard que lui jeta l’appariteur, Lili considéra qu’elle devait rester allongée sur la banquette encore un moment. Le pantalon baissé, le type exhibait un pieu hors du commun digne de pourfendre un vampire, mais surtout apte à bien distendre le vagin d’une femme. Lili en fit l’expérience avec force soupirs et gémissements. L’appariteur, enfoncé dans le ventre de son idole, n’aurait pas donné sa place pour un empire.

Après cet essai si bien transformé, tous trois recommencèrent tous les soirs. En gens de théâtre, ils avaient de l’imagination, et comme la banquette manquait de confort, au fil des soirées, ils déclinèrent toutes les possibilités de triolisme dans tous les coins du théâtre.

Au point qu’un soir, ayant choisi la scène pour leurs ébats, ils firent un tel barouf que le directeur descendit voir ce qui se passait. Et le trio se transforma en quatuor ! Lili était aux anges ; elle n’avait jamais été aussi bien baisée. Il faut dire que sa prestation d’actrice la mettait en condition chaque soir...