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En Provence, l’urbanisme et l’architecture sont marqués par l’influence du vent
Les beffrois et certains clochers provençaux, par exemple, présentent, à leur sommet, un campanile en fer forgé. Ces édifices finement ouvragés apparaissent en Provence au XVIe siècle. Ils renferment une cloche et ont été construits pour offrir au vent, et notamment au mistral, une moindre résistance. Ils sont souvent surmontés d’une girouette. (p. 28)
Afficher en entierLes oiseaux et le vent
L’une des zones les plus observées pour la migration des oiseaux est le détroit de Gibraltar, entre le cap Spartel et le cap Trafalgar. Par exemple, par vent d’est fort, les rapaces migrateurs, qui quittent le Maroc pour l’Europe, s’observent sur la côte ouest de la péninsule Tingitane, à partir de Larache et surtout au niveau du cap Spartel où leur concentration est fonction de la force du vent. En réalité, ils sont amenés sur la côte atlantique par un effet de dérive sur le continent, contre lequel ils ne paraissent pas lutter ; ensuite, ils rectifient leur trajectoire en longeant, vers l’est, la rive sud du détroit et ils volent d’autant plus bas que le vent est fort. Les cigognes qui, en automne, regagnent le Maroc, prennent, par fort vent d’ouest, une route est entre le cap Tarifa et Ceuta, alors que, par vent d’est, elles obliquent à l’ouest entre le même cap mais survolent la ville de Tanger. Le comportement des balbuzards pêcheurs s’apparente à celui des cigognes. (p. 74)
Afficher en entierLes premières régates très huppées rendirent célèbre le Solent : bras de mer entre l’Angleterre et l’île de Wight. Par beau temps, il apparaît comme un large fleuve paisible sur lequel naviguent des myriades de voiliers de toutes tailles, posés sur la mer comme autant d’oiseaux blancs. Cowes, la capitale de l’île, est certainement le port de plaisance le plus connu au monde. Il excelle depuis la fin du XIXe siècle dans l’organisation des régates et des rassemblements de voiliers de toutes sortes. L’histoire de Cowes est étroitement liée à celle du Royal Yacht Squadron dont le château et les terrasses, gardiens des grandes traditions navales de l’époque victorienne, dominent le Solent. La semaine des régates de Cowes est, à la fin du XIXe siècle, une manifestation fastueuse et mondaine. Les monarques d’Allemagne et d’Espagne, le tsar de toutes les Russies, le prince Albert, époux de la reine Victoria, s’affrontent sous l’œil attentif de la reine, depuis les jardins d’Osborne House où elle passe, pendant quarante ans, les vacances d’été. (p. 15)
Afficher en entierL’énergie du vent et la marine à voile
La navigation à voile est, en effet, connue depuis la Préhistoire. La preuve en est la découverte, sur les côtes maghrébines et aussi à l’intérieur des terres, d’éclats, mais aussi d’outils (hachettes en obsidienne) provenant des coulées volcaniques de l’île de Pantelleria, située dans le canal de Sicile ! Certes on peut toujours penser que nos ancêtres ont atteint cette île isolée et de faible superficie à la force des rames mais il est plus probable qu’ils ont utilisé des radeaux ou des pirogues équipés d’une voile pour y accoster. (p. 11)
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