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Le "Ventre de Paris", bien sûr, ce sont des descriptions, interminables et splendides... comme l'ont bien fait remarquer les autres commentateurs. Grâce au talent de Zola, on y est, aux Halles de Paris vers 1873, univers foisonnant jusqu'à l'écoeurement... Mais le "Ventre", c'est aussi une histoire, terrible, terrifiante... et des personnages, détestables, abominables... C'est Zola, c'est ENORME...
Afficher en entierAvec Germinal, La Bête Humaine,Nana, l'Assommoir et Au bonheur des dames, je pensais avoir lu les meilleurs oeuvres des Rougon-Macquart.Mais je me suis complétement trompée!J'ai été encore une fois transportée par une écriture bluffante, des descriptions magnifiques et des personnages plus authentiques les uns des autres. Je me suis balladée dans les rues de Paris, j'ai humé les mets divers et variés des Halles, j'ai été ébranlée par l'intrigue et la juxtaposition sociale entre les "Maigres" et les "Gras". C'est sublime, réaliste et exquis!
Afficher en entierLe scénario au final bien mince du Ventre de Paris, la lutte entre les « gras » et les « maigres », l’histoire d’une révolution avortée, semble n’être que le prétexte pour une description des Halles de Paris : ses marchés, ses denrées, son organisation, son fonctionnement, son ambiance, ses odeurs, ses horreurs, ses figures, ses ragots, ses inimitiés, sa violence... Zola nous gratifie de descriptions savoureuses en très hautes définitions qui font appel à nos cinq sens : l’odorat n’étant pas le moindre. La caméra de Zola nous permet d’explorer le temps : de découvrir un temps désormais révolu, d’y être transporté, d’y vivre, d’y ressentir toutes les émotions, les bonheurs mais aussi et surtout les écœurements, les jalousies, les traitrises et les dégouts !!
Zola aura dû réaliser un travail d’immersion considérable pour parvenir à cet extraordinaire niveau de détail et de pertinence là !! Leitmotiv propre au naturalisme : oui, le milieu dans lequel l’homme vit a une influence sur sa nature !!
Afficher en entierUn bon livre de Zola, bien que les descriptions de nourriture soient beaucoup trop présentes, et en deviennent écoeurantes.
Afficher en entierC'est justement le but de ces descriptions de bouffes . Dégoûter, rendre malade alors qu'il y a tant de gens qui crèvent la dalle. De voir toute cette bourgeoisie se repaître au détriment des autres. Comme quoi, elles font toujours mouche et ce même des années après ! J'aime mon Zola :p
Afficher en entierJ'ai lu ce livre pour le lycée, et j'avoue que j'appréhendais le style de Zola. Finalement c'est un bon classique avec une histoire à laquelle on arrive à accrocher. J'ai eu un peu de mal avec les passages descriptifs des Halles mais j'ai apprécié le roman dans son ensemble.
A lire pour la culture.
Afficher en entierC'est bien dommage que, de Zola, on ne retient que Germinal et l’Assommoir.
Ce tome là, vaut aussi le détour.
A aucun moment, les descriptions sont lourdes et en trop. AU contraire, elles accompagnent l'intrigue.
Zola est vraiment un grand peintre de l'écriture réaliste.
Afficher en entierSi au début j'avais peur de tomber sur un livre difficile à lire, avec une écriture dense et lourde ... je dois dire que j'ai été agréablement surprise !
J'ai trouvé l'écriture de Zola plutôt fluide et relativement facile à comprendre.
Les descriptions nous transporte totalement, à travers les pages l'on découvre le quartier des Halles, l'on peut se représenter les personnages et l'on peut même voir les étalages !
Zola plonge Florent, un "maigre", dans l'univers "gras" des Halles et nous dépeint son histoire. La découverte et l'évolution des personnages est assez intéressante mais l'histoire en elle-même ne regorge pas d'action et la fin n'a rien de surprenant !
A travers cette histoire c'est aussi une critique de sa société et de son époque que nous livre Zola. Cette dimension m'a aussi beaucoup plu !
En résumer je conseille vraiment ce livre !
Afficher en entierTout d'abord, j'ai été ravie de retrouver Claude, qui est le personnage principal de mon tome de la saga préféré, "l’œuvre", que j'avais lu avant.
J'ai également apprécié Florent, un personnage altruiste comme il y en a peu dans la saga.
"Le Ventre de Paris" est riche d'enseignements et dépeint très bien la société. Dommage que les comportements que Zola dénonce soient encore totalement d'actualité...
Afficher en entierZola nous plonge dans l'univers des Halles, étale devant nos yeux les rangées débordantes de nourriture qui engraissent Paris, ce même Paris qui rejette Florent, pauvre garçon qui n'a pas eu de chance. Car il n'y a pas de place pour un être aussi doux que lui parmi les sournois, un maigre parmi les gros.
Les personnages sont surprenants de vérité, on vit avec eux, on ne peut que les suivre dans leurs faits ou leurs méfaits, qu'ils soient bons ou malveillants.
Enfin, on y découvre la société parisienne du second Empire, une société pourrie et mauvaise, qui n'est pas totalement différente de celle d'aujourd'hui au final.
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