Ajouter une description
Liste des descriptions
Parti en guerre contre les Turcs, le vicomte Médard de Terralba est fendu en deux par un boulet de canon. Néanmoins, sa moitié droite survit.
De retour sur ses terres, elle va se montrer d’une odieuse cruauté, faisant régner la terreur chez les habitants. Mais voici que l’autre moitié fait son apparition au pays…
Le vicomte pourfendu est une œuvre inépuisable, où la réflexion sur l’incomplétude de l’homme ne prend jamais le pas sur l’humour et les plaisirs de la narration.
Le vicomte pourfendu fait partie de la trilogie Nos ancêtres, qui comprend également Le baron perché et Le chevalier inexistant.
Afficher en entierAvec le Vicomte pourfendu, Italo Calvino ouvre sa trilogie héraldique Nos Ancêtres, qui caractérise, avec les deux opus suivant, le Baron perché et le Chevalier inexistant, la période fantastique de l’auteur italien. Il y propose une fable manichéenne sur les deux penchants primordiaux de l’humanité : le bien et le mal. Disséquant littéralement un homme pour observer son bon et son mauvais côté, Italo Calvino fait surgir une morale tout en cynisme, qui rappelle que la bonté incarnée ne saurait être un homme parfait… Et que la bonté parfaite est, comme la méchanceté pure, inhumaine.
Afficher en entierAu cours d’une bataille contre les Turcs, Médard de Terralba, chevalier génois, est coupé en deux par un boulet de canon. Ses deux moitiés continuent de vivre séparément, l’une faisant le bien, l’autre mutilant tout sur son passage.
Ce conte est pétri d’humour et de cynisme. Le monde imaginaire de Calvino où des doigts coupés indiquent la route à suivre, où les lépreux vivent heureux a pourtant toutes les couleurs du réel. Et Le Vicomte pourfendu prouve avec brio que la vertu comme la perversité absolues sont également inhumaines.
Afficher en entier