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On lui demanda de répondre à toutes sortes de questions, pour quelle raison il éprouvait le besoin de faire exploser les choses et les gens, et si par hasard il avait connaissance d'éventuelles origines africaines dans sa famille. Allan répondit qu'il y avait une grande différence entre faire exploser les choses et faire exploser les gens. S'il pouvait, à l'aide d'un baton de dynamite, pulvériser une pierre sur son chemin, cela lui procurait une certaine satisfaction, en revanche si c'était une personne qui se trouvait sur son chemin, il trouvait plus simple de lui demander de se pousser un peu. Le professeur Lundborg n'était-il pas de cet avis ?
Afficher en entierAllan avait appris tout jeune à se méfier des gens qui refusent un coup à boire. Il devait avoir à peine six ans quand son père lui avait posé une main sur l'épaule et lui avait dit : « Mon fils, méfie-toi des prêtres, et des gens qui ne boivent pas d'alcool. Les pires de tous sont les prêtres qui ne boivent pas d'alcool. »
Afficher en entier« — Monsieur, c'est à propos du président Roosevelt.
— Oui, qu'est-ce qu'il a, le vieux bouc ? gloussa le vice-président.
— Il est mort, monsieur.
[...]
Même s'il semble improbable de redevenir sobre comme un chameau en une seconde après avoir ingurgité un litre de tequila, c'est pourtant ce qui arriva à Harry Truman. »
Afficher en entier<< Ceux qui ne savent raconter que la vérité ne méritent pas qu'on les écoute. >>
Afficher en entierAllan félicita Herbert d'avoir si bien joué son rôle et celui-ci rougit sous le compliment tout en minimisant son mérite. Il dit avec modestie qu'il n'était pas difficile de se faire passer pour un idiot quand on l'était réellement. Allan n'était pas d'accord avec son ami, parce que tous les imbéciles qu'il avait rencontrés dans sa vie essayaient de se faire passer pour le contraire.
Afficher en entier(partie 2)Spoiler(cliquez pour révéler)Vous l'avez amené ici ?
- Eh oui !
- Il y a autre chose que je devrais savoir ?
- oui, peut-être faut-il que je te dise que nous avons tués deux autres gangsters en route, des copains de celui qui est à l'intérieur à moitié mort seulement. Ils s'entêtent tous à essayer de récupérer les cinquante millions de couronnes qui sont tombés entre nos mains par hasard.
- Cinquante millions ?
- Cinquante millions. Moins quelques frais de fonctionnement. Entre autres, l'achat du car que tu vois là.
- Pourquoi est-ce que vous voyagé en car ?
- Parce que nous transportons un éléphant.
- Un éléphant ?
- D'Asie
- Un éléphant?
- Un éléphant.
Bosse fit une pause avant de demander :
- L'éléphant aussi a été volé ?
- Non, je ne dirais pas ça.
Bosse fit encore une pause. Puis il dit :
- Poulet grillé et pomme de terre sautées pour le diner. Ca vous va ?
Afficher en entierUne lavette et un parasite, se dit Allan, en guerre contre un imbécile, un incapable et une demi-portion, doté du QI d'une vache à lait. Entre les deux, une vipère qui se soûle à la luqieur de banane.
Afficher en entierAllan dut admettre que la frontière entre la folie et le génie était parfois aussi fine qu'un cheveu de nourrisson.
Afficher en entier- La vengeance ne sert à rien, le sermona Allan. Il en est de la vengance comme de la politique. L'une mène à l'autre et le mauvais conduit au pire qui aboutit en fin de compte à l'intolérable.
Afficher en entierCette résolution prise, il raconta au petit homme ce qu'il arriverait à sa femme, à son enfant, à sa maison et à lui-même s'il racontait à la police où à qui que soit d'autre ce qui venait de se passer.
Le petit homme n'avait ni femme ni enfant, mais il avait très envie de conserver ses oreilles et ses organes génitaux dans un état acceptable. Il jura donc sur son honneur de cheminot qu'il ne soufflerait pas un mot à qui que ce soit.
Il réussit à tenir sa promesse jusqu'au lendemain.
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