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Je me retourne et ne rencontre que les draps froids imprégnés de son odeur. J'enfouis ma tête dans la douceur de son oreiller, mais ma joue rencontre une forme rêche. J'ouvre un œil, puis deux, les frotte et avise un Post-it rose fluo :
Je ne peux pas.
Pardonne-moi.
Je m'assieds vivement sur le lit, le Post-it rose à la main. Mutique. Statique. Jusqu'à ce qu'une souffle douloureux sorte du plus profond de mon corps et qu'un déchirement se fasse entendre à travers la chambre qui abrite désormais ma souffrance et mon incompréhension. Des larmes se mettent à dévaler mes joues et des tremblements prennent mon corps en otage.
Afficher en entierIl est l'homme d'une seule femme. Il est l'homme d'une seule vie. Il est mien depuis ce premier jour lorsque j'ai frappé à sa porte. Il n'a jamais cessé d'être mien, même lorsque j'ai cru le détester de toutes mes forces
Afficher en entierLa sonnerie de mon téléphone vient me sortir de ma torpeur. Je grogne, puis essuie le filet de bave qui est en train de couler.
Ben non, je ne suis pas parfaite ! Ni la seule à baver !
Afficher en entier...Lorsque la porte de la salle de bains - transformée en salle de plaisirs - s'ouvre brusquement, me foutant une trouille terrible.
La scène se déroule comme au ralenti... Ma mère se trouve sur le pas de la porte. De peur, ma main parcourue d'un spasme envoie Duck à travers la pièce tandis que je pousse un cris terrifiant. Le canard, toujours en mode vibration, tombe aux pieds de ma mère. Ses yeux se baissent sur l'animal jaune, s'écarquillent.
Afficher en entierCe garçon si sexy préfère passer sa pause déjeuner avec moi plutôt qu’avec ses copains. Il attire les regards féminins, et moi, par la même occasion, je m’attire les foudres de ses adoratrices. Il pourrait être avec une fille tellement plus jolie que moi. Je ne comprends pas ce qu’il me trouve. Je suis maladroite au possible, banale, je n’ai pas beaucoup d’expérience dans l’intimité – pas sûr qu’il le découvre – et je n’aime pas la musique qu’il écoute – merci frangin de m’en avoir dégoûtée. Après tout, ne dit-on pas que les opposés s’attirent ? Je me rassure comme je peux. Je sais que je lui fais de l’effet. J’en ai eu la preuve dans sa cuisine avant que Matt et Alex débarquent. Mais joue-t-il simplement avec moi ? Ou veut-il plus ? Je ne sais pas trop si j’arriverai à lui résister même s’il ne fait que jouer avec moi. Accro, moi ? Énormément !
– Ça te va ?
– C’est très bien, réponds-je en lui adressant un sourire. Il a l’air tout à coup peu sûr de lui.
– Je n’ai pas réfléchi sur le moment, mais si tu préfères aller ailleurs…
– Emmett, c’est vraiment très bien et puis on aurait tort de se priver du beau temps. Il me décoche un grand sourire. Les papillons reviennent en force dans mon ventre. Nous croquons dans nos sandwichs avec faim. Son regard ne quitte pas le mien. Il est si joyeux à cet instant, si plein de vie et de… désir. Oui, cet homme me désire réellement. Je n’en reviens pas. Il m’offre un autre de ses sourires en coin que j’aime tant, comme s’il avait deviné le cours de mes pensées. Il se penche vers moi, frotte son nez dans mon cou. Des frissons me parcourent l’échine, il dépose un baiser sur mon pouls palpitant, puis remonte vers ma bouche, son nez me caressant dans sa lente ascension.
– Pourquoi vous êtes là ? Nous grognons à l’unisson en entendant la voix de Tess. Ses lèvres étaient à un chouia des miennes…
– Vous faites bande à part, ou quoi ? reprend-elle contrariée et pas du tout gênée d’avoir interrompu un moment important pour Emmett et moi, si tant est qu’elle s’en soit vraiment aperçue…
– On profite du beau temps, réplique ma gueule de fauve.
– Vous auriez pu nous prévenir…
Afficher en entierIl s’installe sur le bord de mon lit. Sa proximité m’électrise.
– Oui.
– Tu ne m’as pas classée dans la catégorie « folle à lier » ?
– Non, juste dans la catégorie « maladroite, rafraîchissante et gourmande ».
– Gourmande ?! Ce n’est pas un truc à dire à une fille, monsieur le fauve.
– Pourquoi ?
– Ça signifie qu’elle est enrobée. Au lieu de balancer un « Oh, comme tu as du gras au bide », les gens disent « Oh, comme tu es gourmande ». Plus politiquement correct, tu vois ?
– Tu n’es pas enrobée.
– Je ne suis pas filiforme non plus !
– Heureusement !
Afficher en entierTu seras toujours dans mon cœur. La femme de ma vie. À jamais.
Afficher en entier« Tu es mon amour perdu,
Mon amour impossible,
Mon bonheur, ma faille,
Ma divine… »
Afficher en entierJe balance mon bras sur mes yeux. Je vais tuer le soleil ! Qu’est-ce qu’il a à se lever aussi tôt ?! Il y en a qui essaient de dormir !
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