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Le Voleur



Description ajoutée par nessah 2011-10-10T15:32:01+02:00

Résumé

Nous sommes à la veille de 1900, au moment où décadentisme et anarchie se donnent la main pour conduire le siècle à sa fin. Georges Randal, un jeune homme de bonne famille, orphelin ruiné par son oncle indélicat, lorsque le temps est venu de prendre une situation, décide de se faire voleur. Pourquoi ? Comme ça . Pour rien . Pour dire non à la société, à la bourgeoisie, à l'ordre, aux socialistes qui se trémoussent sur l'estrade et aux moralistes qui tirent la chasse d'eau des larmoiements humanitaires.

En somme, Randal, en bon nihiliste, dit non à tout et aux voleurs eux-mêmes : "Je fais un sale métier, c'est vrai; mais j'ai une excuse : je le fais salement." Pas tout à fait. Car il y a chez notre voleur un peu du dandy baudelairien, un peu d'Arsène Lupin mâtiné de Jarry et d'Alphonse Allais. Et un goût intact, presque virginal, de la révolte, un coeur sensible et bon, "trop bien battant, disait Breton, pour ne pas heurter en tous sens les parois de la cage".

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Classement en biblio - 13 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-10-18T20:08:02+02:00

Ah ! Si les détroussés des entreprises financières, les victimes de l'arbitraire gouvernemental avaient pris le parti d'agir contre les auteurs, en chair et en os, de leurs misères, il n'y aurait pas eu, après ce désastre, cette iniquité, et cette infamie après cette ruine. La vendetta n'est pas toujours une mauvaise chose, après tout, ni même une chose immorale ; et devant l'approbation universelle qui aurait salué, par exemple, l'exécution d'un forban de l'agio, le maquis serait devenu inutile... Mais ce sont les institutions, aujourd'hui, qui sont coupables de tout ; on a oublié qu'elles n'existent que par les hommes. Et plus personne n'est responsable, nulle part, ni en politique ni ailleurs...

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par ludwigjeansebastien 2023-08-25T22:28:19+02:00
Bronze

Au tout début de l’autre siècle, George Randal, jeune homme de bonne famille et orphelin ruiné par un oncle indélicat, décide de devenir voleur professionnel. Dès sa première tentative, il réussit un coup énorme en dérobant 400 000 francs de bijoux et de valeurs diverses en forçant le secrétaire de Madame de Montareuil, sans la moindre effraction grâce à la complicité d’une servante. Son oncle, qui avait organisé le mariage de sa fille Charlotte avec le fils Montareuil, débauché notoire, annule sa promesse à cause de la ruine de la famille. Bientôt, Georges séduit Charlotte qui se retrouve vite enceinte. Conséquence immédiate : l’oncle la chasse de chez lui. Un ami de notre voleur, Issacar, homme d’affaires israélite un peu louche, emprunte 20 000 francs à Georges pour les placer dans une affaire au Congo avant de lui faire rencontrer un industriel belge qui se vante sottement de garder toute sa fortune chez lui dans un coffre-fort scellé dans un mur de son bureau. Avec l’aide de son premier complice, un jeune voyou blond appelé « Roger-la-honte », le cambriolage de l’homme d’affaire imprudent ne sera qu’un jeu d’enfant pour Georges…

« Le voleur » est un roman à thème ou à « message » datant de 1898. Le lecteur peut à juste titre se poser la question de l’intérêt de le lire encore à notre époque, plus d’un siècle plus tard. Certains considèrent cet opus comme un « classique », autant dire un livre qui peut se lire avec plaisir ou intérêt à n’importe quelle époque. Il semblerait que ce ne soit que très partiellement le cas. L’intrigue basée sur une suite de vols et de cambriolages divers n’est pas d’une grande originalité. Elle ne sert d’ailleurs que de prétexte à l’auteur pour exposer ses théories. Le style de l’écrivain n’est ni particulièrement fluide ni extrêmement vivant en dépit de fort nombreux dialogues. En effet, tout est ralenti dans ce pavé de plus de 500 pages par de longs développements politico-sociaux plus ou moins indigestes, même s’ils reposent sur des observations souvent fort pertinentes des réalités sociales. De ce point de vue, l’ouvrage est profondément ancré dans une époque marquée par l’anarchisme et l’anarcho-syndicalisme. Toute la société repose sur le vol. Et les voleurs en col blanc, les escrocs boursicotiers et autres politiciens corrompus ne restent pas moins redoutables que les apaches à casquettes et rouflaquettes. L’ennui, c’est que tout cela implique le recours aux « actions » violentes de type « Ravachol » ou « Bande à Bonnot » qui a discrédité toutes ces théories pour longtemps. Darien se pose en moraliste et en censeur d’une société à la dérive, pétrie d’hypocrisie, de faux semblants, de fausses valeurs et de fausse démocratie. Sur ces points, l’avenir lui a malheureusement donné raison. On ne partagera pas forcément toutes ses positions violemment anti-cléricales, anti-capitalistes et anti-sociales de l’auteur (médecins, juges, flics, politiciens ou bourgeois en prennent tous pour leur grade). Le côté « Don Juan » irrésistible du jeune héros, avatar de l’auteur, est aussi agaçant que peu vraisemblable. Sans parler des idées un brin machistes sur la sottise et la vénalité de la gent féminine, elles datent tellement qu’elles en sont devenues inaudibles. D’où cette impression mitigée…

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Commentaire ajouté par steka 2012-05-24T01:21:04+02:00
Or

Georges Darien ne se faisait guère d'illusion sur l'égalité en cette fin du XIXème siècle; comme il était du genre combatif, il écrivit cet extraordinaire portrait de la bourgeoisie française et de ses moeurs. Pour n'être pas en reste, il y propose une méthodologie pour ne pas finir "victime" en des temps si mensongers et falsificateurs de la réalité. Toute ressemblance avec des personnages ou des situations actuelles ne serait donc qu'un pur hasard ... C'est d'ailleurs certainement pour cette raison que " LE VOLEUR" est totalement absent de tous les manuels scolaires!

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Commentaire ajouté par alicebluejune 2012-02-10T20:30:55+01:00
Lu aussi

Un livre que j'ai du lire pour le lycée. L'histoire en elle mêle plutôt intéressante mais trop de personnage en même temps de qui nous fait oublier qui ils sont. De nombreux passages de lenteur notamment des discours politiques de l'époque.

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Commentaire ajouté par Blonde-mais-intelligente 2012-02-07T01:30:53+01:00
Bronze

Un livre selon moi avec un incipit qui donne mais un peu long. Ce livre est plus qu'un ouvrage naturaliste avec ces longues descriptions mais un livre tendant a changer les moeurs et a faire réfléchir, avec beaucoup de questionnement sur l'étique, la psychologie...

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Date de sortie

Le Voleur

  • France : 1986-01-01 - Poche (Français)

Activité récente

KrisMos l'ajoute dans sa biblio or
2017-02-24T19:02:52+01:00

Les chiffres

lecteurs 13
Commentaires 4
extraits 3
Evaluations 3
Note globale 7.33 / 10

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