Ajouter un extrait
Liste des extraits
— C’est le syndrome de Stockholm, mama ?
— Non, je pense que c’est un amour naissant, vita mia. Après tout, l’amour est un peu fou. Autrement, ce n’est pas de l’amour mais une simple passade.
— Il faut donc être fou pour tomber amoureux ?
— Bien sûr. Tomber amoureux, par définition, c’est devenir fou de quelqu’un.
Afficher en entierLa vérité est impitoyable. Elle vous déchire en deux, vous plonge le visage dans la boue. Elle vous oblige à regarder la réalité en face et à l’assumer. À sentir le véritable poids du monde dans lequel vous vivez.
Afficher en entier– Némésis est mon animal totem. C’est elle qui a attiré Narcisse vers l’étang où il a vu son reflet et où il est mort de vanité. La fierté est une terrible affection.
Afficher en entier« Chaque fois que je suis présentée aux pairs de Wolfe, j’invente une histoire différente pour sa prétendue demande en mariage.
« Il a perdu ses mots, et tout à coup il s’est mis à zézayer. Il a dû écrire sa proposition, et même là, il y avait quelques fautes de grammaire. C’était tellement adorable. »
« C’était si romantique. Il a demandé ma main à mon père, à l’ancienne, et j’étais si touchée quand il s’est mis à pleurer parce que j’avais dit “oui”. Il sanglotait, en fait, pas vrai, Wolfey ? Enfin, un Xanax et une piña colada, et tout était rentré dans l’ordre. Ah non, je n’aurais jamais imaginé que c’était le cocktail préféré de mon futur époux. »
« Je suis tellement excitée d’épouser un sénateur. J’ai toujours voulu visiter Washington DC. Saviez-vous que Nirvana venait de Washington ? Oh, pardon, chéri, ce n’est pas le même Washington, si ? »
Je suis intarissable. Même quand Wolfe passe de légèrement agacé à carrément furieux, et que je vois au tressautement du nerf de sa mâchoire qu’il va m’apprendre la vie sitôt qu’on se retrouvera seuls, je continue à déblatérer mes idioties, sachant qu’elles vont l’embarrasser. Et lui – parfait gentleman en public – continue à pouffer doucement et à prendre le relais, tout en s’arrangeant pour rediriger la conversation vers le travail et les élections à venir. »
Afficher en entier« – Je vous manquais ? demande-t-il d’un ton plat en passant près de moi pour entrer tranquillement dans sa chambre.
Je lâche un rire craintif en comprenant qu’il risque de remarquer le cadre cassé et tombé face au sol que j’ai renversé dans ma fuite, ainsi que les vêtements ruinés qui l’attendent dans son dressing. À la seconde où il me tourne le dos, je me dirige dehors sur la pointe des pieds.
La mise en garde ne se fait pas attendre.
– N’y pensez même pas. »
Afficher en entier« Je me caresse le menton d’un air songeur, en lui renvoyant le même ton sarcastique. Je connais mon instant de triomphe quand son regard suit le mouvement de mes doigts, pour découvrir que sa bague de fiançailles n’y est pas.
– Je retire ce que j’ai dit. Vous avez quand même du cran. Alors certes, je pourrais vous briser aussi facilement qu’un os de poulet… dit-il, un sourire fier aux lèvres. N’empêche que le cran est bel et bien là.
– Eh bien, merci pour le compliment. Comme vous le savez, rien n’a plus de valeur à mes yeux que l’opinion que vous avez de moi. Ça et, peut-être, la terre que j’ai sous les ongles.
– Francesca… »
Afficher en entier"Je sens ses bras m'envelopper lentement tandis qu'il accepte ma reddition, ouvre les portes et autorise mon armée, blessée et affamée, à se réfugier dans son royaume"
Afficher en entierÊtre en vie sans toutefois vivre réellement, c'est une terrible malédiction.
Afficher en entier« Je suis en train de négocier ma liberté de coucher à droite et à gauche quand, en réalité, je suis plus vierge qu’une nonne. »
Afficher en entierVous savez comment j’ai su que vous n’étiez pas Angelo quand on s’est embrassés ? Pas à cause de votre taille ou de votre odeur. Mais parce que vous aviez un goût de cendre. De trahison. Vous, sénateur Keaton, vous avez le goût amer et froid du poison.
Afficher en entier