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Commentaire ajouté par Lireunepassion29 2016-04-24T18:14:04+02:00
Argent

http://lireunepassion.blogspot.fr/2016/04/le-voleur-de-cur-rawia-arroum.html

Lorsque j'ai vu à Montreuil que l'auteure sortait un nouveau roman, je dois avouer que j'ai été très vite intriguée. J'avais adoré son premier livre, et son imagination débordante m'avait très surprise. De ce fait, j'étais pressée de retrouver sa plume. Si au début, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'univers, la seconde partie a remonté tout ça et au final, j'ai enchaîné les pages sans trop m'en rendre compte.

Dylan vit dans un monde où la magie et la musique de font qu'un. Dès leur naissance, les bébés se voient baptisés dans la rivière Harmonie, qui leur transmet leur don de musique. Tous, sauf Dylan. Lui est simplement un humain, qui n'arrive absolument pas à communier avec son instrument, qui reste vide et mort à toute approche. Pour lui, un être humain peut tout à fait vivre sans son don, il en est la preuve vivante. Ce qui n'est du goût de personne. Il est le seul à être ainsi, et il doit cacher sa condition, au risque d'être rejeté. Et comme si ça ne suffisait pas, il est amoureux. L'amour est aussi un peu prohibé ou plutôt pas utile dans la vie qu'ils mènent tous. Oui mais voilà, il n'est pas seulement amoureux. Il est amoureux d'une fille du clan adverse, les Classique. Autant dire que sa famille de Hard n'accepte pas du tout ce choix. Mais lorsque des événements assez troublants commencent à arriver, l'amour doit être mis en second plan, et il va devoir se rendre sur une autre île, en compagnie de son père, pour essayer de tout arranger.

Comme je le disais plus haut, j'ai eu vraiment du mal à m'immerger dans ce roman, du moins au début. J'avais du mal à m'imaginer que ces instruments puissent être vivants, aient un cœur en eux et puissent être autant en harmonie avec leurs propriétaires. J'avais du mal à me faire une image dans ma tête, de ce fait, je n'arrivais pas du tout à comprendre ce que voulait nous expliquer l'auteure. Et pourtant, elle prend vraiment le temps de nous expliquer l'univers qu'elle a créer, à travers les pensées de Dylan.

D'ailleurs, même si je ne me suis pas vraiment attachée à lui, il n'empêche que j'ai bien aimé son personnage. Il ne prend rien au sérieux (ou presque), a beaucoup d'humour et prend sa vie comme elle vient. Il est constamment dans l'auto-dérision et c'est vrai qu'à certains moments, cela m'a agacée. Mais je pense que ce qui fait que je ne me sois pas attachée à lui, c'est le fait que je n'ai vraiment pas compris certains de ses choix, son comportement dans certaines situations. Ça ne me paraissait pas très crédible, mais surtout cela faisait dégager de lui une immaturité qui ne lui allait pas. Parce que derrière sa façon d'être, on sent son mal-être, on voit comme lui que sa famille le met pas mal à part, qu'il n'est pas aimé comme il le voudrait, et cela forge un caractère, c'est certain. Et en quelque sorte, ça rend les gens plus matures. Même si dans la seconde partie il le paraissait plus, dans la première, je le trouvais un peu gamin, malheureusement.

Cependant, j'ai vraiment adoré sa relation avec Kana, la jeune femme qu'il aime. Elle est un peu son opposé, mais c'est justement ça qui les caractérise : leurs différents qui les soudent malgré tout. Elle aussi est un peu malheureuse, et c'est ce point commun qui les a en quelque sorte réunis. On ressent leur amour profond, et cette relation est vraiment très belle et douce. Elle apporte beaucoup au récit, même si évidemment, par la suite, elle s'efface pour laisser place à la vraie intrigue.

Quant à Ethan, son meilleur ami, j'ai beaucoup aimé son personnage. Il est un peu hors du temps, il faut le dire. Il a perdu sa famille très tôt, et s'est donc retrouvé orphelin et a dû se débrouiller seul trop rapidement. Ce qui fait qu'il est devenu adulte, alors qu'il n'était encore qu'un enfant. De ce fait, et même s'ils sont très amis, on sent une différence de maturité entre les deux, mais qui malgré tout, se complète bien. D'autant plus que leur amitié est assez ambiguë, ce qui la rend très belle.

Pour ce qui est de l'intrigue, je dois dire que j'ai vraiment été prise dans le roman à partir du moment où Dylan doit rejoindre Orgue. La première partie était pour moi trop lente, et c'est sans doute pour cela que j'ai eu plus de mal. Mais une fois qu'on est vraiment dans l'action, les pages défilent sans s'en rendre vraiment compte ! Et bon, j'ai l'impression que j'ai un flair qui s'améliore à chaque lecture, parce que LA grosse révélation de la fin, je l'avais en quelques sortes devinée. Eh oui... Il y a des signes et des indices qui ne trompent pas, je dois dire ! Cependant, ça ne m'a pas gâché la surprise d'en apprendre plus, même si je trouve que cette fameuse révélation, le nœud de l'intrigue, est un peu rapide à mon goût, et aurait mérité un peu plus de pages (mais ça, c'est parce que je suis gourmande!).

Quant à la plume de l'auteure. Eh bien je dois avouer que si déjà elle m'avait plu avec son premier roman, ici, elle m'a encore plus bluffée. On la sent plus libre, plus vivante, plus poétique et plus incisive. Elle a pris énormément d'expérience, et à travers ses mots, on comprend aussi que la musique a une grande part dans sa vie, qu'elle retranscrit avec douceur et émotion ici.

Je voulais aussi parler de la fin. En elle-même, elle est très bien et bien amenée, mais c'est vrai que d'habitude, je ne suis pas totalement fan des fins ouvertes. Donc comme vous l'avez deviné, et même si elle se suffit à elle-même et ne demande pas forcément une suite, on se pose encore quelques questions, auxquelles on aimerait avoir des réponses. Rien de bien méchant, mais j'aime savoir ce que deviennent les personnages avec qui j'ai passé quelques heures de lecture et que j'ai apprécié suivre. Peut-être qu'un jour nous aurons quelques réponses...

En résumé, si le début m'a paru assez long à se mettre en place, la suite m'a totalement alpaguée et j'ai passé un très bon moment de lecture ! Même s'il est vrai que je n'ai pas su m'attacher à Dylan, parce que certains de ses comportements m'étaient incompréhensibles et un peu immatures, j'ai cependant beaucoup aimé découvrir cet univers et la façon qu'a eu l'auteure de parler de musique avec autant de simplicité et de cœur.

* Je remercie Camille et Michel Lafon pour leur confiance ! *

Justine P.

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Commentaire ajouté par Sabrinaduhavre 2016-05-01T14:18:39+02:00
Argent

J'ai bien aimé ce roman.

Si je devais ne donner qu'un mot pour le qualifier, ce serait Original.

Dans un futur plus ou moins proche, nous découvrons que tout a changé.

Une rivière mystérieuse et magique a créé un nouveau monde dans lequel des tribus se livrent bataille à coup de musiques guerrières.

Chacun a un instrument vivant lié à sa vie sauf Dylan, jeune homme qui n'en fait qu'à sa tête et vit son amour avec Kana.

D'étranges phénomènes vont se passer et remettre en question les projets de Dylan.

Il va devoir partir en guerre.

C'est une histoire incroyable, complètement nouvelle dans le paysage littéraire.

La trouvaille des instruments "mélo-âmes" est inédite et vraiment bien pensée.

L'auteur arrive à créer un univers logique et très intéressant.

On ne s'ennuie pas une seconde, il se passe de nombreux événements troublants qui font que le suspense est présent du début à la fin.

J'ai également beaucoup aimé les personnages comme Kana et Ethan : joyeux, optimistes, loyaux, drôles.

Ils apportent un vrai plus qui contrebalance avec la noirceur qu'on peut trouver dans ce livre.

Ainsi, l'histoire devient de plus en plus sombre, cruelle voire trash au fil des pages.

On ne sait jusqu'où s'arrêteront tous ces drames.

J'avoue que par moments, je trouvais l'intrigue trop longue à se mettre en place, les révélations arrivent vraiment à la toute fin.

Et cette fin est forcément à l'image du roman : inédite et un petit peu compliquée aussi.

Pour conclure, c'est un bon roman inédit, plein de suspense et dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde.

Personnellement, j'aurais aimé que ce soit plus une dystopie, de la sf que de la fantasy mais ça m'a changé de mes lectures habituelles.

Un grand merci à Camille et aux Editions Michel Lafon pour ce partenariat.

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Commentaire ajouté par apriltheseven 2016-05-03T15:44:57+02:00
Lu aussi

Merci aux Éditions Michel Lafon pour cette lecture. Boys Out ! est le premier titre de Rawia Arroum, et je me souviens l’avoir dévoré. L'auteur a toujours des idées tortueuses, incongrues et uniques en leur genre. De ce fait, j’avais repéré ce titre bien avant sa sortie, et lorsqu’il a été annoncé, j’étais joie d’apprendre que j’allais enfin l’avoir en ma possession. Le visuel donne terriblement envie de se plonger dans cette histoire. Je pense même que c’est l’une des couvertures que je préfère dans cette maison d’édition. Une véritable merveille. Mon ressenti sur le contenu du livre était assez fluctuant, mais globalement, j’ai passé un moment sympathique dans cet univers tumultueux.

Le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. La technologie a disparu, au profit d’une vie plus simple, où magie et musique composent leur propre mélodie. À leur naissance, les bébés sont baptisés dans une rivière sacrée qui leur confère une mélo-âme, c’est-à-dire les premières notes d’une mélodie qui renferme de la magie. L’instrument de musique devient alors partie intégrante de la personne, et l’un ne peut pas vivre sans l’autre. La musique, c'est la vie. Les mélo-âmes guident l'existence et déterminent ce qu'il adviendra du détenteur.

​Dylan vit dans le clan Hard, un clan où la musique rime avec l’art de la guerre. L’ennui, c’est qu'il cache un très lourd secret. Personne n’a jamais entendu sa mélo-âme ; et pour cause, la sienne est défectueuse et ne recèle d’aucune forme de magie. Sa guitare, Rubby, paraît morte avant même d'avoir servi, et il peut s’en éloigner sans se sentir tiraillé. En fait, Dylan est un simple musicien qui ne ressent pas la musique comme ses semblables.

J’en conviens, raconté de cette façon, ça a l’air bien compliqué, mais on se fait très vite à cette bizarrerie, l'auteur met tout en oeuvre pour qu'elle soit intégrée. Le voleur de cœur est une histoire bien pensée, avec un univers très développé, qui m’a captivée à bien des moments. L’idée d’origine est inédite et transporte le lecteur dès les premières pages.

Ayant découvert ce roman en lecture commune, nous avons décidé de le lire en deux fois, c’est pourquoi je parlerai de première et de deuxième partie. Je ne vais pas vous le cacher, j’ai préféré la première partie, celle où on découvre l’univers, où on s’imprègne de la magie, celle où la poésie se cache dans tous les petits détails. Dans cette première moitié, j’avais envie de lire en musique pour m’imaginer au mieux chaque scène. D’ailleurs, je me suis souvent fait la réflexion que j'aimerais entendre les mélodies finement décrites par Rawia Arroum !

Dylan est un héros qui a tendance à prendre la vie à la légère, comme elle vient, sans pression. Il a son petit caractère et se montre très opiniâtre par moment. Et puis son humour un poil corrosif... Délicieux ! Il passe souvent pour le pitre de service, même dans les situations dangereuses.

Hélas, le jeune homme est aussi la bête noire dans le troupeau de moutons blancs. Sa mélo-âme ne se manifeste pas, il n'a pas le don unique de ses semblables. C’est un secret qu'il s'évertue à dissimuler depuis dix-neuf ans. J'ai quand même retenu mon souffle lorsque son entourage s'approchait trop près de ses cachotteries. Je m'inquiétais pour lui. Heureusement, ce héros sait mentir comme un arracheur de dents. Il n’hésite pas à faire preuve d'insouciance pour étouffer les problèmes. À plusieurs reprises, j'avais envie d'entrer dans le livre et lui souffler de faire attention, de ne pas trop tenter le Diable. Peu à peu, j'ai commencé à ressentir un certain malaise. C'est comme si Dylan me rendait moi, lectrice, complice de son secret. Et lorsque son père se rapprochait trop de la vérité, je sentais la nervosité monter, signe que j’étais vraiment prise dans cette spirale infernale.

Comme il le dit si bien, Dylan aime sortir des sentiers battus et ne fait rien comme les autres. Il ne porte pas les dreadlocks traditionnelles, ne s’intéresse pas à la guerre... Non, il préfère passer le plus clair de son temps avec Kana, sa fiancée qu’il chérit plus que sa guitare. Dylan a une forte personnalité, même si aux yeux de sa famille, il ne démontre aucune particularité.

La deuxième partie, maintenant. Force est d’avouer qu’une fois arrivé à la moitié du roman, mon intérêt s’est émoussé. On évolue dans une ambiance si nébuleuse qu'il est difficile de distinguer le vrai du faux, le rêve de la réalité. Les choses changent à toute allure et on en vient à douter de tout et de tout le monde. Dylan est balloté comme une poupée tout le long, tombe sans arrêt dans les pommes et s'urine dessus...

Vers la fin, je n’y comprenais plus rien, j’avais perdu tous mes repères. Je pense que c’est un effet voulu, destiné à nous faire brusquement reprendre pied avec les explications finales, seulement j’ai eu cette sensation d’avancer sur des sables mouvants. J’aime quand je maîtrise une partie de l’histoire, où j'ai la possibilité de remonter grâce à des pistes, et là… il n’y avait aucune prise, ça me semblait fouilli.

Les étrangetés qui se passent sous les yeux de Dylan prennent énormément d’ampleur. Il se passe une multitude de choses dans un laps de temps très court. Le mystère nous entoure en permanence, nous laissant dans un flou opaque jusqu’à la toute fin. C’est, je pense, un pari très risqué de la part de Rawia Arroum, qui peut plaire comme déplaire. Personnellement, je n’ai pas été captivée, même si les explications ont apporté la lumière sur les événements, ce que j'attendais avec impatience. L’intrigue reste tout de même innovante et bien trouvée.

La plume de Rawia Arroum ne manque pas de poésie. Je savourais particulièrement les moments où elle parlait des instruments et de la magie provoquée par la musique. Ce que je regrette, en revanche, c'est qu'à certains moments, le discours de Dylan tranche complètement avec cette douceur et cette élégance. Il peut se montrer à la limite de la vulgarité, presque ordurier, et ça ne se marie pas très bien avec le reste. Quand on se retrouve avec des descriptions splendides et que subitement le verbe "dégueuler" apparaît sauvagement, ça fait un peu grimacer.

À ce propos, il y a quelques jours, Marie Pavlenko (l’auteur du très bon Marjane, notamment) a publié un extrait d’interview que j’ai trouvé tout indiqué :

"[…] dans une page bien écrite, tous les mots devraient avoir la même allure. Si vous écrivez un mot grossier, ou un mot extraordinaire ou archaïque, alors la règle est brisée ; et ce qui est bien plus important, l’attention du lecteur est distraite par le mot. Il faudrait être capable de lire sans accroc même s’il s’agit de métaphysique, de philosophie ou autres."

Sans nul doute, ce sera mon seul reproche sur la plume de Rawia Arroum, car j’y ai quand même retrouvé ce que j’aimais dans Boys Out !

En résumé, Le voleur de cœur est une lecture sympathique, poétique et pleine de richesses. La première partie m’a littéralement transportée dans ce monde simple où la musique régit le monde, mais la deuxième m'a parue brouillonne, je n'ai pas été convaincue comme je l'espérais. Néanmoins, la phrase que je retiens de cette histoire, la plus criante de vérité : « il est des passés douloureux qui engendrent des futurs désastreux ».

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Commentaire ajouté par Ewylyn 2016-05-13T11:27:48+02:00
Pas apprécié

Malheureusement, je ressors de cette lecture complètement perdue et mitigée. C'est qu'il est le parfait assemblage de tout un tas de trucs aussi cool que farfelu ou dérangeant. Le récit possède de bons atouts et ses parts d'ombres, à tel point que je vous recommande de le découvrir pour vous en faire votre propre idée.

L'auteure ne va pas assez loin dans les explications. Elle jette toutes sortes d'idées de révélations, de rebondissements et d'exposition de l'univers, en vrac avec un minimum d'explications, mais restant en surface pour nous frustrer.

Deuxième point négatif : Dylan de Hard. Dylan n'est ni un antihéros et encore moins un héros. Il passe son temps à fuir ses responsabilités, à mentir, à ne rien assumer (ni ce qu'il pense, ce qu'il fait).

Troisième point négatif, l'inégalité de l'intrigue en matière de captation de mon esprit. Trop de demi-vérités, de demi-mensonges, d'illusions... à force de chercher le vrai du faux, l'auteure m'a complètement perdue, tout est devenu brouillon et non maîtrisé. C'est dommage, parce qu'à froid, l'histoire se révèle riche et dense, violente et forte, elle a du potentiel.

Toutefois, j'attire votre attention sur le fait que le récit reste soigné, prenant, avec un univers et une histoire très riche. La plume de l'auteure est très jolie et moderne.

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Commentaire ajouté par la-fille-de-papier 2017-07-24T10:00:07+02:00
Pas apprécié

Le voleur de cœur doit être l'un des rares livres que je regrette autant d'avoir acheté. J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps en le lisant. L'univers que nous présente l'auteur avait du potentiel, en effet, ce monde où il n'est pas possible de se passer de la musique m'avait beaucoup plût lorsque j'ai lu le résumé. Mais voilà, les incohérences du récit et l'immaturité des personnages ont eu raison de moi...

Je n'ai pas aimé le personnage de Dylan, bien que ce soit son histoire que l'on suit. Sa manière de tout prendre à la légère m'a agacé ! L'auteure explique cela par un côté rebelle, mais ce n'est vraiment pas ce que j'ai ressenti en le lisant. Il a 20 ans mais sa manière d'agir et même de parler lui donne l'air d'en avoir 10.

D'habitude, même si l'histoire ne me paraît pas crédible, l'écriture parvient à le rendre un tant soit peu réaliste. Mais je n'ai pas du tout adhéré au style d'écriture de Rawia Arroum. Les descriptions et le style de langage des personnages m'ont donné l'impression de lire une parodie. Mais étant donné que l'humour n'était pas au rendez-vous, c'était une très mauvaise lecture.

Même si l'auteure a tenté de créer du suspens, elle n'a pas réussi à en créer chez moi.

Les successions de scènes d'action auraient pu relever le niveau de ce livre, si seulement elles étaient plus nombreuses et plus réaliste. Je ne comprends toujours pas pourquoi le personnage principal avait des visions. Et la disparition de l'un des personnage Spoiler(cliquez pour révéler)qui n'aurait soi disant existé que dans son imagination ne m'a pas du tout convaincu. D'autant plus, que l'on apprend à connaître ce personnage, pendant 3/4 du livre.

En conclusion, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Même en y cherchant bien, je n'arrive pas à trouver des points positifs à cette lecture. C'est un livre que je ne vous conseille pas.

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Commentaire ajouté par llalande 2019-02-26T08:29:15+01:00
Bronze

L'histoire est satisfaisante mais sans plus pour moi : j'ai apprécié la lecture, certains personnages, l'univers créé mais pas de frissons, de vibrations, d'émois auprès des protagonistes.

La fin me laisse perplexe : prévisible mais en deça de ce que j'attendais. En plus, entre les coquilles, les oublis/ajouts de mots et certaines fautes d'orthographe... la lecture n'a pas toujours été seyante.

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Commentaire ajouté par Eden314 2020-05-26T17:32:47+02:00
Pas apprécié

Le résumé m'avait inspirée, et au final mon radars à navets s'est déclenché après dix-huit pages d'incohérences...

J'ai lu pas mal de livres fantastiques, et quand on écrit une histoire de A à Z, dans un univers différent de ce qu'on connais, on fait au moins une carte... Ça semble logique je pense, ça aide le lecteur à rentrer dans l'histoire, suivre sa progression comme dans Eragon par exemple. Je parle d'une carte, mais là il aurait aussi fallu faire un lexique. Franchement le prélude avec 10 mots inventés qui rendent le texte sans queue ni tête c'était gênant, surtout quand le prélude tiens sur une page en fait.

Ensuite je n'ai pas compris pourquoi elle s'évertuait à faire des phrases fleuries pour dire des trucks totalement banals...Il y a des auteurs qui emploient un vocabulaire bateau sans que ça n’altère la beauté de leur histoire. (Mais bon ça encore c'est pas trop grave c'est juste un avis personnel).

La description sauvage du début des membres du clan ne m'a pas non plus rassurée, c'était un peu genre "ça c'est machin, il aime se brosser les dents avec du bambou, ça c'est truck...etc.".

Bref, mais je comprend que les gens puissent aimer, hein, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas.

Pour avoir perdu du temps sur quelques navets ces derniers temps et sans le vouloir, je crois que dix-huit pages en me forçant c'était déjà pas mal. (J'éditerais peut-être un jour ce commentaire, si je le relis en entier).

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Commentaire ajouté par apriltheseven 2016-05-03T15:44:28+02:00
Lu aussi

Merci aux Éditions Michel Lafon pour cette lecture. Boys Out ! est le premier titre de Rawia Arroum, et je me souviens l’avoir dévoré. L'auteur a toujours des idées tortueuses, incongrues et uniques en leur genre. De ce fait, j’avais repéré ce titre bien avant sa sortie, et lorsqu’il a été annoncé, j’étais joie d’apprendre que j’allais enfin l’avoir en ma possession. Le visuel donne terriblement envie de se plonger dans cette histoire. Je pense même que c’est l’une des couvertures que je préfère dans cette maison d’édition. Une véritable merveille. Mon ressenti sur le contenu du livre était assez fluctuant, mais globalement, j’ai passé un moment sympathique dans cet univers tumultueux.

Le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. La technologie a disparu, au profit d’une vie plus simple, où magie et musique composent leur propre mélodie. À leur naissance, les bébés sont baptisés dans une rivière sacrée qui leur confère une mélo-âme, c’est-à-dire les premières notes d’une mélodie qui renferme de la magie. L’instrument de musique devient alors partie intégrante de la personne, et l’un ne peut pas vivre sans l’autre. La musique, c'est la vie. Les mélo-âmes guident l'existence et déterminent ce qu'il adviendra du détenteur.

​Dylan vit dans le clan Hard, un clan où la musique rime avec l’art de la guerre. L’ennui, c’est qu'il cache un très lourd secret. Personne n’a jamais entendu sa mélo-âme ; et pour cause, la sienne est défectueuse et ne recèle d’aucune forme de magie. Sa guitare, Rubby, paraît morte avant même d'avoir servi, et il peut s’en éloigner sans se sentir tiraillé. En fait, Dylan est un simple musicien qui ne ressent pas la musique comme ses semblables.

J’en conviens, raconté de cette façon, ça a l’air bien compliqué, mais on se fait très vite à cette bizarrerie, l'auteur met tout en oeuvre pour qu'elle soit intégrée. Le voleur de cœur est une histoire bien pensée, avec un univers très développé, qui m’a captivée à bien des moments. L’idée d’origine est inédite et transporte le lecteur dès les premières pages.

Ayant découvert ce roman en lecture commune, nous avons décidé de le lire en deux fois, c’est pourquoi je parlerai de première et de deuxième partie. Je ne vais pas vous le cacher, j’ai préféré la première partie, celle où on découvre l’univers, où on s’imprègne de la magie, celle où la poésie se cache dans tous les petits détails. Dans cette première moitié, j’avais envie de lire en musique pour m’imaginer au mieux chaque scène. D’ailleurs, je me suis souvent fait la réflexion que j'aimerais entendre les mélodies finement décrites par Rawia Arroum !

Dylan est un héros qui a tendance à prendre la vie à la légère, comme elle vient, sans pression. Il a son petit caractère et se montre très opiniâtre par moment. Et puis son humour un poil corrosif... Délicieux ! Il passe souvent pour le pitre de service, même dans les situations dangereuses.

Hélas, le jeune homme est aussi la bête noire dans le troupeau de moutons blancs. Sa mélo-âme ne se manifeste pas, il n'a pas le don unique de ses semblables. C’est un secret qu'il s'évertue à dissimuler depuis dix-neuf ans. J'ai quand même retenu mon souffle lorsque son entourage s'approchait trop près de ses cachotteries. Je m'inquiétais pour lui. Heureusement, ce héros sait mentir comme un arracheur de dents. Il n’hésite pas à faire preuve d'insouciance pour étouffer les problèmes. À plusieurs reprises, j'avais envie d'entrer dans le livre et lui souffler de faire attention, de ne pas trop tenter le Diable. Peu à peu, j'ai commencé à ressentir un certain malaise. C'est comme si Dylan me rendait moi, lectrice, complice de son secret. Et lorsque son père se rapprochait trop de la vérité, je sentais la nervosité monter, signe que j’étais vraiment prise dans cette spirale infernale.

Comme il le dit si bien, Dylan aime sortir des sentiers battus et ne fait rien comme les autres. Il ne porte pas les dreadlocks traditionnelles, ne s’intéresse pas à la guerre... Non, il préfère passer le plus clair de son temps avec Kana, sa fiancée qu’il chérit plus que sa guitare. Dylan a une forte personnalité, même si aux yeux de sa famille, il ne démontre aucune particularité.

La deuxième partie, maintenant. Force est d’avouer qu’une fois arrivé à la moitié du roman, mon intérêt s’est émoussé. On évolue dans une ambiance si nébuleuse qu'il est difficile de distinguer le vrai du faux, le rêve de la réalité. Les choses changent à toute allure et on en vient à douter de tout et de tout le monde. Dylan est balloté comme une poupée tout le long, tombe sans arrêt dans les pommes et s'urine dessus...

Vers la fin, je n’y comprenais plus rien, j’avais perdu tous mes repères. Je pense que c’est un effet voulu, destiné à nous faire brusquement reprendre pied avec les explications finales, seulement j’ai eu cette sensation d’avancer sur des sables mouvants. J’aime quand je maîtrise une partie de l’histoire, où j'ai la possibilité de remonter grâce à des pistes, et là… il n’y avait aucune prise, ça me semblait fouilli.

Les étrangetés qui se passent sous les yeux de Dylan prennent énormément d’ampleur. Il se passe une multitude de choses dans un laps de temps très court. Le mystère nous entoure en permanence, nous laissant dans un flou opaque jusqu’à la toute fin. C’est, je pense, un pari très risqué de la part de Rawia Arroum, qui peut plaire comme déplaire. Personnellement, je n’ai pas été captivée, même si les explications ont apporté la lumière sur les événements, ce que j'attendais avec impatience. L’intrigue reste tout de même innovante et bien trouvée.

La plume de Rawia Arroum ne manque pas de poésie. Je savourais particulièrement les moments où elle parlait des instruments et de la magie provoquée par la musique. Ce que je regrette, en revanche, c'est qu'à certains moments, le discours de Dylan tranche complètement avec cette douceur et cette élégance. Il peut se montrer à la limite de la vulgarité, presque ordurier, et ça ne se marie pas très bien avec le reste. Quand on se retrouve avec des descriptions splendides et que subitement le verbe "dégueuler" apparaît sauvagement, ça fait un peu grimacer.

À ce propos, il y a quelques jours, Marie Pavlenko (l’auteur du très bon Marjane, notamment) a publié un extrait d’interview que j’ai trouvé tout indiqué :

"[…] dans une page bien écrite, tous les mots devraient avoir la même allure. Si vous écrivez un mot grossier, ou un mot extraordinaire ou archaïque, alors la règle est brisée ; et ce qui est bien plus important, l’attention du lecteur est distraite par le mot. Il faudrait être capable de lire sans accroc même s’il s’agit de métaphysique, de philosophie ou autres."

Sans nul doute, ce sera mon seul reproche sur la plume de Rawia Arroum, car j’y ai quand même retrouvé ce que j’aimais dans Boys Out !

En résumé, Le voleur de cœur est une lecture sympathique, poétique et pleine de richesses. La première partie m’a littéralement transportée dans ce monde simple où la musique régit le monde, mais la deuxième m'a parue brouillonne, je n'ai pas été convaincue comme je l'espérais. Néanmoins, la phrase que je retiens de cette histoire, la plus criante de vérité : « il est des passés douloureux qui engendrent des futurs désastreux ».

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Commentaire ajouté par elyza 2016-05-04T10:45:59+02:00

Symphonie est un monde où la musique tient une place primordiale dans la société. Ainsi, chaque enfant est baptisé à la naissance dans la rivière Melody avant de se voir attribuer un instrument de musique qui servira de réceptacle à son âme musicale, aussi nommée mélo-âme qui l'accompagnera tout au long de sa vie. Véritable prolongement de soi-même, la mélo-âme possède un cœur et des organes et si elle meurt, c'est son compagnon qui meurt à son tour. Dylan, le fils du chef de clan de Hard n'est pas comme tout le monde, il ne possède pas de mélo-âme et sa guitare Ruby est dépourvue de vie.

Oui, je sais, dit comme ça, le livre avait l'air extra et effectivement je ne peux pas enlever que le sujet et l'univers sont assez uniques dans leur genre. Je me suis sentie assez dépaysée parce qu'on est dans un monde où le béton et les villes telles qu'on les connait sont de l'histoire ancienne. Désormais, la végétation est omniprésente et on évolue dans un univers où la nature a tous les droits. Pour autant, les habitants de Symphonie ne sont pas des sauvages. On a autant de clans que de type d'instruments de musique: cordes, vent, clavier etc chacun dirigé par un chef et bien entendu, alliances et luttes de pouvoirs sont au rendez-vous parce que les habitants de Symphonie sont pour la plupart des guerriers qui se servent de leur instrument comme d'une arme. Ceux qui ne sont pas des musiciens-soldats, utilisent leur instrument pour travailler et contribuer au bien-être du clan.

Dylan est donc le personnage principal et c'est avec lui que le bât blesse. Je l'ai trouvé détestable d'un bout à l'autre mais à un point que ça a dû être fait exprès par l'auteure, je ne vois pas d'autre explication. Il est lâche, peureux, sale, fanfaron j'en passe et des meilleurs. En gros toutes les caractéristiques négatives que je déteste chez un personnage se sont regroupées dans ce livre pour donner naissance à Dylan de Hard. L'auteure ne lui épargne aucune humiliation puisque monsieur a dû mal à contenir son émotion et s'urine dessus à plusieurs reprises. Charmant n'est-ce pas? Il a aussi une manière de s'exprimer qui m'a totalement insupporté. La seule chose que j'ai du lui reconnaitre c'est qu'il est loyal et très attaché sentimentalement parlant à Kana qui appartient au clan des Classiques depuis qu'ils sont enfants. Je ne sais pas vous, mais détester autant un personnage principal ne m'a pas vraiment aidé à m'investir totalement dans cet ouvrage.

Je n'ai pas eu de problème particulier avec les autres personnages néanmoins, je ne peux pas dire qu'ils ont su me faire vibrer. A vrai dire, je me sentais un peu détachée d'eux. J'ai trouvé qu'Ethan, le meilleur ami gay de Dylan était assez enjoué et attachant mais en même temps il pouvait aussi se montrer un peu lourd. Quant aux autres personnages: Kana, Aimée, Lucca, le père de Dylan et son frère, je ne peux pas vraiment vous dire ce que je pense d'eux parce que l'auteure ne les a pas beaucoup développé, ne me les rendant pas accessibles.

Ce qui m'a beaucoup perturbé dans ce récit c'est avoir du mal à démêler le vrai du faux. Je prenais plusieurs scènes, plusieurs informations pour acquises avant que toutes mes certitudes volent en éclat par le biais d'une révélation. J'en suis venue à décortiquer tout ce que je lisais, à me demander si tel évènement était vrai, si tel autre était au contraire une illusion, ce qui était somme toute un peu frustrant et fatigant à la longue. De ce fait, l'histoire m'a parut un peu brouillonne et décousue avec une première partie un peu longue et une quête en seconde partie trop rapidement expédiée.

Les révélations de la fin m'ont vraiment étonnée. Pour le coup, je dois dire que c'était plutôt bien trouvé et original mais alors vraiment trop vite expédié en l'espace de quelques pages ce qui est plutôt dommage parce que ça aurait pu relever un peu le niveau de l'ensemble.

En résumé, un récit très original et un peu mystérieux mais qui n'a pas réussi à me séduire ni à me convaincre à cause d'un personnage fantasque et pleutre et d'une intrigue un peu brouillonne. L'ensemble m'a parut trop bancal.

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Commentaire ajouté par Mayumi 2016-05-06T23:30:47+02:00
Or

Avis complet : http://vibrationlitteraire.com/2016/05/05/le-voleur-de-coeur-rawia-arroum/

Un livre surprenant !

Nous suivons le jeune Dylan de Hard, jeune second fils du chef de son clan dans un univers au début plutôt déroutant.

Au niveau de la temporalité, l’histoire se déroule dans le futur. J’ai d’ailleurs bien aimé les petites touches d’histoires reprenant des objets ou des faits de notre époque.

Je vais essayer de vous expliquer cet univers du mieux que je peux car au début, j’étais franchement perdue.

Chaque humain naît avec une “mélo-âme” qui fait partie intégrante de lui et qui prend place dans un instrument de musique qu’on lui créé à sa naissance. Les deux âmes évoluent et grandissent ensemble et l’instrument voit même des organes se développer en son sein. Les deux âmes sont intimement liées. Elles souffrent si l’humain s’éloigne de son instrument et meurent toutes les deux si le corps de l’un est détruit. De cette connexion naît une certaine forme de magie. Lorsqu’ils jouent de leur instrument, ils peuvent développer une faculté, un pouvoir : le soin, le combat, contrôler la nature, etc. C’est vraiment riche !

Il existe plusieurs clans qui cohabitent ou se font la guerre dans le récit : les Hard (= les guitaristes), les Claviers, les Classiques (= violonnistes), les Ténor, les Orgues, etc…

Nous commençons le récit par une scène de guerre car celle-ci fait rage entre le sud et le nord.

Là où c’est encore plus intéressant, c’est que Dylan est spécial. En effet, son instrument est comme mort-né : il n’a pas d’organe et Dylan ne ressent pas de mélo-âme. Du coup, il ne souffre absolument pas d’en être éloigné.

Cependant, cela reste un secret car il a peur que cette différence ne le condamne à mort. Du coup, depuis toujours, il vit comme les autres et fait tout pour cacher sa non conformité.

Comme si cela n’était pas suffisant, Dylan a deux cœurs dans sa poitrine. En effet, à sa naissance, il a nécessité une greffe cardiaque et c’est tout ce que l’on sait.

Dylan m’a, à lui seul ou presque, donné envie de me plonger dans ce roman et lorsque je me sentais trop perdue au début, c’est lui qui m’a presque tendu la main pour que je continue ma lecture.

Au premier abord, j’ai trouvé l’histoire franchement intrigante et regardez-moi cette couverture : ma-gni-fique ! Je n’ai pu que craquer devant tant de beauté combinée à un suspense qui vous capture dès le résumé !!

L’univers est riche et plein de promesses mais il est au départ trop déroutant. J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’histoire car j’ai trouvé qu’il était mal expliqué et je ne m’y retrouvais vraiment pas.

Pour moi, il y a clairement eu un cap des cent premières pages car, une fois celles-ci passées, je n’ai plus réussi à le lâcher. L’histoire devient clairement addictive et le suspense est là jusqu’à la fin.

Le récit comporte de nombreux rebondissements qui sont franchement surprenants et des personnages que l’on apprend à connaître petit à petit et auxquels on s’attache beaucoup. (surtout le père de Dylan et Ethan, son meilleur ami, que j’ai appris à connaître et à beaucoup apprécier)

La fin est détonante et me semble vraiment impossible à deviner seul.

Néanmoins, j’ai trouvé certaines phrases dans le récit un peu “de trop” : trop enfantines, trop maladroites, trop vulgaires; et je pense que c’est seulement dans ces phrases parfois un peu cliché que le jeune âge de l’auteure se fait ressentir. Cependant, cela reste très léger, pas de panique.

J’ai frôlé le coup de cœur mais le début m’en a empêché.

Si l’univers avait été mieux expliqué au début, si je m’étais sentie moins perdue, moins larguée au départ dans cet univers complètement novateur alors ça aurait été un coup de foudre pour sûr !

En conclusion, Le voleur de coeur est un livre que vous vous devez de lire et que vous ne pouvez pas abandonner car une fois les premières pages passées, vous ne pourrez plus vous empêcher d’en tourner les pages. L’univers riche et novateur et ses personnages tous plus attachants les uns que les autres sauront vous séduire et tout cela en musique !

La fin ouverte peut très bien annoncer que l’histoire en reste là ou permettre d’enchaîner sur un tome 2 !

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