Le voyage de Cilka

Une suite du "tatoueur d'Auschwitz" lue avec tout le respect et le devoir de mémoire pour toutes ces personnes qui ont subi ces atrocités. A travers ces romans, Heather Morris retrace les évènements de la Seconde Guerre Mondiale. Elle essaye de retranscrire ce qui s'est passé dans ces camps.

Une merveilleuse suite du tatoueur d'Auschwitz qui prend place cette fois ci en URSS. L'histoire prend place à la libération des camps en 1945 et l'on se rend compte que la deuxième guerre mondiale n'est pas finie pour tout le monde. Elle nous apprend plein de choses sur les goulags et le régime totalitariste de Staline. Peut se lire indépendamment du premier tome.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de roman. Et comme j'ai "aimé" la façon dont l'auteure racontait les évènements dans le roman "Le Tatoueur d'Auschwitz", j'ai voulu découvrir l'histoire de Cilka.

Cela fait un moment qu'il est dans ma pal. J'ai voulu attendre le bon moment pour le lire, être prête psychologiquement, pour faire face aux horreurs de cette époque.

Comme pour son premier roman, on fait face à un récit fort, dur, sombre et déchirant. On apprends beaucoup sur les conditions de vie et sur le quotidien des prisonniers après la libération des camp d'Auschwitz-Birkenau. Grâce à la plume de l'auteure, on imagine facilement ce qui ont vécu au goulag.

A cette époque, la confiance est quelque chose de précieux et quand elle est présente entre des personnes, le quotidien devient alors plus "supportable".

Dans ce récit, on découvre les choix que certaines personnes ont du faire et ce n'était pas forcément simple.

J'ai trouvé en Cilka, une force incroyable qui lui a permis de ne jamais baisser les bras. Les choix qu'elle a pu faire n'ont pas été pour vivre mais pour survivre face à ces horreurs et le fait qu'elle a été puni pour cela m'a fait mal au coeur.

Certains passages sont plus horribles que d'autres et j'ai même parfois eu envie de pleurer.

Contrairement au premier roman, la romance beaucoup moins présente, car elle arrive au 3/4. On suit plutôt les journées de Cilka à l'hôpital.

J'ai beaucoup aimé la fin, les retrouvailles. Très émue par ce passage.

L'œuvre de Heather Morris, en plus d'être addictive, est non seulement touchante mais essentielle.

Après l'horreur du camp de concentration d'Auschwitz, voici celle abominable du goulag de Vorkouta, situé à 160 kilomètres au nord du cercle polaire, signifiant ainsi qu'en plus de conditions de vie et de travail abjectes, s'ajoute une météo épouvantable, ce qui au final représente un nombre incalculable de morts.

Bref, Hitler et Staline même combat, même folie meurtrière...

Le style de l'auteure est limpide, les personnages principaux bénéficient d'une profondeur intéressante et l'histoire, malgré les horreurs et tortures vécues, est super plaisante à suivre.

Je pense ne pas trop m'avancer en supposant que le dernier livre de la trilogie devrait être d'un niveau semblable.

Un témoignage poignant sur la vie d'une jeune fille de 16 ans qui tourne au cauchemar. Comment imaginer survivre à tant d'horreur ?

L'auteure a réussi à nous immerger dans la vie d'un camp de travail sous le régime soviétique, juste après la fin de la guerre 39-45. le plus touchant reste que Cilka a réellement existé et on ne peut que se demander où elle a puisé une telle force et une telle résilience.

Un livre très poignant.

Pour livre ce livre il faut avoir le temps. Si on s'arrête on a du mal a me reprendre...mais une fois dedans, on plonge vite dans cet enfer, ces injustices à répétition et surtout on est bien humble face au courage de cet enfant,devenue adulte bien trop jeune.... Je recommande !

Un peu trop romancé à mon goût...mais l'histoire de Cilka mérite qu'elle soit écrite,lu et découverte par tous.

Le voyage de Cilka par Heather Morris

Publié en 2021

443 pages

J'ai lu ce livre au format papier

Cilka a seize ans. Elle est jeune, en bonne santé, belle aussi. Une beauté qui sera sa chance autant que sa malédiction. Le 23 avril 1942, la jeune Slovaque découvre l'enfer des camps de concentration. Déportée à Auschwitz-Birkenau, elle affronte au quotidien le froid et la faim. Pour les femmes, la violence, omniprésente, est aussi dans le regard et les gestes des officiers. Pour survivre, Cilka n'a d'autre choix que de céder son corps.

Mais en 1945, le gouvernement russe l'accuse de trahison et la condamne à quinze ans de travaux forcés dans un goulag de Sibérie. Là encore, il faut survivre. Quand une femme médecin lui offre l'opportunité de travailler à l'hôpital, Cilka trouve une nouvelle raison de se battre… Inspiré d'une histoire vraie, le récit bouleversant de la volonté sans faille d'une femme déterminée à survivre au cœur de l'horreur.

Mon avis

C'est le livre qui était dans ma toute première Kube et je dois dire que je n'étais pas très motivée par sa lecture. La seconde guerre mondiale et ses suites n'étant pas une période que j'affectionne particulièrement.

Après l'avoir mis dans je ne sais combien de PAL et ne l'ayant jamais ouvert je lui ai donné une dernière chance avec celle des nuits du hasard.

Le 4 mars la roue a sorti le numéro 5 qui correspondait pour moi à ce livre. Je dois dire que je n'étais pas enchantée par le tirage. Mais bon j'ai fais avec.

J'ai donc commencé ma lecture et quelle ne fut pas ma surprise de constater que j'aimais bien ce que je lisais.

Cilka est une héroïne attachante. Elle navigue du mieux qu'elle peux au travers une période exécrable. Sa jeunesse ainsi qu'une partie de sa vie n'ont pas été simple.

De camp de concentration en camp de travaux forcés nous la suivons au travers de sa vie de détenue.

En faisant quelques recherches, j'ai pu découvrir que Cilka a vraiment existé.

J'ai fini le livre hier, le 8 mars,journée de la femme.

J'ai eu une pensée pour notre héroïne et pour toutes celles qui comme elle, se sont battues pour leur liberté et pour survivre au travers l'horreur.

J’avais lu le tatoueur d’Auschwitz, je me devais donc lire celui-ci.

Je n’ai pas été autant envoûté par ce roman que le précédent. Je ne sais pas… Il manquait de la réalité, des sentiments… Cilka était trop parfaite, trop de bonnes actions, trop de sacrifice… trop romancé… une fausse vérité… Je vais m’abstenir de lire d’autre récit de cette auteure. Elle finit par me dégoûter de ses histoires et pourtant on se doit d’en lire, pour ne pas oublier leurs cris, leurs pleures et leurs bras tendus vers la liberté…

Même si j’ai appris certaines choses sur le goulag (surtout à la fin de l’ouvrage) je n’ai pas réussi à rentrer dans le récit…

Une chose est sûre, ses livres ont une grande qualité ne pas oublier… ne jamais arrêter d’en parler… de la monstruosité qu’on vécut ses femmes, ses enfants, ses hommes…

Bonne lecture !

Poignant bouleversant émouvant triste mais de belles histoires amitié amour je recommande ce livre mais d'abord lire le tatoueur de Auschwitz mais vraiment magnifique