Commentaires de livres faits par LeaComo
Extraits de livres par LeaComo
Commentaires de livres appréciés par LeaComo
Extraits de livres appréciés par LeaComo
Mais, parce qu'il y a hélas un mais, j'ai trouvé le troisième tome un poil décevant. Le tome 2 était si bon, sérieux !
Ici, on a une fin un peu plus prévisible, on aurait presque dit qu'Holly Black était lancée pour une longue saga et qu'on lui a finalement dit que ce devait être une trilogie, si bien qu'elle s'est coupée en cours de route. C'était tout de même un plaisir de retrouver Cardan et Jude, mais je suis un peu restée sur ma faim.
Heureusement, le dernier tiers se rattrape et c'est grâce à lui que j'ai décidé de continuer. Autre petit bémol : des retournements prévisibles. Malgré un plot twist qui m'a bien eue,
Bref, ce n'est certainement pas un mauvais roman, mais pour ceux qui, comme moi, on adoré Dance of Thieves, c'est tout de même moins bon.
L'écriture est trop simpliste, les émotions trop bâclées, les réactions des personnages et leurs conversations trop décalées au vu des situations qu'ils vivent
Bref, je pense que ce livre peut plaire sans nulle doute à un public plus jeune, mais je ne suis hélas plus concernée, j'ai loupé le coche !
Je me suis finalement forcée à le terminer. Ce n'était pas une mauvaise expérience, mais je ne lirai pas la suite pour autant. Je n'en vois hélas pas vraiment l'intérêt.
Cependant, bon nombre de connaissances m'ont encouragée à lire le second, soutenant qu'il était mille fois mieux que le premier, qu'on y trouvait bien plus d'action et que la romance était au rendez-vous.
Quelle n'a pas été ma déception lorsque je l'ai lu. Il faut déjà savoir que j'ai mis plus de quatre mois et que je me suis forcée à le finir tant ce tome était encore moins consistant que le premier (alors qu'il est plus long !!).
Les 200 premières pages sont inutiles : on nous victimise une Feyre qui est seule responsable de son état et on présente Tamlin comme le grand méchant loup alors qu'il est simplement traumatisé et que la principale concernée par son traumatisme ne lui pose aucune limite.
On en arrive au moment où ENFIN, l'action démarre, après un ennui interminable : Feyre se fait sauver par un nouveau preux chevalier (parce qu'il est bien connu que les femmes ont besoin d'hommes puissants pour s'épanouir).
On arrive alors dans le vif du sujet : Feyre à la cour de la nuit. Moi qui étais tombée amoureuse du personnage de Rhysand dans le tome 1, je tombe des nues à la lecture du deuxième. Le personnage intéressant, plein de profondeur et de remarques sarcastiques avec un humour sur lui-même imparable devient non seulement le prince le plus beau, le plus riche, le plus fort et le plus puissant de Prythian (mes yeux se sont décrochés de mon visage pour monter au ciel tant c'est ridicule), mais en plus, il devient une Feyre bis en se victimisant, disant que le peuple de Prythian est horrible et violent et que Tamlin est un monstre et qu'il est le pauvre petit malheureux de l'histoire.
Sauf que
1) Comme il aime tant le dire, c'est le plus fort, le plus puissant, le plus riche (et bla bla bla) et c'est donc LUI qui instaure ce climat sanglant dans le royaume : excepté Velaris, il traite le reste de son peuple avec cruauté, les punit par la violence et fait régner la politique du plus fort. Donc ses apitoiements, il peut se les mettre où je pense car tout est SA faute.
2) Tamlin. Rhysand raconte SA version des faits sur leur passé, sans jamais ne serait-ce qu'une seule seconde humaniser son opposant. Toute objectivité est dénuée de son discours et Feyre (dont la naïveté est consternante) boit ses paroles comme une idiote et se met à haïr Tamlin comme elle a haï Rhysand, croyant aveuglément l'un puis l'autre sans jamais se poser une seule question.
Encore une fois, je suis désespérée par l'insipidité des personnages qui sont si peu profonds que c'en devient scandaleux. On a les méchants d'un côté (qui sont méchants pour être méchants) et les gentils de l'autre.
On est où ? Chez les Barbapapa ?
Enfin, le dernier détail qui fait que je ne pourrais pas acheter le tome 3 : la faiblesse de l'intrigue. Déjà, on lit 700 pages pour trois actions qui ne sont pas majeures et une dernière (la seule vraiment importante) qui a lieu dans les dernières 70 pages.
Ensuite, on a quand même droit à des débats politiques lors desquels, les arguments de Feyre et Rhysand sont fondés sur "l'amour est plus fort que tout". Non mais sérieux ? Pas de compromis économiques ? Pas d'aide militaire ? Pas de contreparties commerciales ? Tu m'étonnes qu'ils échouent lamentablement ! Ils ne sont pas qualifiés pour mener un pays (encore moins tout un royaume).
Mais en plus, pour couronner le tout, Rhysand, qui a quand même des milliers d'années à son compteur, n'est pas fichu de se rendre compte que son ennemi a déjà pactisé avec ses autres ennemis ?
Mais comment peut-il être si mauvais stratège ? Et surtout, comment a-t-il réussi à survivre si longtemps en réfléchissant si peu ?
L'histoire n'a aucun sens, elle ne tient pas debout et, entre le manque d'ellipses du tome 1 et celui du tome 2, on pourrait facilement supprimer plus de 900 pages, rassembler les deux en un et nous éviter à la fois l'ennui, l'impression de papier et la dépense d'argent inutile.
Bref, pour moi, ce n'est même pas que je n'aime pas personnellement ce livre, c'est qu'il est mauvais.
Je ne comprends pas son succès et je trouve qu'il ne le mérite pas. Si ce sont seulement quelques scènes érotiques et la magie qui plaisent, autant se lancer dans des livres tels que Rebecca Kean, qui eux, valent vraiment le détour.
Les deux personnages me sont apparus comme désagréables, je n'ai pas réussi à m'attacher ni à l'un ni à l'autre et tous les problèmes m'ont semblé se régler trop facilement : ils ont formé, pendant les 2/3 de l'histoire, un obstacle insurmontable et il suffit d'une petite visite et d'une petite discussion pour que tout s'arrange. Je n'ai pas été convaincue... J'en suis la première déçue. Je ne conseille pas ce deuxième tome mais je salue tout de même la plume des deux auteurs, qui demeure agréable à lire et très poétique.