Le miroir en face d'elle lui renvoyait l'image d'une malade en phase terminale. La peau du visage presque jaune, les cheveux en bataille, les yeux bouffis et cernés et les lèvres violacées. Hormis sa hantise des longs voyages en avion, qu'est-ce qui pouvait bien la mettre dans un état pareil ? Le raison de son malaise s'expliquait en une phrase. Son petit ami (mais était-ce bien le mot ?), Ikuo Horikawa, qu'elle n'avait pas revu depuis trois mois, l'attendait à seulement quelques pas de là.

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Quatrième de couverture

La saga de [ ôm ] (Tome I) La Sphère L'Univers est-il unique ? L'homme est-il seul dans l'Univers ? Sinon, est-il la seule entité pétrie d'intelligence ? Est-il issu de la Terre, ou bien l'y a-t-on déposé un jour, il y a bien longtemps ? Une prodigieuse civilisation de Juges fondateurs va demander à l'Homo Sapiens, importé sur Terre 200 000 ans plus tôt, ce qu'il a fait de son « génie ». Des hommes et des femmes, soigneusement choisis, devront répondre à ce chef d'accusation. Sauront-ils éviter les pièges et convaincre les Juges implacables qui président ce terrible tribunal ? Et les deux cents jeunes gens. détenteurs de ce « génie », héritiers d'un grand peuple disparu sans laisser de traces 6 000 ans avant notre ère, sauront-ils mener à bien la Mission qui leur est confiée, dont l'enjeu est de dévoiler le Mystère : qui plane sur les Univers ? La Sphère est une fiction. rien de plus qu'une fiction politiquement incorrecte. écrite sur le thème de cette citation de Pirandello : « Chacun extérieurement, devant les autres, se montre plein de dignité. Mais chacun sait bien tout ce qui se passe d'inavouable en nous dès que nous nous trouvons seuls avec nous-mêmes ». Jack Feret, passionné de fantastique, surnommé « le Martien » par ses condisciples de sixième, dont Thomas Narcejac (auteur avec Pierre-Louis Boileau du livre adapté au cinéma sous le titre « Les diaboliques ») fut le professeur de latin et de français. Curieux des sciences planétaires et galactiques, soucieux de l'avenir du genre humain, il ne lui restait qu'un pas, un dernier pas à franchir, pour écrire un roman de science-fiction. C'est chose faite.

Quatrième de couverture

La saga de [ ÔM ] (Tome II) La pyramide enfouie « La navette se posa sur le sable, à quelques mètres de la mer. Un panneau coulissa, une rampe glissa jusqu'au sol. Nathalie sortit en tête, suivie par Hervé ; débarqués sur une plage méditerranéenne, à une trentaine de kilomètres à l'ouest d'Alexandrie, un peu hébétés par l'aventure qu'ils venaient de vivre. - Votre histoire recommence, émit [ RÊ ]. Vous avez tout pour réussir. Lorsque vous serez prêts, nous le saurons. Le Signe recula, le panneau s ferma. Nathalie eut juste le temps de recueillir une dernière pensée. L'aéronef décolla... » Le sort en est jeté. Deux cents [ ÔM ] pour bâtir une nouvelle civilisation, reconquérir une Terre qui n'est plus la même après le cataclysme que les Aliens n'ont pu empêcher. Nathalie réussira-t-elle la Mission que lui a confiée [ Anokhi ] ? Et surtout, ne sont-ils plus vraiment que deux cents dans ce monde qui semble à l'abandon ?... Etes-vous certains qu'il n'y ait rien sous Kheops ?

Quand le gouverneur de l'école des pages avait convoqué Jean de Courçon et Camille D'Astignac, les deux amis s'étaient tout de suite doutés qu'ils n'aimeraient pas ce qu'on allait leur anoncer.

Le prince Rupert tira la bride et sa licorne fit halte. La frontière du Noirbois s'étalait devant lui. Les ténèbres coupaient l'air comme un rideau, marquant le nouveau commencement de la longue nuit. Rupert frissonna et ressera sa cape autour de lui. les nuages menaçaient dans le ciel de midi, et le vent amer charriait une neige fondue. L'air étaitsouillé par l'arôme de la corruption, et les arbres alentour étaient émaciés et tordus, séchés et déformés par la noirceur qui approchait.Sur leur écorce desséchée se répandaient des dizaines de mousses et de champignons différents, et les feuilles mortes encombraient la piste.