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-Breakaway, murmura Ethan.
[...]
- tu ne m'as jamais expliqué ce que ça signifiait.
- C'est une action de Hockey. Une échappée.
- Et quel rapport avec nous ?
- C'est réussir à se démarquer, à contrer ceux qui t'entourent, et à foncer droit au but pour marquer.
Je fronçais les sourcils.
-En quoi ça nous concerne?
- Mon coach avait l'habitude de dire que faire un Breakaway, c'est de refuser de faiblir, c'est de mettre toutes ses forces dans un seul et unique but, et de se défoncer pour ce dernier.
Quand j'ai été avec toi, quand tu es arrivée dans ma vie, quand tu t'es imposée dans ma vie, ajouta-t-il avec un sourire en coin, je me suis rendu compte que j'avais oublié ça.
On ne baisse pas les bras quand on sait ce que l'on veut. Et tu m'as permis de le faire. Une dernière fois.
un Breakaway.
Afficher en entier" Les rêves se brisent. D'autres se créent. Le tout c'est de ne jamais renoncer "
Afficher en entier" La vie vous change. Elle vous maltraite, vous recrache et vous force à aller de l'avant "
Afficher en entier— Comment tu as su où j’étais ?
— Il n’y avait pas trente-six endroits. C’était soit Ashton, soit ici. C’est Ethan qui t’a fait ça dans le cou ? Je me sentis rougir comme une idiote, mes doigts se portant involontairement vers le suçon qu’il m’avait laissé. Le fond de teint avait dû s’estomper durant la nuit.
— Et Savannah qui croyait que tu te tapais l’Australien ! déclara-t-il en riant. J’avais misé vingt dollars. Merci, Anne.
Afficher en entier"...
Connard.
- Anne !
- Va te faire foutre !
Je ne jurais jamais. D'accord...quasiment jamais. Mais ce type avait le don pour faire ressortir le pire de moi-même..."
Afficher en entier...
Redressant la tete je trouvai le type de la veille dans son fauteuil en train de m'observer comme si j'étais folle.
- Cava pas la tete! me gueula-t-il dessus. J'ai cru que quelqu'un se noyait!
-Il m'a bouffée!
-quoi?
-Il m'a mordue !
-Qu'est ce qui t'a mordue ?
-Le serpent !!!
....
-Depuis quand ça mord, les serpent d'eau ? marmonna-t-il rompant le silence
Afficher en entier-Non, il faut que je le fasse. Parce que, Anne, si tu t'en vas, je ne pourrai pas te suivre dans cette foutue chaise. J'ai besoin de mes jambes pour te courir après. Et tu peux penser tous ce que tu veux, ils peuvent dire ce qu'ils veulent, mais je te suivrai. Et je te retrouverai. Les larmes se mirent de nouveau à rouler sur ses joues.
Afficher en entier-Tu l'as laissé, le coupai-je violemment, me dégageant brutalement de son étreinte. Tu l'as laissé sombrer. Il me lâcha comme si je l'avais brûlé.
-Et je comprend pourquoi, poursuivis-je, déversant ce que j'avais sur le cœur. A ta place, je me serais probablement aussi enfuie. Mais tu n'as pas le droit de m'en vouloir de l'aider à remonter la pente. Tu n'as pas le droit de m'en vouloir de le laisser faire ses propres choix. Tu n'as pas le droit de m'en vouloir de m'être rapprochée de lui quand c'est toi-TOI- qui m'as demandé de garder un œil sur lui. Et tu n'as pas le droit de me juger, ou de le juger lui, quand tu ne sais rien de ce qu'il y a, ou non, entre nous.
Afficher en entier— J’ai aussi été victime d’un accident il y a quelques années. Je sais que ça prend du temps. J’ai mis presque un an à retrouver l’usage complet de mon bras et de mon épaule. Il ne faut pas se décourager.
— Ça n’a pas bousillé ta vie, à ce que je peux voir.
— La tienne non plus. Certains ne s’en sortent pas.
— J’aurais peut-être dû y rester.
Il ne plaisantait pas. Ma gorge se noua.
Afficher en entier—Tu es sûre que tu devrais être déjà debout ?
— Le paramédic a dit que je n’avais qu’une bosse. Ça ira, réitérai-je. De toute manière, il n’y avait personne d’autre pour assurer le service à la réception ce matin.
— On aurait pu trouver quelqu’un pour te remplacer. Je ne savais pas trop comment prendre ses paroles… Était-ce sa manière de me dire que je n’étais pas irremplaçable ?
— Je ne veux pas savoir ce qui se passe entre vous, Anne. Mon fils est grand. Mais j’espère, pour toi et pour lui, que cette histoire se réglera sans encombre. Ethan a assez souffert comme ça. Et je ne veux pas que mes fils se déchirent plus qu’ils ne l’ont déjà fait.
— Abigail, je ne…
— Je veux que tu partes, me coupa-t-elle. Je me figeai, le sang désertant mon visage.
— Je veux que tu partes, poursuivit-elle, parce que je ne veux pas que ma famille vole encore plus en éclats. Mais je sais aussi qu’Ethan ne me pardonnerait pas de te mettre à la porte. Alors je te demande de réfléchir sérieusement à tout ça. À ce que tu as l’intention de faire. Et si tu penses que cette histoire ne durera pas, pars maintenant, Anne. Crois-moi, vous ne ferez que souffrir à la fin.
— Je tiens à lui, dis-je, la gorge nouée. Vous n’en avez probablement pas conscience, Abigail, mais il compte pour moi, et je sais que c’est réciproque.
— Pour combien de temps ? jeta-t-elle. Vous vous connaissez à peine. Et Ethan… Tu ne peux pas nier qu’Ethan est fragile en ce moment. Il a besoin de rester ici pour être soigné correctement. Il a besoin de suivre sa rééducation jusqu’au bout. Je n’ai rien contre toi, Anne. Tu as fait du bon boulot au lac, mais je ne t’ai pas engagée pour tenir compagnie à mon fils. Il commence à lentement se remettre, je refuse que quoi ce soit vienne retarder ou entraver sa progression. Je serrai les poings.
— Je l’ai aidé à se remettre sur pieds. Quand je suis arrivée ici, il était au bout du rouleau. J’ai vu le pire de lui-même. Vous avez raison, ça ne vous regarde pas. Ce qu’il y a entre lui et moi ne concerne que nous.
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