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Georgiana Halley était intelligente et méfiante – surtout avec lui –, et la meilleure façon de la prendre en défaut consistait à la déstabiliser. Tristan s’installa en face d’elle dans sa voiture et regarda par la fenêtre. Ils étaient en guerre, cela ne faisait aucun doute, et il avait l’intention de remporter la victoire.

La victoire absolue consisterait à l’épouser. Georgiana avait placé l’enjeu à ce niveau quand elle avait joui dans ses bras, pour l’abandonner ensuite en lui laissant un cadeau sur l’oreiller. En faire son épouse légitime l’empêcherait à tout jamais de fuir son lit.

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Aubyn gloussa et leva les yeux de son croquis.

— Tu pourrais tenter de vendre l’un de tes frères.

— J’y ai bien songé, mais qui voudrait acheter Bradshaw ?

— En effet.

— Que diable fais-tu ici, St. Aubyn ? enchaîna Tristan, soucieux de distraire ses pensées du corps souple et svelte de Georgiana. Le Parlement n’est pourtant pas ton repaire de prédilection.

— Si je ne fais pas une apparition de temps en temps, on me croit mort et on tente de confisquer ma propriété. Cela tend à devenir ennuyeux.

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« — Je pourrais épouser en un instant quelqu’un qui ne s’intéresserait qu’à mon argent, l’interrompit-elle d’une voix basse et tendue. Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas me marier dans ces conditions. Et je ne peux pas envisager de me marier par amour.

— Quelqu’un qui vous aimerait comprendrait.

Georgiana s’immobilisa, soudain très pâle, et ôta sa main du bras de Tristan.

— Je ne pourrais jamais faire confiance à quelqu’un qui prétendrait m’aimer. Je sais à quoi m’en tenir, désormais.

Elle s’éloigna alors vivement pour aller rejoindre ses tantes, le laissant seul près de la table des rafraîchissements. À l’évidence, il avait détruit bien plus que son hymen. Il avait aussi détruit sa capacité à faire confiance à son cœur – et à celui d’autrui.

— J’ai besoin d’un verre, marmonna-t-il. »

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— Pourquoi courez-vous ? demanda-t-il d’un ton amusé.

— Parce que si je cours, vous ne pouvez pas mettre votre langue dans ma bouche.

— Je le pourrais sans doute, si je le décidais.

Elle tourna la tête vers lui.

— Voulez-vous bien cesser de rire ?

— Je ris parce que c’est drôle.

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Spoiler(cliquez pour révéler)- Dans ce cas, ta réputation est ruinée, répondit calmement Frédérica. Est-ce que tu comprends cela ?

Un frisson d’effroi parcourut Georgiana.

— Je le comprends, oui. Et je l’accepte.

— Un instant, gronda Grey. Tu veux dire que tu as vraiment fait ce que l’on raconte ?

— Je n’ai participé à aucune orgie.

— Je le tuerai.

— Tu ne feras rien de…

La porte s’ouvrit à l’instant où Greydon l’atteignait.

— Vos Grâces, lady Georgiana, annonça le majordome, lord D…

Grey saisit Tristan par l’épaule pour l’attirer dans la pièce et claqua la porte au nez du majordome.

— Maudit fils de…

D’une main, Tristan écarta Grey.

— Je ne suis pas ici pour toi, déclara-t-il d’un ton solennel.

Son regard trouva Georgiana, figée près de la fenêtre, et elle s’autorisa à respirer de nouveau. Il avait écarté Grey d’une seule main parce qu’il tenait dans l’autre un bouquet de lys blancs et qu’un paquet orné d’un ruban blanc était calé sous son bras.

— Bonjour, dit-il d’une voix plus douce, un sourire venant effleurer ses lèvres sensuelles et assombrir ses yeux bleus.

— Bonjour, répondit-elle, le cœur frémissant.

— Tu vas faire ce qu’il faut, Dare, gronda Grey en approchant. Je ne tolérerai pas que ton comportement inexc…

— Tais-toi, mon cher, intervint Frédérica avant de prendre la main de son fils pour le guider vers la porte. Nous serons dans la salle à manger, si vous avez besoin de nous, annonça-t-elle en ouvrant la porte.

— Il n’est pas question que je les laisse seuls, grommela le duc.

— Si, c’est ce que tu vas faire. Ils promettent de garder leurs vêtements, cette fois.

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— Tu devrais lui envoyer des fleurs. C’est ce que fait Bradshaw, et il dit que toutes les filles l’adorent.

— Des fleurs, hein ? répéta Tristan en se disant que l’idée n’était pas mauvaise. Et que leur fait-il porter d’autre ?

— Des chocolats. Tout plein de chocolats ! Il dit que Melinda Wendell serait prête à faire des galipettes avec un bœuf pour une boîte de chocolats.

— Bradshaw t’a-t-il personnellement dit cela ?

— Non, répondit Edward d’un air penaud. C’est ce qu’il a dit à Andrew quand Andrew lui a confié son envie de faire des galipettes avec Barbara Jamison. J’aimerais bien faire des galipettes avec une fille, moi aussi. Cela semble très amusant.

— Quand tu seras plus grand. Et surtout, ne parle jamais de galipettes devant Georgiana, d’accord ?

— Pourquoi ? Elle n’aime pas cela ?

Tristan était intimement persuadé du contraire.

— Les galipettes sont un sujet dont peuvent seulement parler les hommes, et uniquement entre eux, le Gnome. On ne peut même en parler qu’entre frères. Compris ?

— Oui, Dare. Pas même avec les tantes ?

— Bonté divine, surtout pas !

— D’accord.

— Merci pour l’idée des fleurs, au fait. Je crois que je vais essayer.

— Tu devrais. J’aime beaucoup Georgiana.

— Moi aussi.

Quand il n’avait pas envie de l’étrangler.

Leurs querelles étaient devenues entre eux une sorte de rituel de séduction. Elle l’agaçait et avait le pouvoir de le mettre hors de lui. Mais elle lui donnait principalement envie de faire des galipettes. Beaucoup de galipettes.

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Pourquoi avoir proposé cette sortie aujourd’hui ? enchaîna-t-il aussitôt. Est-ce parce que vous souhaitez que je m’excuse à propos d’hier soir ?

— Je me souviens à peine de ce qui s’est passé, répondit-elle en sentant son sang s’échauffer. Il était tard, et nous étions tous deux fatigués.

— Pas moi. J’avais envie de vous embrasser. Et je crois que vous vous souvenez parfaitement de ce qui s’est passé, ajouta-t-il en sortant un étui rectangulaire de sa poche. C’est pourquoi j’ai pensé que vous pourriez avoir besoin de ceci, aujourd’hui.

Elle ouvrit l’étui. L’éventail, petit, blanc, avec une monture d’ivoire rehaussée d’un semis de fleurs jaunes, était encore plus beau que le précédent. Georgiana ne savait pas s’il avait remarqué que les éventails qu’elle brisait sur ses doigts n’étaient jamais ceux qu’il lui avait offerts. Ceux-ci restaient dans un tiroir où elle pouvait feindre de les ignorer.

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— Vous êtes difficile à oublier.

Ses yeux d’émeraude glacée se reportèrent sur lui.

— Est-ce censé être un compliment ?

Bonté divine, il allait finir par se faire tuer.

— Non. Simple constatation. Depuis que… nos routes ont divergé, vous avez brisé sur moi dix-sept éventails et vous venez de me fouler deux orteils. C’est difficile à oublier.

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— Si nous devons être amis, permettez-moi de vous recommander de ne pas pincer les lèvres ainsi, murmura-t-il.

— Je vous interdis de regarder mes lèvres, répliqua-t-elle en le fusillant du regard.

— Dois-je regarder vos yeux, alors, ou votre nez ? Votre ravissant décolleté ?

Elle devint écarlate et redressa le menton.

— Mon oreille gauche, déclara-t-elle.

Il eut un petit rire.

— Très bien. Je dois avouer qu’elle est charmante. Parfaitement alignée avec l’autre. Tout à fait acceptable, en somme.

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- Je ne sais pas quoi penser, parfois, dit-elle.

- Ne pensez pas autant. Je ne le fais jamais.

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