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Même lorsqu’il me fait cette déclaration et même si je presse mes cuisses l’une contre
l’autre, parce que je sais ce que ça fait d’appartenir à Alexander, je ne peux ignorer la vérité.
– Mais toi, tu ne m’appartiens pas.
– Mon cul ! grogne-t-il. Tu me tiens par les couilles, Clara. Je ne peux penser à rien
d’autre qu’à être en toi. Je dois faire appel à tout mon self-control pour ne pas te balancer sur
mon épaule et te traîner à la maison pour te baiser jusqu’à ce que tu ne puisses plus marcher.
Te baiser jusqu’à ce que tu comprennes que je ne te laisserai pas partir, pas sans me battre.
Je secoue la tête en m’extirpant de son étreinte. Ma tristesse s’est transformée en rage
fumante.
– Dis-moi que je ne serai pas ton sale petit secret. Dis-moi que je suis plus qu’un bon coup
à tirer, Alexander. Dis-moi que quoi qu’il advienne, quoi que ton père pense ou attende de toi
à l’avenir – dis-moi que tu m’appartiens.