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Commentaires de livres faits par LectriLecti

Extraits de livres par LectriLecti

Commentaires de livres appréciés par LectriLecti

Extraits de livres appréciés par LectriLecti

— C’est beau ce que tu dis, papa…

— Je sais, ça vient d’un film. Allez, viens à table, ta mère nous a préparé son omelette de pommes de terre bien baveuse.
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[…]J'ai l’impression d’être un assassin qui essaie de se débarrasser du corps de sa victime, ce qui me fait glousser nerveusement. Et réaliser aussi qu’en cas de meurtre, il faudrait que j’aie un complice un peu plus musclé que moi car seule, je ne suis pas d’une efficacité redoutable. Josselin serait un parfait acolyte pour ce genre de besogne. Anita serait utile, je ne nous vois pas, Joss et moi, nous embarquer dans un assassinat sans elle, de toute façon. C’est nous trois ou personne. Pourquoi est-ce que je suis en train de planifier nos rôles en cas de meurtres, déjà ? Je suis complètement lessivée, à tous les niveaux, et je ne serais pas surprise de faire une dépression nerveuse, là, sur le sol, à côté d’un type ivre mort que je connais à peine.[…]
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date : 20-04-2014
Soudain, le capot de la voiture (qui a dû pas mal souffrir quand Ducky a transpercé la porte du garage) s’ouvre en grand, bloquant ainsi toute visibilité par le pare-brise.

- Merde ! fait Ducky.

La réaction de mon père est un tantinet différente :

- OK !

Et là, il se met à conduire comme un malade mental en sortant la tête par la fenêtre.

- Il faut être préparé à n’importe quelle situation, Elvie ! me hurle-t-il alors que ses mots se perdent dans le vent.
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Il n’y a rien à faire, il suffit d’être.
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date : 04-05-2013
Un grand calme régnait à Edbrook. On eût dit que la vieille demeure attendait.
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date : 04-05-2013
Ce n'est pas possible, murmura-t-il.
Rien de tout cela n'est vrai. Je les ai vus, bon dieu!
J'ai discuté avec eux! J'ai mangé avec eux!.....
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date : 04-05-2013
Il s’arrête devant la porte, comme devant une menace tangible....Il pousse le battant et l’obscurité au-delà lui semble plus dense, aspirée par son geste à l’intérieur de la chambre telle une ombre qui s’étale. Ce n’est qu’une illusion, mais l’enfant est encore trop jeune pour la considérer ainsi et il recule, répugnant à entrer en contact avec cette nouvelle épreuve.
Sa vision s’accoutume peu à pau et la noirceur diminue, par sa propre expansion.
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[La] culture de soi suppose le désir de fortifier et de discipliner son âme, la rage dans l'installation à distance des parasites et des nains, la formulation d'un style qui exprime l'aspiration des danseurs à la légèreté, l'affranchissement à l'endroit de l'esprit de lourdeur. Volontarisme, aristocratisme et esthétisme, autant de vertus inactuelles, au sens de Nietzsche, car cette époque est tout entière faite d'avachissement, d'uniformité et de laideur.
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Plus que jamais, il est utile et nécessaire de ne pas oublier Foucault. Toute volonté, ici, d'enterrer son œuvre, de nier sa postérité potentielle, de clamer, au nom de quelques-unes de ses erreurs, la caducité de l'ensemble de son travail désigne, là, un secret désir de consolider l'édifice qu'il avait entrepris d'effondrer.
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Après Nietzsche, il y eut Foucault, après lui, des fils à venir. Du moins c'est souhaitable, des penseurs et des philosophes qui prolongent cet esprit d'insoumission et de résistance, cette volonté de savoir libertaire doublée d'une méfiance à l'endroit des pouvoirs, cette ardeur à n'écrire de livres que dans la mesure où ils se gorgent des idées susceptibles non plus seulement d'interpréter et de justifier le monde, mais d'en changer certains aspects, notamment ceux qui montrent trop de pourriture et soulèvent le cœur plus qu'il n'est supportable : là où l'on exploite, domine, tue, soumet, persécute, aliène et avilit.
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Lorsque le sida l'a foudroyé, [Michel Foucault] ouvrait la voie à des chemins qui, pour l'instant, n'ont pas encore été empruntés, mais sont appelés à permettre des aboutissements en clairière : la morale sans moralisme, sans moraline disait Nietzsche, c'est-à-dire moins soucieuse de castration et de production de culpabilité tous azimuts que de culture de soi, l'expression est de Foucault, et de promotion d'un sujet postchrétien réconcilié avec sa chair, composant avec ses plaisirs, élaborant un régime d'existence, inaugurant un volontarisme stylé. Avec cette ébauche à l'œuvre dans Le Souci de Soi et L'Usage des plaisirs, nul doute que vivifié aux sources antiques, préchrétiennes, le philosophe aurait élaboré une remarquable éthique de la subjectivité.
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En nietzschéen qu'il fut, Michel Foucault a pensé son siècle en rebelle, en insoumis. Il a jeté son dévolu sur des objets d'analyse nouveaux, inauguré une nouvelle façon, philosophique, de faire l'histoire, de pratiquer la philosophie. Dans le Gai savoir, Nietzsche appelait à une histoire des choses qui donnent du sens, de la saveur et du goût à la vie. Il écrivait : « Tout ce que les hommes ont considéré jusqu'à maintenant comme leurs "conditions d'existence", tout ce qu'ils mettent de raison, de passion et de superstition à les considérer ainsi — l'a-t-on jamais exploré à fond ? » Je crois qu'à partir de 1975, la date de Surveiller et punir, Foucault a commencé le défrichage de cette jungle. Dès lors, il a travaillé à cette révolution méthodologique qui permet non plus de distinguer et d'opposer des objets philosophiques à ceux qui ne le seraient pas, par manque de dignité, mais d'inaugurer un traitement philosophique de tous les objets possibles et imaginables : la prison et la folie, la sexualité et la famille, la loi et les institutions, le savoir et le pouvoir, la diététique et l'économique.
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En 1863, Baudelaire signalait que le dandysme ne pouvait naître qu'en des âges intermédiaires, époques de tuilages qui se caractérisent par l'épuisement d'un temps et la gésine d'un autre.
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La volonté d'héroïsme a pour terrain d'application la seule vie quotidienne et la présence jubilatire au monde : la bohème des fumeurs d'opium, les frasques des hydropathes, les fusées du zutiste, les ris du fumiste, l'unique et sa propriété, la revendication libertaire, les dérives situationnistes et l'insoumission romantique qui ont mes sympathies.
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Son art est la distinction : le dandy est seul de son parti. Suivre et guider lui sont mêmement odieux — Zarathoustra est l'un de leurs, et Cyrano bien sûr. Car tous pratiquent avec ardeur le culte de soi-même qui caractérise les individualités fortes de leurs potentialités, soucieuses de produire un style où triomphe, a priori, le chaos. Rien à voir avec les chemises empesées, les cravate hystériquement nouées, les gants façonnés par trois artisans, les tissus précieux et les raffinements de circonstance qui ont fait la réputation, fautive, du dandysme réduit aux accessoires et à l'esbroufe. Certes, c'est aussi cela, mais pas seulement comme aiment à le faire accroire les spécialistes en désamorçages qui stérilisent cette pensée en acte.
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Esthétique et pathétique, éthique et sensualisme, réconciliation avec les sens et le corps, Baudelaire et le dandy réhabilitent les parfums suaves et capiteux, l'âme du vin, le haschisch, les passantes désirables et les amants désespérés, les femmes damnées et Satan, les prostituées aux odeurs capiteuses, les vampires et les squelettes. Et il me ravit.
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Le dandy aspire à une morale autre, différente, post-chrétienne pourrait-on dire. Une éthique soucieuse d'esthétique et non plus de théologie ni de scientisme, ces deux pestes auxquelles on doit les misères de la philosophie morale depuis des siècles. Au centre de cette forme nouvelle, l'individu est roi. Le projet consiste à donner au Beau une place architectonique qui déclasse le Vrai ou le Bien. Des dandys, Baudelaire écrit : « Ces êtres n'ont pas d'autre état que de cultiver l'idée du beau dans leur personne, de satisfaire leurs passions, de sentir et de penser. »
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La haine de l'individu est chez tous ceux qui, depuis Platon, communient en l'idéal d'un universel dans lequel se dissolvent les individualités : idéologies religieuses et totalitaires, utopiques et sociétaires, traditionalistes et populistes. Au nom de Dieu et de l'État, de la Patrie et de la Nation, les conducteurs d'hommes ont exigé au-delà du nécessaire requis pour la pure et simple cohésion sociale. Quand il fallait abandonner le minimum dans le contrat social, ils ont voulu la totalité. Démocrates et totalitaristes communient dans cette même ferveur qui sacrifie l'individu sur l'autel de leurs fantasmes égalitaires. Pour ceux-là, ce vers de Baudelaire :
« Mais le damné répond toujours : "Je ne veux pas !" »
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Les ennemis de l'individu sont nombreux : ici les prêtres, là les politiciens, une fois les universitaires, là ceux qui communient dans l'esprit de groupe, le corporatisme et les castes, ailleurs, les amateurs d'ordre, en général, tous ceux qui savent que dans la singularité rebelle résident des forces d'une extrême puissance, quand elles sont sollicitées, entretenues et dépensées.
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L'artiste et le poète, le libertin et le dandy : j'aime les figures qui se structurent contre les courants, en allant vers la solitude et l'isolement des désespérés. Certes, à l'aune du Sartre bolchevique, le dandy est inutile, parasite, puisqu'il n'est pas révolutionnaire et que la bourgeoisie n'a pas à le craindre. Baudelaire n'étant pas Louis Blanc, Les Fleurs du mal n'ont aucune utilité, il faut leur préférer un discours à l'adresse du peuple. Dans ses excès, Sartre singe le capitaliste en aspirant aux mêmes valeurs : l'utile, le pratique, l'efficace. Et par là même, il passe à côté de l'essence du dandysme : la rébellion perpétuelle, le refus du grégarisme, l'éloge de l'individu, l'insoumission permanente, traits qu'aura vu Albert Camus, mais pour mieux rejoindre son frère ennemi dans la condamnation de l'attitude romantique. Quant à l'utilité, vertu sartrienne, qu'on relise « Mon cœur mis à nu » dans lequel Baudelaire écrit : « Être un homme utile m'a paru toujours quelque chose de bien hideux. »
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Je donnerais toute la Phénoménologie de l'esprit pour ces quatre pages merveilleuses. Et n'aurais guère besoin d'invites supplémentaires pour offrir tout Hegel. En moins de cent cinquante lignes, le portrait du dandy offre lignes de force, clés de voûtes, architraves et autres instruments de répartition des poussées pour styliser sa liberté, construire son œuvre majeur : l'existence.
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Le dandysme n'a cessé d'être une pratique insolente et négatrice à l'endroit de la morale du moment : lorsque Baudelaire en fait la théorie, il s'oppose à la révolution industrielle triomphante et aux valeurs de la bourgeoisie. C'est l'époque du « poète rôti » sur la table des riches quand l'artiste aspire au bourgeois dans les écuries. Baudelaire parle du « plaisir aristocratique de déplaire ». Or, à Le Bret qui lui demande à quoi rime son existence, à quoi ressemble sa vie, pourquoi il se fait toujours autant d'ennemis, Cyrano répond — comme Dom Juan l'artiste à Leporello le domestique : « Déplaire est mon plaisir. J'aime qu'on me haïsse. / Mon cher, si tu savais comme l'on marche mieux / Sous la pistolétade excitante des yeux ! / Comme, sur les pourpoints, font d'amusantes taches / Le fiel des envieux et la bave des lâches ! » Car Cyrano est un inactuel, un intempestif, au sens que Nietzsche donne à ces termes : un rebelle dans son siècle, un électron libre. Il est seul de son propre parti. Jamais à la mode, parce que toujours d'actualité, la figure de Cyrano est susceptible de l'élargissement au mythe : parmi le panthéon qui contient déjà en son sein Don Juan, Lulu, Tristan, Carmen, Faust, Salomé, il faut ajouter l'homme de Bergerac.
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Que disait Baudelaire du dandysme ? Qu'il est un sacrement, une aspiration sublime et l'invitation à pratiquer la morale comme une activité artistique. Qu'il est une philosophie de la vaporisation et de la concentration du moi, une éthique du panache. Qu'il sollicite l'excellence et la qualité en un siècle dévolu à la médiocrité et à la quantité. Qu'il propose une théorie de l'homme sublime, de l'exception. On peut lire, dans Mon cœur mis à nu : « Avant tout, être un grand homme et un saint pour soi-même. » Et plus loin : « Le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption ; il doit vivre et dormir devant un miroir. » Son aspiration, la tension de son existence, consiste à « vouloir tous les jours être le plus grand des hommes. »
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Ouverte, la forme d'un livre se dévoile hors commencement et fin, car, partout et sans dommage, on peut entamer une lecture, partout on peut refermer le livre. La chronologie qu'implique le volume, son déroulement avec un début, un milieu et une fin, peuvent être mis à mal par le désir de libertiner d'un essai à l'autre ; ouverte, la forme s'énonce définitivement sans achèvement, dans la suspension d'une existence laborieuse, sur le chantier d'un livre en train de sa faire en marge des autres ; ouverte, elle l'est également dans les registres qui conduisent d'une île furtive à une autre plus expansive, d'un lieu bref à un autre plus long, d'une forme électrique à une forme aquatique, de la foudre à l'onde, du volcan à l'océan.
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La plus belle réussite d'un dandy est l'emploi de son temps, et non son argent. Car il méprise l'or dans lequel croupissent les bourgeois. Son chef-d'oeuvre est sa liberté, l'acquisition de sa liberté. Je me souviens d'une belle phrase de Nietzsche qui écrivait qu'un homme qui ne dispose pas des deux tiers de son temps pour son propre usage n'est pas un homme libre.
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Lettre à Pessoa

Peut-être vais-je dormir un peu avant de repartir dans les rues pavées, autour des collines où je tâcherai de traquer vos douleurs à l'âme, essayant un peu de calmer les miennes, de les apprivoiser, de les trouver moins exigeantes ou moins extravagantes. Dans mon sommeil, il se peut bien que je vous croiserai, sinon dans le cimetière des plaisirs, du moins près du Tage où j'ai lu qu'un jour une sorte de baleine blanche vint amuser les Lisboètes, quelque temps. Ils la nourrirent tous les jours avec des tonnes de calmars avant qu'elle ne reparte, comme elle était arrivée, laissant derrière elle cette ville qui perdure entre tremblements de terre et incendies.

Pourquoi n'auriez-vous pas été cet animal facétieux, souvenir du capitaine Achab ? Au bord des eaux, je sais pouvoir, alors, vous sourire sans arrêter ma déambulation. Vous continuerez votre chemin vers les astres et la lumière, moi, vers vos livres et les quartiers de la ville? Nous verrons. En attendant, croyez, cher Monsieur Pessoa, à l'expression de mes sentiments intranquilles.
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