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« Mais… June.
Avec elle, j'ai l'impression que mon coeur vole en éclats - comme je l'avais craint - et je n'ai pas la moindre envie de rassembler les morceaux. Les barrières que j'avais dressés autour de moi, les efforts que j'avais faits pour faire taire mes sentiments … Tout a disparu. Tout a été réduit à néant. Dans la sombre lumière bleutée de la nuit, je tends la main et je caresse les courbes de son corps. Je respire encore par-à-coups. Je ne veux pas être le premier à prendre la parole. Ma poitrine se presse contre son dos et mon bras repose confortablement sur sa hanche. Ses cheveux forment une corde sombre et luisante sur son cou. J'appuie mon visage sur sa peau si douce. Un million de pensées me traversent l'esprit mais, comme elle, je ne dis rien.
Parce qu'il n'y a rien à dire. »
P.267
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