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— Malheureusement, m’informa Wilson, il ne viendra pas travailler aujourd’hui. Ni plus jamais, si j’en juge par son message de ce matin.

— Oh, non, pestai-je. Qu’est-ce qui s’est passé ?

— Vous rappelez-vous lui avoir expliqué que vous étiez sataniste, monsieur Leeds ?

— Sataniste seulement à deux pour cent, rectifiai-je. Et Xavier est très progressiste pour un adorateur du diable. Il ne m’a jamais fait sacrifier autre chose que des poulets imaginaires.

— Quoi qu’il en soit…

Je soupirai. Encore un domestique de perdu.

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Ça venait de me sauter aux yeux : Audrey était folle.

Tous mes aspects l’étaient. Désormais, je remarquais à peine la schizophrénie de Tobias, sans parler de la trypophobie d’Ivy.

Mais cette folie était bel et bien sous-jacente. Chacun des aspects la possédait sous une forme ou une autre, que ce soit la peur des germes, la technophobie ou la mégalomanie. Je n’avais jamais vraiment compris quelle était celle d’Audrey jusqu’à présent.

— Tu crois que tu es imaginaire, lui dis-je.

— Ben, tiens

— Mais pas parce que tu l’es réellement. Plutôt parce que tu as une psychose qui te fait croire que tu l’es. Tu le penserais même si tu étais réelle.

C’était difficile de s’en rendre compte. Un grand nombre de mes aspects acceptaient leur sort, mais peu y faisaient face.

Même Ivy avait du mal. Seulement, Audrey l’affichait ; elle s’en délectait. C’était parce que, dans son cerveau, elle était une personne réelle qui était folle et, par conséquent, pensait ne pas être réelle. Je l’avais crue consciente de sa propre nature, mais pas du tout : elle était aussi cinglée que les autres. Sa folie se trouvait simplement s’aligner sur la réalité.

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Extrait ajouté par Izaac 2021-07-31T23:35:04+02:00

Son téléphone émit un pépiement d'oiseau.

"En fait, m'expliqua Tobias, c'est le cri d'un aigle. La plupart des gens sont surpris d'entendre leur cri véritable, car les médias américains utilisent le cri d'une buse à queue rousse quand ils montrent un aigle. Ils trouvent que le cri de l'aigle n'est pas assez majestueux. Et voilà comment nous nous mentons sur l'identité même de notre icône nationale..."

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- Salut Ahmed, lança-t-il. Ouais, il est là. Vidéo ? Je peux faire ça. Dis, tu veux bien nous préparer ce plat chinois de l'autre fois ?

- C'était de la cuisine indienne, corrigea Kalyani, à présent sur le haut-parleur. Qu'est-ce qui te fait croire que ça puisse être chinois ?

- Ben, y avait du riz, répliqua J.C.

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Qu’avait-il vu de la scène ? Il me lança le genre de regard qu’on accorderait à un fou furieux dont la crise de démence vient subitement de se calmer. Pendant tout cet échange, j’avais été un cinglé qui faisait des gestes désordonnés en parlant tout seul.

Non. Je ne suis pas fou. Je maîtrise la situation.

C’était peut-être là ma seule vraie folie : me croire capable de gérer tout ça.

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— Audrey, lui dis-je en lui ouvrant la portière, on est presque en juin. Pourquoi une écharpe ?

— Eh bien, répondit-elle avec un large sourire, à quoi ça sert d’être imaginaire si on ne peut pas faire abstraction du climat ?

D’un geste théâtral, elle jeta l’écharpe sur son épaule, puis s’engouffra dans la voiture avec les autres, bousculant J.C. au passage.

— Toi, si je te tire dessus, gronda-t-il, tu vas douiller. Mes balles sont capables d’affecter la matière d’une dimension à l’autre.

— Et les miennes sont capables de prendre des virages, répliqua-t-elle. Et de faire pousser les fleurs.

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