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Ce pays est en train de perdre la raison. Le monde entier qui est en train de devenir fou. On a des commerces, les artisans, des milliers de petites entreprises qui risquent de mettre la clé sous la porte. On a des hôpitaux au bord de l'asphyxie et les personnels de santé qui n'en peuvent plus. On a des policiers épuisés qui sont sur tous les fronts depuis des mois, et en face des individus qui ne rêvent que de semer la discorde et le chaos.
Partout dans le pays, c'était la même rage désinhibée, le même effondrement de l'autorité. Une vraie guerre, qui avait lieu tous les jours dans la rue. Une guerre perdue d'avance tant que les flics seraient livrés à eux-mêmes, méprisés ou abandonnés à leur sort par les juges, sous-équipés, et honnis par certains de ceux qu'ils étaient censés protéger...
Epoque de virus. Punitive, mortifère, purificatrice, qui avait trouvé son symbole : le masque. Posé comme un bâillon, comme le signe de reconnaissance d’une société muselée, hygiénisée, et aussi perdue et aux abois.
9 secondes…
15 yards. Pas le temps de cogiter. Je sais ce qu’il me
reste à faire. À cette vitesse, même sous le choc, normalement, c’est le touchdown.
6 secondes…
10 yards…Il faut le faire. Alors, je continue ma course effrénée, ferme les yeux et prie…
5 secondes…
7 yards…
Impact !
J’arrive enfin à reprendre mon souffle, à le réguler…
Je regarde à droite puis à gauche sans trop savoir où je suis. J’ai la tête lourde…
Encore un cauchemar, certainement.
Les morceaux de verre volent dans tout l’habitacle, et telles des aiguilles virevoltantes, ils tranchent tout sur leur passage. La carrosserie crépite comme un morceau de pain frais qu’on écrase. Le véhicule continue de vriller jusqu’à venir s’encastrer contre le portail d’un particulier. Sur un son permanent de klaxon au milieu de cette plénitude du petit matin, une fumée épaisse émerge de la carcasse. Inconscients, la tête sur le tableau de bord, nous venons de subir la foudre
Je tente d’ouvrir les yeux, en vain. J’essaye de faire papillonner mes paupières afin de les décoller…La lumière est aveuglante et j’ai des douleurs à la tête. Je ne sens plus rien, j’ai la sensation d’avoir été roué de coups.
Les filles avaient été retrouvées, les familles réunies. Mais son travail ne s’arrêtait pas là. Il fallait encore remonter le fil de cet ouvrage sordide, l’enrouler en une pelote nette, sans nœuds ou portion effilochée. Puis la ranger dans une boîte proprement étiquetée, hors de portée de personnes mal intentionnées.
Silke se surprit à formuler mentalement une vague prière. Aux autorités supérieures, si elles existaient, de se bouger le cul pour que les petites victimes s’en sortent. Et aux démons de l’enfer, auxquels elle croyait davantage, de ne pas se gêner pour embarquer le responsable de toute cette misère.
Elle fixa les autres avec toute la détermination qui lui restait. Si on l’empêchait de retrouver sa fille, elle allait mordre. Putain, oui, elle mordrait n’importe qui. Vaccin du tétanos à jour ou pas.
Une paire de bras fins, mais solides, l'encercla. Cora, à genoux à côté d'elle, la joue pressée contre sa poitrine. D'abord restée en retrait, Garance se pencha pour l'imiter. Prise entre deux boucles infinies de compassion, Blandine ferma les paupières. La douceur, l'amour et la chaleur que lui apportaient ses amies étaient comme du baume sur une plaie à vif. Apaisant, mais pas assez efficace pour l'affranchir de la douleur.
D'aucun disent que le pire, c'est de ne pas savoir. D'attendre dans l'incertitude, de ne pouvoir qu'espérer. Silke n'en était pas tout à fait convaincue. Dans certains cas, l'ignorance s'apparente à un bienfait. La vérité... La vérité à une vilaine tendance à vous exploser à la gueule comme une grenade artisanale, vous laissant défiguré à vie.
Il n’y avait eu aucun bruit particulier. Ni choc sourd, ni grincement, ni même le moindre cliquetis qui aurait pu expliquer son réveil. C’est plus une impression qui tira Clara de son sommeil. La sensation d’une présence, toute proche. Sa présence, à lui.
Et pourtant, il était là. Elle le sentait jusque dans le plus infime pore de sa peau, dans chaque battement affolé de son cœur. Elle refréna une plainte, inspira une bouffée d’air, puis se laissa glisser sur le sol.
Travailler avec Cécile Rivère revenait à grimper dans le wagonnet d’un grand huit avec une charge d’explosifs sensibles aux chocs ficelée au pantalon. Le tout sous la pluie, sans barrière de sécurité et avec un rottweiler en guise de passager.
"De mon point de vue, inciter une personne à s’ôter la vie ne me paraît pas non plus sensé. Note que j’ai pas encore fait le tour de toutes les horreurs de la nature humaine et que, très franchement, j’espère ne jamais tout en comprendre." (Kermarec)
Se retrouver avec un type pareil en guise de thérapeute tenait de la gageure. Tous ses clients, qu’’ils soient de sexe féminin ou masculin, devaient effectuer un transfert amoureux sur lui. Elle en tous cas n’aurait qu’une envie : qu’il la bascule sur son bureau pour la prendre avec brutalité. Qu’importe qu’il l’appelle Alice, Cécile ou Jean- Jérôme pendant l’acte. Bordel. Posséder autant d’assurance et de charisme devrait être puni par la loi.
Quand on est fonctionnaire de police, plus on grimpe dans la hiérarchie, plus le mot "fonctionnaire" prend de l'importance. Et quant on est fonctionnaire, il faut que les choses rentrent dans des cases. Un cinglé qui se faisait la belle, c'était pratique, tout le monde comprenait ça, le procureur serait content, ça rentrait dans une case.
- Depuis que je suis descendu du train, j'ai eu droit dans l'ordre : à la nana qui en a marre de se faire draguer parce qu’elle considère que son physique est un fardeau, à la petite provinciale qui a du mal à blairer les Parigots, j'ai même peur de ne pas échapper à la comparaison PSG/OM !