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Extrait ajouté par Gkone 2013-05-29T11:18:27+02:00

Tanin lui murmura immédiatement quelque chose à l'oreille.

- Il l'aime autant que papa aime maman, répondit-elle en lançant un dernier regard déroutant à Axel. Il reviendra, c'est sûr.

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Extrait ajouté par fannybitlit 2011-04-19T23:37:59+02:00

Face a un obstacle ou une résistence, l'homme ne parvenait donc jamais à user de patience et de tendresse, mais leur préférait toujours la violence et le haine.

Ce fut sur cette pensée que les yeux d'Axel se posèrent sur son bras droit: l'amalyse avait retrouvé sa place à son poignet. Le jeune homme se sentit soudain coupable. Il n'avait jamais pensé à employer la douceur pour l'enlever, comme le lui avait suggéré Victoire.

Mal à l'aise au souvenir de sa réaction, il posa sa main sur le sol.

_Va-t'en s'il te plait, demanda-t-il doucement, bien qu'encore sceptique.

L'amalyse bougea, s'étira et glissa sur l'herbe.

Axel se sentit soudain odieux vis-à-vis de cette plante si spécifique et si fidèle. Il frotta lentement son poignet libéré sur sa poitrine en regardant la demi-sphère verte. Elle était semblable à une grosse goutte de rosée, recroquevillée et abandonnée sur le sol. Elle paraissait lui crier qu'il ne valait pas mieux que les Scylès! Axel détourna le regard: il accordait trop de sentiments humains à cette chose informe.

comment?! Cette créature translucide ne ressemblaitni à un animal ni à une plante. Comment pouvait-on croire qu'elle s'animait par une volonté amoureuse? Il était trop facile de lui prêter de tels sentiments!

Les yeux d'Axel se posèrent en coin sur l'amalyse immobile.

Mais alors, comment expliquer les réactions des plantes tueuses face à la peur, la haine et l'amour? Axel fit une moue renfrognée. Il avait plusieurs fois pu vérifier les dires de Victoire. Mais pourquoi cette amalyse était-elle différente des autres? Pourquoi avait-elle perdu son agressivité et s'était-elle collée à lui comme une ventouse? Parce qu'elle l'aimait?

_ Ridicule! se dit Axel en se levant.

Il ne pouvait lui préter ces sentiments. Il s'était débarassé de la plante et allait s'empresser de l'oublier.

Axel tourna le dos à l'amalyse dans l'intention de partir, mais resta immobile. Devant sa résistence, il avait usé de force plutôt que de tendresse; devant l'inexplicable, il préférait la fuite et l'ignorance. Il dénigrait peut-être un sentiment comparable à celui d'un être humain par scepticisme et prétention.

Il secoua la tête à cette dernière supposition et s'éloigna vers la pente de prairie sans regarder l'amalyse.

La petite boule gélatineuse ne prit pas sa suite. Elle se tassa un peu plus sur elle-même. Des plis apparurent à sa surface et sa couleur passa à un vert plus foncé: elle semblait se déshydrater. Elle commença à couler dans les herbes, fondant comme neige au soleil, quand une main se posa à côté d'elle. Axel était revenu.

_Allez sèche tes larmes, si je dois appeler ainsi le liquide que tu répands sur le sol. Je n'accepterai pas une chose gluante ou visqueuse sur mon bras.

La plante retrouva en un éclair sa forme, sa texture et sa couleur initiale. De son plus beau blanc, elle glissa sur la main du jeune homme.

_D'accord, mets-toi sur mon bras mais ne bouge plus, commanda-t-il doucement.

L'amalyse obéit immédiatement. Elle semblait vouloir se conformer maintenant à ses moindres désirs. Axel eut un sourire amusé. Il ne chercherait pas à comprendre.

_Je suis fou, constata-t-il enjoué, ça y est, complètement fou! Eh bien, si Victoire ne peut m'aimer, je te demanderai de prendre la forme d'une splendide princesse! s'écria-t-il ensuite dans un rire.

Il se releva sur cette note de folie et de bonne humeur. Il restait. Il restait pour Victoire, pour Philip, pour Eloïse, pour les Fées. Il dévala la prairie vers le Grand Arbre pour rejoindre la mer et les compagnons de la Forêt Interdite.

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Extrait ajouté par fannybitlit 2011-04-19T23:37:59+02:00

Elle entra brutalement dans la salle que se réservait Jerry pour manger, et lui sauta littéralement au cou. L'être chimérique se dégagea rapidement de ses bras.

_ Ne me touche pas lorsque j'ai cette forme! lança-t-il en colère. Et ne me remercie pas! Je l'ai torturé à plaisir et si je n'avais eu d'autres intérêt, je l'aurais tué sans hésiter!

_Cela n'a aucune importance pour moi, déclara-t-elle clairement en retrouvant son calme et sa place. Même si ton geste est calculé, tu es passé outre ta haine et tu lui as laissé la vie. Oh, merci, Jerry!

_ Cesse tes bétises! intima le Monstre en lui lançant une serviette. Et sèche tes yeux, tu as le visage bouffi de stupidité!

Il se rassit avec rage et tapa la table de ses poings.

_Tu n'as que ce soir pour lui faire tes adieux! Débrouille-toi pour qu'il parte demain matin!

Eléa voulut protester_ c'était trop court_, il la coupa:

_Je me fiche de savoir qu'à son réveil Sten prendra tout ton temps. Dis-toi bien que si tu ne m'obéis pas, je ne te laisserai pas une seconde de répit. Alors dépêche-toi! Et ajuste-toi, tu n'as même pas attaché ton corsage correctement!

La jeune fille eut brusquement un sourire. Que de cris pour rien!

Elle se dirigea docilement vers la porte restée ouverte. Jerry la regarda traverser la passerelle.

_ Tu es en robe, alors prends l'escalier! cria-t-il.

Trop tard. Les jambes de la jeune fille avaient entouré une racine et elle disparaissait dans les feuilles.

_Tête de mule, grogna Jerry dans sa barbe.

Il passa ses mains anguleuses sur son visage simiesque.

Sa colère cachait en fait un grand désespoir. Il avait peur que tout change: il sentait que les fées ne jouaient pas franc-jeu avec lui. Il aurait voulu garder égoïstement la jeune fille pour lui.

_ Je souffre de te voir l'aimer à ce point, petite princesse, gémit-il. Ne m'oublie pas.

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Extrait ajouté par Norakira 2014-05-23T22:18:33+02:00

La chambre était d'un ocre jaune et agréablement parfumée par des bouquets de fleurs odorantes. Éline lui tournait le dos et finissait sa chanson. Assise devant sa harpe sur un tabouret, son amble manteau d’intérieur à parements d'argent s'écoulait sur le tapis. Ses cheveux châtains, retenus par un simple serre-tête, glissaient dans son dos. Brillants,souples, ils s'ordonnaient en une bande presque infinie.

Ses doigts avaient pincé les dernières cordes. L'onde musicale suscitait un léger écho dans la grande pièce riche et claire.

-Je ne porte pas de voile, annonça doucement Éline.

Éléa releva son amalyse sur son front et enleva son foulard.

-Je ne porte pas de masque non plus, lui répondit-elle.

-La loi sanctionne par la mort toute personne voyant mon visage, en dehors de ma sœur et de ma chaperonne, continua Éline sans se retourner.

-La cour m’accuse de bien des crimes, mais elle ne pourra jamais m’exécuter pour celui-ci.

-Tu n'es ni Éloïse ni Misty. Seule une troisième personne pourrait avoir la prétention que tu affiches. Pour cela, il faudrait que tu te nommes Éléa, que tu sois née de sang royal sous une pluie d'étoile filantes et qu'au solstice d'été, ta mort fête ses dix-huit ans.

Éline semblait attendre une réponse.

-Je me nomme Éléa. Je suis fille de roi. Les étoiles de ma naissance brillent encore dans mes yeux et dans une lune, ma vie fêtera ses dix-huit ans.

Il y eu un silence et la princesse Éline se retourna.

Son visage était frais comme un matin et ne trahissait pas plus de dix-neuf ans. Aucunes mèches folle de cheveux ne venait déranger sa peau de nacre, vierge du moindre défaut. Elle avait la perfection d'une figurine. L'éclat rosé du collier de perles fines à son cou s’assortissait à la douce couleur de ses joues. Et à ses doigts, des bagues de diamants étincelants et le grand saphir azuré de la reine brillaient comme ses yeux.

Éléa avait du mal à croire qu'elle avait un sœur pareille.

Éline avait la beauté incomparable d'une princesse de rêve.

Pourtant, en voyant le visage des deux jeunes filles, il demeurait impossible de ne pas constater de ressemblance : celle-ci était frappante. Avec sa peau claire, ses cheveux châtains uni et ses yeux bleu ciel, le visage d’Éline possédait plus de contraste. Mais ce furent justement les reflets de soleil pris dans les cheveux et peau d’Éléa et sa liberté brillant dans on regard éblouissant qui plurent à la princesse. Sa petite sœur avait un air sauvage qu'elle n'aurait jamais et une douce rébellion qui lui manquerait éternellement animait son corps.

Poupée de porcelaine, poupée de cire, elles restèrent un moment sans se parler. Puis leurs cœurs se reconnurent et peu à peu un sourire se dessina sur leurs lèvres.

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Extrait ajouté par Fleurdencre 2013-12-06T09:35:49+01:00

"Le prochain Champion des Fées ne pourra être que de sang royal."

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Extrait ajouté par fannybitlit 2011-04-19T23:37:59+02:00

Il s’aplatit avec violence sur un mur invisible obstruant la fenêtre. Il hurla de douleur et de rage, et se transforma successivement en plusieurs animaux pour trouver la force de passer au-delà de cette barrière insupportable. Mais sans succès. Sous les yeux horrifiés d'Eline, de Korta et des deux brutes muettes, il se maintint en être chimérique, debout sur le rebord de la fenêtre, ses bras plaqués et écartés sur une vitre infranchissable.

Il y eut du désespoir et de l'impuissance dans la crispation de ses mains osseuses. Les griffes grincèrent sur le rempart de verre imaginaire. Il y eut aussi des larmes dans les sombres yeux jaunes.

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Extrait ajouté par anonyme 2021-01-01T19:55:01+01:00

Poupée de porcelaine, poupée de cire, elles restèrent un moment sans se parler. Puis leurs cœurs se reconnurent, et peu à peu un sourire se dessina sur leurs lèvres.

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Extrait ajouté par anonyme 2021-01-01T19:54:36+01:00

Le monde animal demeurait bien étrange pour Axel, et celui de Leïlan encore plus. Paradis régnant en secret au cœur de l'ordinaire, les Bois Obscurs contenaient ses pièges et ses horreurs. Les charatons étaient le plus bel exemple de cette dualité : démons, tueurs, traîtres et hypocrites, toujours intéressés et destructeurs, ils possédaient pourtant une connaissance des plantes du lieu surprenante, un don de guide étrange et une compréhension, totalement incroyable, du langage humain ancien et présent.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-09-16T14:52:56+02:00

L’homme soupira. Les Fées auront d’autres ressources… Lesquelles ? ! Il ne cessait de se le demander. Sur ce plan-là, il n’avait jamais senti leur aide !

Il aurait voulu voir apparaître des voiles de vapeur blanche, douce et chaude, pour leur demander quelles étaient leur force, leurs possibilités… Il avait les mêmes questions qu’Enkil en tête. Les mêmes inquiétudes, la même impression de solitude. Il n’était pourtant pas plus seul au monde que l’avait été l’ancien roi. Sa femme l’attendait en bas, pour le petit-déjeuner. Il n’avait d’ailleurs que trop tardé à la rejoindre… Comment partager avec d’autres personnes un aussi lourd secret ? Comment annoncer l’éventualité de la fin de Monde ? Comment prévenir le Champion ? Parce qu’il le connaissait ! Il savait parfaitement qui il était ! Et ce livre, source d’inquiétudes, contraignait l’homme à prendre des décisions qui n’étaient pas toujours évidentes. Comment pouvait-il sembler si fort alors qu’il se sentait si faible ? Il était dépassé par le rôle qui lui revenait.

Il gratta sa barbe et se leva. S’il était là, c’est qu’il voulait agir. Aider le Champion, le seul véritable but de son existence…

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Extrait ajouté par lolita_cola 2015-03-23T15:43:48+01:00

" Pourquoi Amour s'unissait-il toujours avec Peine? "

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