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Mais, ma belle, laisse Connaissance tromper Sagesse, Fantaisie a tant de charmes !
Afficher en entier- J'ai besoin de bras solides pour la soutenir pendant que je la lave.
Il se proposa.
- J'accepte, mais si jamais tu la regardes, nue, avec les yeux d'un homme, tu te prendras mon poing dans la figure, déclara-t-elle.
Afficher en entierNouvelle A Chloé :
Je le détestais. Son semblant de compassion était écœurant. Il croyait que je ne voyais pas son hypocrisie. Il bernait peut-être Chloé mais pas moi ! Ses yeux étaient de feu, les miens de glace ; s'il pensait pouvoir me faire fondre, il comprendrait très vite que l'eau éteint toutes les flammes.
Afficher en entierLivre 3 : Une nuit sans lunes
Ce n'est pas la chaleur de l'Oiseau de Feu qui coule dans ses veines, c'est son brasier !
Afficher en entierLivre 2 : Pour Eloïse
-Tu parais si inaccessible...
-Pourtant, il tient à peu de chose que j'appartienne à un seul homme...
Et dans un élan, elle passa outre sa timidité et posa ses lèvres sur celles d'Axel.
Afficher en entierLivre 2 : Pour Eloïse
J'ai maintenant une marque sur la nuque, preuve de mon assignation par les Fées à mon devoir de souverain. Chacun de mes fils et filles en héritera comme n'importe quelle Altesse dans tous les pays de ce Monde. Le peuple suivra leurs ordres les yeux fermés plutôt que d'obéir à n'importe quel autre individu, aussi puissant soit-il.
Afficher en entierFace a un obstacle ou une résistence, l'homme ne parvenait donc jamais à user de patience et de tendresse, mais leur préférait toujours la violence et le haine.
Ce fut sur cette pensée que les yeux d'Axel se posèrent sur son bras droit: l'amalyse avait retrouvé sa place à son poignet. Le jeune homme se sentit soudain coupable. Il n'avait jamais pensé à employer la douceur pour l'enlever, comme le lui avait suggéré Victoire.
Mal à l'aise au souvenir de sa réaction, il posa sa main sur le sol.
_Va-t'en s'il te plait, demanda-t-il doucement, bien qu'encore sceptique.
L'amalyse bougea, s'étira et glissa sur l'herbe.
Axel se sentit soudain odieux vis-à-vis de cette plante si spécifique et si fidèle. Il frotta lentement son poignet libéré sur sa poitrine en regardant la demi-sphère verte. Elle était semblable à une grosse goutte de rosée, recroquevillée et abandonnée sur le sol. Elle paraissait lui crier qu'il ne valait pas mieux que les Scylès! Axel détourna le regard: il accordait trop de sentiments humains à cette chose informe.
comment?! Cette créature translucide ne ressemblaitni à un animal ni à une plante. Comment pouvait-on croire qu'elle s'animait par une volonté amoureuse? Il était trop facile de lui prêter de tels sentiments!
Les yeux d'Axel se posèrent en coin sur l'amalyse immobile.
Mais alors, comment expliquer les réactions des plantes tueuses face à la peur, la haine et l'amour? Axel fit une moue renfrognée. Il avait plusieurs fois pu vérifier les dires de Victoire. Mais pourquoi cette amalyse était-elle différente des autres? Pourquoi avait-elle perdu son agressivité et s'était-elle collée à lui comme une ventouse? Parce qu'elle l'aimait?
_ Ridicule! se dit Axel en se levant.
Il ne pouvait lui préter ces sentiments. Il s'était débarassé de la plante et allait s'empresser de l'oublier.
Axel tourna le dos à l'amalyse dans l'intention de partir, mais resta immobile. Devant sa résistence, il avait usé de force plutôt que de tendresse; devant l'inexplicable, il préférait la fuite et l'ignorance. Il dénigrait peut-être un sentiment comparable à celui d'un être humain par scepticisme et prétention.
Il secoua la tête à cette dernière supposition et s'éloigna vers la pente de prairie sans regarder l'amalyse.
La petite boule gélatineuse ne prit pas sa suite. Elle se tassa un peu plus sur elle-même. Des plis apparurent à sa surface et sa couleur passa à un vert plus foncé: elle semblait se déshydrater. Elle commença à couler dans les herbes, fondant comme neige au soleil, quand une main se posa à côté d'elle. Axel était revenu.
_Allez sèche tes larmes, si je dois appeler ainsi le liquide que tu répands sur le sol. Je n'accepterai pas une chose gluante ou visqueuse sur mon bras.
La plante retrouva en un éclair sa forme, sa texture et sa couleur initiale. De son plus beau blanc, elle glissa sur la main du jeune homme.
_D'accord, mets-toi sur mon bras mais ne bouge plus, commanda-t-il doucement.
L'amalyse obéit immédiatement. Elle semblait vouloir se conformer maintenant à ses moindres désirs. Axel eut un sourire amusé. Il ne chercherait pas à comprendre.
_Je suis fou, constata-t-il enjoué, ça y est, complètement fou! Eh bien, si Victoire ne peut m'aimer, je te demanderai de prendre la forme d'une splendide princesse! s'écria-t-il ensuite dans un rire.
Il se releva sur cette note de folie et de bonne humeur. Il restait. Il restait pour Victoire, pour Philip, pour Eloïse, pour les Fées. Il dévala la prairie vers le Grand Arbre pour rejoindre la mer et les compagnons de la Forêt Interdite.
Afficher en entierIl a fait ce qu'il a fait, il est ce qu'il est, mais personne ne peut dire ce qu'il fera ou sera.
Afficher en entierFais en sorte qu'il y ait toujours de la justice dans ce que tu entreprends, et tu n'auras pas besoin d'avoir de titre pour être le plus grand des seigneurs.
Afficher en entier- Regarde le brun chaud de ce tronc d'arbre, ce bleu pur du ciel et cette fraîcheur qui perle à chaque feuille sous forme de rosée. Éline est plus belle qu'une matinée de printemps, avoua-t-elle avec admiration. Et Éloïse... [...] sous les rayons de la corne des Fées, elle m'a fait penser aux journées des débuts d'automne, quand l'azur se prend aux jeux des orages, et qu'une ombre légère s'étend et s'enroule sur les champs de blé coupé.
[...]
Les princesse Éline et Éloïse semblaient être des beautés merveilleuses, mais Axel ne pouvait croire qu'Éléa, son amour d'enfance retrouvé, puisse en rougir. Éline s'accordait au matin, Éloïse à la journée, le temps d'Éléa était celui de le nuit. L'une, un printemps, l'autre, un automne, Éléa ne pouvait être qu'un été. Chaude par sa peau de miel, sucre et pêche par sa douceur, claire par le ciel sans nuage de ses yeux et la brillance de leurs paillettes d'or. Elle était celle que le cœur d'Axel aimait, celle que l'esprit du prince ne pouvait oublier.
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