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L’embaumeur ou l’odieuse confession de Victor Renard



Description ajoutée par Sonia-66 2017-10-13T22:32:14+02:00

Résumé

4eme de couverture :

"Pute borgnesse !" Victor Renard n'eut jamais de chance avec les femmes. A commencer par sa mère, l'épouvantable Pãqueline, qui lui reprochait d'être venu au monde en étranglant son frère jumeau de son cordon ombilical. Puis ce fut Angélique, la prostituée, qui se moquait des déclarations enflammées de Victor et de sa difformité, comme de sa "demi-molle". Victor échappe pourtant à sa condition misérable : il devient embaumeur. Avec les cadavres, au moins, le voilà reconnu. Et en ces temps troublés, quelle meilleure situation ? Les morts, après la Révolution, ne manquent pas dans Paris... Mais le sort le rattrape et l'épingle, comme le papillon sur l'étaloir. Face à ses juges et à la menace de la guillotine, Victor révèle tout : ses penchants amoureux, les pratiques millénaires de la médecine des morts, le commerce des organes et les secrets de sa fortune. Où l'on découvrira que certains tableaux de nos musées sont peints avec le sang des rois de France...

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Classement en biblio - 42 lecteurs

extrait

Ce samedi-là, l’œil violacé et les bras empêchés dans mon habit étriqué, je me présentai où ma mère s’était engagée à me fournir. Je toquai cinq fois à la porte sans succès. Secrètement enchanté à l’idée que nos arrangements fussent peut-être rompus, je rebroussai chemin. Comme je revenais chez moi en marchant du pas tranquille de l’imbécile qui se croit libéré d’une corvée parce qu’elle est retardée, un homme de haute stature accentuée par son chapeau droit, chevelu et fort élégant, m’aborda en pressant le pas.

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Commentaires récents

Diamant

Victor est condamné.

Avant son exécution, il relate son histoire façon Contes des mille et une nuits devant ses futurs bourreaux et un public toujours avide de voir la déchéance des autres.

Certaines tricotent même. Un peu comme avec un audio-book.

Victor commence par relater la mort de son père, alors qu'il avait tout juste 15 ans. Celui-ci jouait du serpent dans les églises, pour accompagner les choeurs quand l'orgue manquait.

Il était aussi mandé par des particuliers pour certaines cérémonies.

Bref, il est mort, on va pas passer le réveillon là-dessus.

Il laisse une femme éplorée, dont la douleur est plus que touchante et ne peut laisser personne indifférent.

Mais non ! Je plaisante, rangez vos Kleenex !

Le seul qui aimait et regrette son père, c'est Victor.

Il l'aimait autant qu'il le craignait, du reste, parce que le vieux n'était pas tendre. Les coups pleuvaient, les insultes aussi, la culpabilisation surtout pour les choses dont le gosse n'était pas responsable.

Vous allez me dire : heureusement qu'il pouvait se consoler dans les bras de sa maman...

Non plus. Une teigne, un monstre, cette Pâqueline.

Pour ses parents, Victor avait tué son frère jumeau, le préféré, bien que mort-né, en l'étranglant avec le cordon ombilical.

Mais il en a été bien puni puisqu'affecté par un torticolis congénital, ce qui lui vaut tout un tas de petits surnoms par sa chère "maman".

Victordu, Victorgnole, Victorieux trou du cul, Victorchon, Victortillon, Victordant, Victorticolis, Victornade, Victord-boyau, Victorve...

Tous plus affectueux les uns que les autres.

Retenez-les, y aura interro.

Je ne vais pas vous décrire toutes les épreuves par lesquelles le gamin passe, mais entre les mains de l'horrible marâtre, c'était pas folichon tous les jours.

Ses moments de joie, quand il allait chez son oncle et sa tante. Ledit oncle était pâtissier.

Enfin à l'époque, c'est pas du tout un marchand de gâteaux, mais un fabriquant de pâtés, viande et tout le toutim.

Le mec qui rend service par exemple à la confectionneuse de crucifix et chapelets en lui donnant des os.

Non mais franchement, il faut le lire, c'est très intéressant.

C'est d'ailleurs chez son oncle, un jour où celui-ci s'est absenté, que Victor tombe amoureux de la magnifique Angélique (laquelle venait voir le pâtissier pour faire réparer le talon de sa chaussure).

Question études, le gosse va dans un pensionnat à un moment. Pas non plus un long fleuve tranquille.

Parce que voyez-vous, les vêtements, l'apparence en général, le comportement, sont très visibles entre les pauvres et les riches, et curieusement, il n'est pas de bon ton d'être pauvre.

Partout, d'ailleurs, pas juste au pensionnat.

Victor survit à tous les coups du sorts et de sa mère, une existence rythmée par les bruits de son pied sur le plancher quand celle-ci est assise, occupée par la confection de poupées.

Alors là, vous vous dites qu'elle a la Danse de Saint-Guy (appelée aussi Chorée de Sydenham par les plus calés d'entre nous), la charmante femme..

Eh bien vous avez raison, et j'ai à peine soufflé.

Où j'en étais moi ?

Ah oui !

Comme le titre l'indique un peu, Victor trouve du travail chez un embaumeur.

L'homme est très gentil, patient, et prend Victor sous son aile. Un peu comme un fils.

Et notre héros reçoit enfin l'affection dont il avait tellement besoin.

Monsieur... je sais plus son nom... lui fait bientôt confiance et lui enseigne toutes les ficelles du métier, ainsi que ses secrets pour se faire de l'argent.

Je vais arrêter de raconter, ça va vous lasser et puis vous devez lire ce livre.

Isabelle Duquesnoy m'a encore embarquée dans son récit palpitant, malgré le nombre de pages.

Un roman historique qui se passe au début de la Révolution. Les grosses têtes tombent, les plus petites aussi. (je sais, c'est pas drôle);

Ne passez pas à côté de ce livre passionnant, instructif, et magnifiquement écrit.

.

.

.

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Argent

Isabelle Duquesnoy sait parfaitement nous plonger au cœur de l'histoire. Ce récit, les confessions de l'embaumeur, est émaillé de faits historiques pour ma part inconnus. Un régal !

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Or

Cher Vous,

Victor Renard, c’est un homme qui n’a pas vraiment de chances avec les femmes dans sa vie, suffit déjà de connaître sa mère, La Pâqueline, et on comprend mieux !

Faut dire aussi que Victor souffre d’une légère difformité, cela n’aide pas pour conquérir la gent féminine. Il se dit que pour plaire, il n’y a pas que le physique, la situation y fait aussi, et lui son travail, c’est d’être embaumeur.

Parce que oui, malgré ce que l’on croit, juste après la Révolution, il y avait des embaumeurs à Paris et Victor est de ceux-là. Puis c’est un malin, il sait comment faire pour arrondir ses fins de mois le garçon !

Ce roman noir historique, qui recèle une belle dose d’humour – noir aussi, logique – raconte la vie d’un homme qui n’est pas aussi pourri qu’il en a l’air. Peut-être que s’il avait été moins malheureux rien ne se serait passé comme ça, va savoir !

Une très belle et agréable lecture, qui te fait sourire et te cultive, que demander de plus ?

Stanislas Petrosky http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/09/26/39645466.html

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Diamant

Très original!

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Argent

J ai encore une fois été captivée par l'écriture de l'auteure qui arrive à nous plonger dans une époque comme si nous y étions. Les confessions de Victor m'ont appris beaucoup sur l'embaumement au 18e, les conditions de vie, les profanations diverses ... C est vraiment intéressant. Et Victor, ce cher Victor, victime dès sa naissance de parents cruels, qu'est ce qui nous l'amène devant la Guillotine ? Aurez vous de la pitié pour lui?

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Bronze

Mais quel personnage que ce fameux Victor Renard, vous assistez en direct à son procès public, mais Victor a décidé qu'il dirait tout ! Il nous raconte donc sa vie depuis le début. Dans une écriture très belle, Isabelle duquesnoy arrive vraiment à donner du réel à ces personnages, c'est sa force on imagine bien les protagonistes et les lieux ainsi que l'époque.

Mais au fait ?! Pourquoi donc ce cher monsieur Renard est il condamné à mort ?

Je vous souhaite une belle lecture !

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Argent

Victor Renard est auditionné pendant onze jours à la fin du XVIIIème siècle. Onze jours durant lesquels, il retrace sa vie et son ascension social : son enfance, enfant mal aimé car il a tué son jumeau à la naissance, sa rencontre avec son maître qui lui a appris son métier, sa femme, sa maîtresse. Jusqu’au jour où …. il est arrêté. Mais pour quel forfait ?

J’ai aimé me plonger dans ce Paris de l’après révolution, dans la vie quotidienne de cette époque, découvrir un métier méconnu, le trafic des corps dont les mumies. Ce roman m’a rappelé Le Parfum de Süskind.

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Lu aussi

Une lecture très intéressante qui nous permet d’apprendre de nombreuses choses malgré quelques longueurs !

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Argent

Une tres bonne lecture, captivante et pleine de frissons.

Le lecteur devient attache au personnage qu'est Mr Renard ou plutot Victor Renard, et il est remplis d'emphatie envers ce jeune homme a qui la vie ne sourie point. Puis avec chaque page qui vient nous decouvrons de nouvelle choses sur ce garcons qui evolue devant nos yeux et deviens un homme. Cette metamorphose, telle celle d'un papillon, est tres touchante et elle permet une certaine pitie et un lien, a se former avec ce personnage melancolique. Mais la fin du roman vous laisse tout de moins choque et vous vous retrouvez ebhahi et dans l'incapacite de dire si vous, lecteur d'un roman historique, vous aurez voulu guilotiner ou non le Renard. L'auteur utilisant la ruse vous fait donc douter de l'affection que vous avez porter pour Victor au cours du Roman et cella d'une facon tragique qui vous remplie de cupabilite.

Lecture fortement recomendee.

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Bronze

Un assez bon roman, l'auteure a réalisé une recherche impressionnante sur les rituels d'embaumement au 18ème, en pleine révolution.

L'histoire est intéressante, mais une certaine complaisance dans les descriptions du travail de l'embaumeur ainsi que des situations scabreuses n'en font pas une lecture pour les âmes sensibles.

Une bonne lecture cependant.

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Dates de sortie

L’embaumeur ou l’odieuse confession de Victor Renard

  • France : 2017-08-17 (Français)
  • France : 2018-06-07 - Poche (Français)

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