Commentaires de livres faits par Lemma99
Extraits de livres par Lemma99
Commentaires de livres appréciés par Lemma99
Extraits de livres appréciés par Lemma99
Tenant à leur offrir une réponse sincère, je disais : parce que j'ai d'abord aimé lire, parce que j'ai été abreuvée de contes dès ma plus tendre enfance, parce que mon père voulait devenir écrivain et qu'il n'a pas réalisé son rêve, parce que j'ai eu la chance de découvrir le plaisir, l'ivresse, la liberté, à travers les livres, parce que... parce que...
Un jour, j'ai répondu : "J'écris des histoires parce que je n'en ai pas. Parce qu'il ne m'est rien arrivé d'extraordinaire. En fait, il ne m'est rien arrivé du tout."
Rien du tout, cela voulait dire aucun drame. Pas de guerre, pas de deuil, pas d'exil, pas de torture, pas de séparation ni de maladie, aucune souffrance depuis ma naissance. J'avais grandi sagement, dans du coton.
Les vitres venaient d'être soufflées ; le vent chargé de neige s'engouffrait par rafales dans la chambre, faisant valser les rideaux, les papiers posés çà et là, et charriant une odeur chimique nauséabonde. Le chien hurla. Au loin, un épais nuage enflait par-dessus les toits.
"L'Usine !" songea Bo. Et aussitôt, un cri déforma sa bouche :
- Hamaaaa !
Il devint comme fou
Les pieds nus et ensanglantés, il courut jusqu'à la porte, dévala les marches de l'escalier quatre à quatre, et se précipita vers l'extérieur.
Le regard de Jacko s'adoucit un peu et Mikey eut le courage de continuer.
" J'ai cru que j'allais réussir à l'éviter, mais j'en étais incapable. Chaque fois que je n'étais pas avec elle, je pensais à elle. J'ai essayé de m'intéresser à d'autres filles, mais je n'y arrivais pas. Je veux dire, je suis vraiment descendu dans la rue et j'ai essayé, j'ai imaginé d'autres filles nues mais ça ne le faisait pas, elles ne me branchaient pas. Et il suffisait que je pense à Ellie pour retrouver le désir et la force de continuer. Quand je ne la voyais pas pendant des jours et des jours et que je pensais qu'elle s'en foutait de moi, je devenais fou. Je ne voulais pas me lever, je ne voulais pas aller au boulot ou quoi que ce soit, et je suis désolé pour tout ça, mec, je vois bien que ça n'a pas été facile pour toi, mais j'étais terrifié à l'idée de ne jamais la revoir. Elle me plaît autant que ça. "
Voilà, il l'avait dit tout haut et Jacko pouvait bien en penser ce qu'il voulait. Mais au lieu de lui crier dessus ou de se foutre de lui, Jacko sourit.
" Merci, bon Dieu.
- Quoi ?
- C'est la première fois depuis des semaines que tu me dis la vérité. "
J'ai littéralement mal au cœur en le lisant, mais je ne peux m'empêcher de tourner les pages. J'ai l'impression de marteler un mur invisible, comme si j'avais le visage enveloppé de plastique et que je ne pouvais ni respirer ni voir ni entendre le moindre bruit, hormis celui de mon cœur qui bat dans mes oreilles.
J'ai souhaité peu de choses dans cette vie.
Je n'ai rien réclamé à qui que ce soit.
Et à présent, tout ce que je demande, c'est une seconde chance. Une occasion de la revoir.
- C'est pour ça que nous sommes ici. Je ne voulais pas que Frank, Romain et même Corentin soient les témoins de notre rencontre. Je voulais qu'elle n'appartienne qu'à nous.
- Et la BD? C'était vraiment urgent?
- Je voulais te dire en face que tu me plaisais et puis, au dernier moment, je n'ai pas eu le courage. J'ai eu peur que tu te moques de moi.C'est pour ça que je n'ai rien dit, ni ce jour-là, ni aujourd'hui, après la représentation.
Mes yeux mi-clos s'ouvrent aussitôt en grand et les dernières brumes de la nuit se dissipent.
- Pourquoi?
- Cette nuit, à plusieurs reprises, tu as murmuré : " Tu sais que je t'appartiens, Zee..."
Troublée, je me retourne vers le mur, dos à lui.
- Je ne sais pas, finis-je par répondre.
En théorie, ce n'est pas un mensonge.
Le sourire d'Emmett s'élargit.
- Hum, intervint Alice, je crois qu'Esmé aime beaucoup cette table, Bella. C'est une antiquité.
Sa mère la remercia d'un hochement de tête.
- Aucun souci, lança Emmett. Par ici, jeune arrogante.
[...]
- Bien, Emmett. Si je gagne, tu n'as plus le droit de commenter ma vie sexuelle devant personne, y compris Rosalie. Plus d'allusions, plus d'insinuations. Rien.
- D'accord, bougonna-t-il. Si c'est moi qui gagne, je te promet que ça sera encore pire.
Entendant que je cessais de respirer, il eut un sourire diabolique. Il ne bluffait pas.