L’Empire de la nuit, Tome 1 : Le Retour du prince

L’histoire : Britt est une magicienne hors du commun, chassée de son clan qui craint ses pouvoirs. Plutôt que de mourir, elle choisit de servir les vampires. Quand la reine lui demande de lui ramener son fils, le Prince Alaric, elle ne met pas longtemps à accepter. Sa liberté est au bout de cette mission.

Mon avis : Un road trip version vampire/magicienne/loup-garou/dragon : j’adore ! Notre héroïne badass ne mache pas ses mots et le trope enemys to lovers est absolument délicieux ! Les situations sont cocasses et rocambolesques ! Un urban fantasy efficace ! On en redemande ! Une lecture que je vous recommande vivement !

Je tiens à remercier la ME pour l'envoi du roman en sp dans le cadre de notre partenariat.

J'ai adoré découvrir ce spin off dans l'univers de London hayes.

Jai adoré Britt elle est touchante et attachante mais surtout bad ass à souhait.

Jai aussi beaucoup aimé Alaric ce prince vampire qui semble cacher beaucoup de qualités et talents.

On est sur la route avec nos héros et on ne s'ennuie pas un seul instant. Entre leurs joutes verbales pleines de piquants et d’humour et la tension entre eux sans oublier les combats violents et haletants avec des créatures magiques tout est bien dosé.

Un excellent début de saga, seul bémol trop court et une fin un peu expéditive.

[ Je remercie Alter Real Editions pour ce service presse. ]

Une nouvelle série d’Annabel Chase rejoint le catalogue de la maison d’édition. Pour celles et ceux qui connaissent déjà London Hayes, sachez qu’il s’agit ici d’un spin-off. On reste dans le même univers avec la Nuit éternelle et la Grande éruption, mais cette fois dans un autre décor : direction les États-Unis, aux côtés de Britt, une jeune femme aux pouvoirs aussi fascinants que dangereux.

Dès les premières pages, j’ai été séduite par Britt. C’est le genre d’héroïne que j’adore : forte mais profondément humaine, abîmée par la vie mais toujours guidée par son immense cœur. Elle aurait mille raisons de penser à elle, de devenir amère ou même de trahir pour s’affranchir, mais elle choisit toujours une autre voie, celle de la loyauté et de la bonté.

Chargée par la Reine de la Maison August – la plus puissante famille de vampires d’Amérique du Nord – d’escorter son fils Alaric jusqu’à New York, Britt voit là une opportunité de conquérir sa liberté. Sauf que ce fameux Alaric n’est autre que son ex, celui qui lui a brisé le cœur. Malgré la douleur, malgré les souvenirs, elle accepte la mission, bien consciente que ce voyage sera semé d’embûches.

Ce que j’aime tant chez Annabel Chase, c’est la manière dont elle construit ses mondes. On y croise des créatures mystiques, des personnages tantôt attachants, tantôt exécrables, et surtout, toujours, des héroïnes inoubliables. À travers les yeux de Britt, on explore un univers impitoyable où se mêlent guerres de territoires, trahisons savamment orchestrées et luttes de pouvoir entre Maisons vampiriques.

Au fil de leur périple, on croise un savant fou réfugié dans des terres désolées, entouré de minotaures, de loups-garous faméliques, de Pey – une sous-espèce de vampires – et même d’enfants rebelles rêvant de renverser l’ordre établi. C’est dense, cohérent, vivant.

J’ai particulièrement aimé rencontrer la Maison Nilsson, avec son roi Stefan, grand semeur d’enfants qu’il reconnaît ou non, et sa reine bien plus posée, qui tente tant bien que mal de maintenir un semblant d’équilibre.

À l’inverse, Alaric m’a laissée perplexe. Malgré l’évolution que l’auteure lui offre, je n’ai pas réussi à m’attacher à lui autant qu’à d’autres héros comme Callan (London Hayes) ou Kane (Lorelei Clay). Il incarne au départ le cliché du gosse de riche, collectionneur de conquêtes, charmeur en surface mais peu fiable en profondeur. Même si son personnage s’étoffe au fil du récit, il n’a jamais réussi à me toucher autant que Britt, dont la force intérieure est remarquable. Son pouvoir, d’ailleurs, est impressionnant ; surnommée la Porteuse de Mort, elle porte en elle une puissance à la fois destructrice et magnifique. Et malgré les erreurs du passé, elle choisit de reprendre son destin en main.

Impossible de ne pas évoquer George, son petit compagnon de route : un dragon pygmée absolument irrésistible, qui donne immédiatement envie d’avoir le même à la maison.

La fin annonce déjà que la liberté de Britt est loin d’être acquise. Olis, une figure influente de la Maison August, vient lui révéler l’existence d’une prophétie où elle joue un rôle clé. Autant dire que la tranquillité n’est pas encore pour tout de suite.

Vous l’aurez compris, à part une légère déception concernant Alaric, j’ai une fois de plus adoré la plume d’Annabel Chase. Elle offre des dialogues dynamiques, des descriptions parfaitement équilibrées, un univers riche en créatures fabuleuses et une politique vampirique nuancée. Les pages se tournent toutes seules. J’ai déjà noué un lien fort avec Britt et je suis impatiente de découvrir la suite de son aventure.