L'Empire du vampire, Tome 1

Un beau coup de massue pour ce pavé qui nous entraîne dans une nuit sans fin où les vampires (où crevards pour les intimes) ont le pouvoir.

Face à eux quelques chevaliers particuliers aux ordres de Dieu luttent.

Nous suivons l'un d'eux, prisonnier des vampires qui nous conte son histoire.

Une histoire faite de combats, de douleurs mais aussi d'espoirs. Un roman prenant.

Sans aucune surprise, la plume cru, cruelle mais à la fois si poétique de Jay Kristoff ne pourra jamais me décevoir.

Si j’ai mis du temps à lire L’empire du vampire, ce n’est pas par désintérêt, au contraire, c’était pour profiter pleinement de cette œuvre. J’ai adoré tout d’abord le worldbuilding imaginé par l’auteur. L’histoire et l’intrigue m’ont emporté dans le passé raconté avec délice par Gabriel de Leon.

Quel personnage ce Gabriel. Antipathique au départ, au fil de l’histoire, on s’y attache; à ses espoirs, ses doutes, sa haine, son lâché prise (presque sur la vie), ses amours et ses amitiés. Mention spéciale à son histoire d’amour qui m’a conquise, à l’image d’Astrid. Les descriptions étaient incroyables, j’arrivais totalement à imaginer cette belle jeune femme. J’y ai retrouvé dans Gabriel une espèce de Joel de The Last Of Us avec Dior, une relation (et des révélations) à laquelle on s’attache, comme Gabriel. Gabriel s’attache et on s’attache à son côté ronchon qui a vécu. Les vampires sont terrifiants, beaux et horribles. Tout nous donne envie de connaître la suite. Le déroulement du livre se passe sur plusieurs timelines, rien pour nous perdre, tout pour vouloir tout savoir en même temps.

Avec la suite, j’ai hâte de me replonger dans cette quête sous la grisaille, entre les morts et le sang, dans un monde désespéré, où même De Léon, prisonnier lorsqu’il raconte son histoire avant son exécution, l’est.

Ce livre... wow. C’est une claque monumentale.

Dès les premières pages, j’ai su que j’étais embarquée dans quelque chose de grand, d’intense, de sombre et de brutal. Jay Kristoff nous offre une masterclass de dark fantasy, avec une plume aussi tranchante que ‘Cendreuse’ la lame de Gabriel et presque une protagoniste à part entière.

L’univers est violent, gore, trash, avec des traits d’humour noir que j’ai adoré. Une fois entrée dans l’histoire, impossible d’en sortir. La narration, entre flashbacks et interrogatoire dans le présent, nous plonge dans les ténèbres aux côtés de Gabriel, ce héros brisé, tourmenté, mais tellement fascinant, sans jamais nous perdre. Bien au contraire, on veut savoir à tout prix ce qu’il s’est passé et ce qui est arrivé à Gabe.

L’ambiance est oppressante, désespérée – sans soleil, sans espoir, et pourtant… il y a cette lueur, ce combat désespéré qui continue malgré tout. Les paysages sont hantés, la foi est vacillante, les croyances sont questionnées, et l’aspect religieux, donne une profondeur incroyable à l’intrigue. Je le répète mais j’ai tout bonnement A-DO-RÉ

Ce livre vous fera passer par toute une palette d’émotions : de la rage à la tendresse, du rire à l’horreur. Et maintenant, une seule obsession: lire la suite!!

J’ai longtemps hésité à me lancer dans cette lecture, mais je ne regrette qu’une chose: ne pas l’avoir lu avant !

Ça faisait très longtemps que ne m’étais pas laissée emporter par un livre et une chose est sure: j’ai adoré !

Je ne suis pourtant pas friande de récit de vampires, mais la, c’est une ambiance, un univers, dense, certes, mais facile d’accès, les pages se tournent toute seules, tout les éléments de l’univers sont distillés tout le long de l’histoire, nous apportant les informations dont nous avons besoin au bon moment.

J’ai adoré la plume, incisive et puissante, les répliques et réparties qui font mouche, la beauté de certaines scènes très émouvantes, l’horreur de certaines, abominables.

Tout est sombre, désespéré, y compris les personnages tous très différents mais attachants, et nous sommes embarqués dans l’histoire, celle d’un anti héros qui se voit obliger de se confesser à son ennemi (et les diverses interventions de Jean François sont autant de moment savoureux qui viennent s’ajouter au rythme du récit, pour notre plus grand plaisir!)

Le récit de Gabriel de Léon nous entraîne d’illusions en désillusions, et c’est lui qui mène la danse. J’ai adoré la narration chronologiquement décousue, qui nous permet de comprendre ce personnage complexe, un homme qui a beaucoup donné et dont la chute est à la hauteur de son apogée.

On le sait des le début « ça n’existe pas, les histoires qui finissent bien »: le récit est haletant et n’épargne pas notre petit cœur. Loin d’être simplement une histoire de ténèbres et de lumières, l’auteur traite aussi de fanatisme religieux, d’endoctrinement, de dépendance et de tolérance.

Tous les indices qui sont décimés nous laissent entrevoir le potentiel de l’histoire dans sa globalité: on veut noter chaque détail, car tous sont utiles. On sait qu’on est sans doute passer à côté de certains éléments mais tout s’emboite pour mener là où Gabriel souhaite que nous nous allions, et à la fin, on a très envie de continuer de cheminer à ses côtés, pour connaître les réponses à nos questions!

Une Masterclass où tout est absolument maitrisé !

Il faut le savoir avant de se lancer : c’est une lecture qui prend son temps ! C’est un pavé de 950 pages avec un langage riche et soutenu ! Mais les chapitres sont très bien équilibrés et l’action est tout le temps présente ! Cerise sur le gâteau : les expressions utilisées par Jay ! J’ai bu du petit lait ! Quant à la carte et les illustrations présentent, elles sont de grande qualité.

Gabriel de León est le dernier saint d’argent : le dernier membre d’une confrérie qui lutte contre les Vampires. Emprisonné par ces derniers, il raconte son histoire à l’un d’entre eux. Le début du roman m’a beaucoup fait penser à « Entretien avec un Vampire ».

C’est une lecture qui n’est pas linéaire. Gabriel de León raconte des épisodes de sa vie de façon décousue. Cela pourrait être perturbant mais, bien au contraire, ça donne du rythme et du suspense à son récit. Le jeune homme présent au début de son récit est très éloigné de celui qui raconte l’histoire, et cela aiguise notre curiosité !

Vous l’aurez compris, le personnage principal est masculin. Et quel personnage ! Complexe et profond. Un héros avec sa part d’ombres, qui n’hésite pas à se salir les mains… Il est aussi puissant qu’il est orgueilleux, aussi altruiste qu’égoïste. Une de ses phrases fétiches est : « Un salaud fait de plus vieux os qu’un imbécile ». Cela résume assez bien sa façon de penser. Mais sous cette carapace, se cache un cœur pur qui donnerait tout pour ceux qu’il aime. Quitte à braver les interdits.

L’univers est riche et très bien maîtrisé ! L’auteur magnifie le mythe du vampire et s’attaque avec brio à des sujets sensibles comme la religion, la dépendance ou la place de la communauté LGBT. Mais âmes sensibles s’abstenir car c’est un monde brutal et cruel. Et l’auteur ne nous fait aucun cadeau : personne n’est invincible, personne n’est épargné.

Bref, Jay Kristof est une main de fer dans un gant de velours. Et moi, je suis mordue.

Un roman que j'ai mit beaucoup de temps à sortir de ma PAL... et quel regret de l'avoir fait attendre si longtemps ! J'ai absolument adoré chaque moment, chaque ligne, tout du début à la fin. Des personnages profonds, un worldbuilding vraiment riche, des monstres, de la magie, des combats... une dark fantasy des plus incroyables que je ne peux que recommander !

C'était beaucoup trop long avant que quoique se soit se passe et l'histoire était tout simplement inintéressante

Mon dieu qu'il était long ... Pour moi c'est un 5/10. Une vraie torture. Trop long a se mettre en place, trop long tout court.

Un univers sombre néanmoins envoutant, une plume aiguisée serti d'un humour plein d'esprit, des personnages travaillés et attachants, le tout sur fond d'une intrigue addictive qui vous fera frémir. Un livre à lire absolument ! ;)

J'adore l'écriture de Jay Kristoff, tellement original et incomparable. J'ai adoré ma lecture, c'est un livre qui s'approprie de manière singulière les mythes des vampires et du graal. Ce qui est sur c'est qu'on ne peut pas rester indifférent face à ces faux héros.