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Alors que tout semble perdu pour Leon Leyson, déporté à l'âge de douze ans dans un camp de concentration, un homme – un nazi – lui redonne espoir. En l'employant comme ouvrier dans son usine, Oskar Schindler fait du petit Leon le plus jeune inscrit sur sa liste. Une liste qui sera synonyme de vie pour lui mais aussi pour des centaines d'autres juifs pris dans les filets nazis.
Quelques jours après notre arrivée dans le ghetto, les nazis ont scellé les portes : nous étions enfermés. Et nous, nous disions toujours : "Ça pourrait être pire..." Malheureusement, ça le deviendrait.
Cette chronique va être difficile à faire pour moi. Juger un texte qui parle d’un fait réel est quelque chose de dur. Quand c’est un roman totalement imaginaire, il est plus facile de parler de ce qu’on a ressenti lors de la lecture, de pointer ce qui nous a déplu, nous a plu. Ici, ce qu’a vécu l’auteur est indéfinissable. Touchant, triste et pourtant si vrai.
Dans ce récit, l’auteur nous raconte ce qu’il a vécu lors de la seconde guerre mondiale ; du malheur qu’il a eu à survivre ; de la douleur de voir ses proches mourir et de sa condition. Car être juif était aux yeux des gens une abomination. Plusieurs fois dans le livre, il emploie le mot « monstre » ou encore « erreur de la nature ». Savoir que des personnes pouvaient penser ça d’autres est pour moi impossible, mais pourtant…
Mais avant tout, ce récit n’est pas que pour raconter toutes ces horreurs qu’on vécu les juifs. L’auteur souhaite avant tout parler d’un héros, de son héros. Celui qui a réussi à le sauver, lui et une partie de sa famille. Et ce héros porte un nom connu : Schindler. Il est vrai qu’avant de lire ce livre, je n’avais jamais entendu ce nom. Mais à la fin de cette lecture, on ne peut ressentir qu’un profond respect pour cet homme qui a bravé les lois. Bien qu’il soit allemand et nazi, il avait un cœur, et bien plus gros que certains. Il n’a pas hésité à embaucher des juifs, leur permettant d’avoir une sorte de couverture, pour essayer de vivre plus longtemps.
Les mots qu’a utilisé l’auteur m’ont touchée, à tel point que ce livre restera encore longtemps dans mon esprit. Il est vrai que la période de la guerre m’intéresse beaucoup de part les récits, les événements qui en ont découlé, mais ce livre se place au même niveau que « le journal d’Anne Franck ». Ce qui diffère, c’est que pour « l’enfant de Schindler », le récit se fait plusieurs années après, une fois que cet enfant est devenu adulte et s’est marié. Cependant, cela n’enlève rien au passé qui le hante, et sa façon de le décrire, en restant dans l’optique de la vision d’un enfant de treize ans n’en est que plus touchant.
On sait que cet enfant va s’en sortir, mais au fil de la lecture on est écœuré de voir à quel point ceux qui se disent humain, ne sont qu’en fait des animaux. Privés de cœur et de compassion, ils n’hésitent à faire souffrir et tuer les juifs, comme ça, sans raison. Parce qu’ils en ont envie. Et à travers les mots du garçon, on comprend toute la haine et la colère qu’il emmagasine en lui, sans riposter. Car s’il riposte, il sait qu’il risque de mourir. Les sévices que font endurer les nazis aux juifs sont horribles. J’ai eu plusieurs fois le cœur serré, le ventre tourneboulé. Ça fait mal de dire que des gens comme ça ont existé et on fait perdurer cette crainte de croiser de gens de leur espèce.
Lors de ma lecture, je me suis préparé une soupe à la tomate. Ça peut paraître futile comme commentaire, mais de suite, la première réflexion que j'ai eu a été : « Une soupe à la tomate, et tu te rends compte qu'une nourriture aussi simple aurait rendu la vie plus belle à ces personnes qui ont souffert... »
Cette lecture m’a chamboulée mais aussi redonné espoir. A travers les mots de Léon Leyson, on voit que l’espoir de ressortir vivant de ce drame est présent, bien qu’il soit recouvert de crainte, de peur et de tristesse. Schindler est un héros pour ce qu’il a fait, et l’hommage que lui rend Léon Leyson n’en est que mérité. Grâce à lui, un millier de juifs a survécu, même si c’est peu par rapport au nombre de départ. Ce récit de vie est un coup au cœur, une vérité qui fait mal et un hommage général à tous ceux qui ont souffert. Je ne dirai pas que c'est un coup de cœur, parce que pour moi noter un livre qui raconte autant de malheur ne doit pas être noté sur l'histoire, mais plutôt sur le vécu. Et aussi, je ne mettrai pas de note, parce que de mon avis, je trouve que c'est irrespectueux de noter un livre sur 5 ou sur 10, qui relate un passé douloureux...
Je remercie les éditions Pocket Jeunesse, ainsi que Marie pour leur confiance et la découverte de ce récit aussi troublant que choquant.
Justine P .
« A Narewka, tout le monde se connaissait. Les hommes étaient souvent identifiés par leur profession, plutôt que par leur nom. On appelait mon grand-père paternel « Jacob le Forgeron » et notre voisin, « Lansman le Tailleur ». On nommait les femmes et les enfants d'après le nom de leur mari ou père : « la femme de Jacob », par exemple, ou « fils de... », « fille de... », « petite-fille de... ». […] Ce détail en dit long sur le monde dans lequel j'ai grandi, une société patriarcale où la vieillesse était respectée, presque vénérée. »
Ce roman témoigne d'une force de caractère énorme pour tous les juifs.
Un témoignage bouleversant, simple, concis.
Certaines scènes sont émouvantes, et on ne peut s'empêcher de ressentir de la colère et de l'impuissance face à la cruelle bêtise humaine.
Des comportements à vomir, des personnes dénuées de morale et de coeur.
La réflexion que cet homme a dû faire pour pouvoir nous transmettre cet écrit se sent au travers des pages : pas de colère, pas de rancoeur, mais une plume qui décrit avec une précision froide de ce qu'était leur vie.
L'auteur ne fait pas dans l'apitoiement ni dans le détail macabre. Il n'en rajoute pas et il n'en a pas besoin. Il donne ce qu'il faut pour nous émouvoir, pour nous faire comprendre ce qu'il a vécu.
Nous aurions pu croire que le livre finirais sur la libération de Léon et de sa famille mais non.
Léon nous raconte sa vie d'après, sa rencontre avec sa femme, ses enfants et petits enfants.
Je suis une passionnée de cette période de l'Histoire, et bien qu'il s'agisse toujours du même sujet, il y a tout même toujours de nouveaux points de vue, d'autres expériences vécues qui nous font vivre leurs moments.
LIVRE A LIRE ABSOLUMENT ! Un témoignage magnifique et poignant !✨
Superbe livre qui nous rappelle que nous avons de la chance de vivre dans la société actuelle. Qui montre que malgré les horreurs de certaines personnes d'autres s'opposent à leur façon pour aider.
J'aborderai cette critique sur le même ton qu'une autre Lectrice dont j'ai lue la critique: On peut difficilement juger un livre dont l'histoire est réelle. Du moins, il est difficile de critiquer la partie réelle. Cela dit, on peut s’intéresser à la manière dont le livre a été traité. Et je dois dire que si le récit de Leon Leyson est ahurissant, la narration est très bien ficelée.
De son nom hébreux Leib Lejzon, Leon Leyson n'avait que dix ans quand les persécutions et les lois antisémites ont été l'amorce d'un long calvaire pour les juifs de la Pologne ( et par extension, tous les juifs européens). Habitant récemment Cracovie avec sa famille, les évènements s'enchainent rapidement, passant des humiliations et restrictions à des agressions et des crimes sur leur personne. Puis, c'est la ghettoïsation:15 000 personnes entassés dans le ghetto de Cracovie, conçu pour 5000 personnes. Alors que la famine, la maladie et la folie s'étendent, on progresse lentement mais surement vers les célèbres camps de travail ou de la mort élaborés par les nazis. Mais dans toute cette folie, Leon va obtenir un objet d'une importance capitale: un permis de travail qui fera de lui un "juif de Schindler". Entre le ghetto, les raffles, le camp de Plaszow, nous suivons un jeune garçons rempli de ressources qui lutte pour sa survie et celle des siens. Et puis, après des années de supplice, la nouvelle tombe: On va faire emménager les travailleurs de l'usine de Schindler dans un baraquement plus près de ladite usine. Leon et sa famille doivent réussir à tenir jusque là, mais le fait demeure: Cinq membres de la famille Lejzon sont inscrit sur ce qui sera appelé "La liste de Schindler", qui deviendra célèbre, et dont Leon est le plus jeune inscrit, avec ses douze printemps. Ils y passeront le reste de la guerre. Oskar Schindler, qu'on qualifiait de dépravé, de narcissique et de magouilleur, sauva 1200 personnes à partir à cette liste, de nombreux pots de vin, de sa ruse et de la fortune qu'il a bâtie.
On ne se cachera pas que ce récit est difficile, terrible et ce d'autant plus qu'il est tiré d'un jeune homme qui avait entre 10 et 16 ans au moment des faits. Mais à travers les horreurs de la guerre, on sens aussi la complicité, l'amour et le courage de la famille de Leon, de leurs rares alliés et bien sur, de Oskar Schindler, le nazi qui a sauver des juifs. On restera étonné de la capacité extraordinaire d'adaptation, de résilience et de force dont peut être armé même un jeune garçon comme Leon. Et à travers l'inhumanité nazie, on pourra cependant voir une grande humanité chez Schindler. Un sacré paradoxe.
J'ai beaucoup aimé la narration, pas trop lourde malgré le sujet, relativement fluide et rondement menée. C'est le genre de rythme et de vocabulaire accessible qui fait de ce roman un livre accessible aux ados, aux jeune adultes et aux adultes. Un roman à lectorat polyvalent,en somme. Écrit au "je", nous sommes donc près des émotions, du ressenti et ses réflexions de Leon, ce qui nous donne une excellente dimension psychologique.
Vous trouverez de surcroits un épilogue qui nous renseigne sur la vie de Leon Leyson après la guerre, comment il a trouvé la force de vivre, d'aimer et de transmettre ultimement son incroyable histoire avec le monde. On vous parlera aussi du film qui relate l'histoire plus globale sous le nom "La liste de Schindler" de Steven Spielberg et dont la parution aura convaincu Leyson de confier son récit au monde. Vous trouverez aussi des photos de la famille Leyson, dont cinq membres ont survécus sur sept. Finalement, vous trouverez des témoignages de certains enfants et petits-enfants de Leyson.
Une histoire bouleversante, mais qui changera assurément votre perspective sur notre confortable petite vie et nos droits acquis. L'humanité peut être capable du pire, à nous de garder en mémoire que la haine, l'incompréhension et la peur engendrent des fléaux telles que les deux grandes guerre. Souvenons-nous, pour éviter de revoir de pareils évènements revenir.
Et dans l'autre lignée, souvenons-nous qu'on a tous le pouvoir de contribuer à faire le bien. Comme le disait Joseph Campbell ( cité dans le livre) : "Un héro est un être humain ordinaire qui effectue les meilleures choses au pire moment".
Un roman qui pourrait avoir sa place en cours d'histoire au secondaire/lycée.
C'est un témoignage vraiment poignant et très différent de ce que j'avais lu d'autre sur la seconde guerre mondiale et sur la déportation. Les juifs ont vraiment vécus l'horreur et ce témoignage retranscrit vraiment ce qu'ils ont tous vécus. ça brasse, c'est sur mais c'est important de ne pas oublier.
Un livre émouvant qui m'a fait frissonné tout le long de ma lecture. La Shoah fut vraiment une partie sombre et horrible de l'histoire mais heureusement qu'il y avait des personnes comme Oskar Schindler pour être humain.
Résumé
Alors que tout semble perdu pour Leon Leyson, déporté à l'âge de douze ans dans un camp de concentration, un homme – un nazi – lui redonne espoir. En l'employant comme ouvrier dans son usine, Oskar Schindler fait du petit Leon le plus jeune inscrit sur sa liste. Une liste qui sera synonyme de vie pour lui mais aussi pour des centaines d'autres juifs pris dans les filets nazis.
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