L'énigme des Foster

1968 : Jonathan pensait que son travail chez Walter Wren & Co serait juste un job d'été sans conséquence. Mais il rencontre les enfants de la famille, le mystérieux Oliver et la belle Vivien.

2010 : Après une longue carrière dans la société qui a absorbé Wren, sa direction demande à Jonathan de retrouver des documents ayant disparu.

Il s'agit de mon 3e roman de Robert Goddard et après mon énorme coup de coeur pour L'affaire Davenall, il était difficile de faire mieux et si cette nouvelle histoire n'a pas dépassé la précédente (mais comment lutter contre l'époque victorienne ? 😉), c'était quand même une excellente lecture !

Déjà, que l'on aime ou pas, force est de constater que Robert Goddard écrit superbement bien. C'est beau, c'est complexe, quasi comme dans un classique et je me délectais à chaque phrase.

Ensuite l'ambiance et les mystères sont vraiment réussis. Qui à part ce maître de l'intrigue pourrait me faire m'intéresser à une entreprise familiale du kaolin (je ne savais même pas ce que c'était avant de lire ce livre !) du fin fond des Cornouailles ?

Les personnages aussi m'ont plu, même s'il est difficile de s'attacher à eux tant on sent qu'ils manipulent ce pauvre Jonathan qui m'a fait bien de la peine. Mais j'ai apprécié lire son histoire et mener l'enquête avec lui.

Bref, j'ai adoré ce roman, qui finalement parle de la déchéance d'une grande famille mais toujours dans une ambiance feutrée à l'anglaise dont est coutumier Goddard.

Encore une perle de Robert Goddard qui se lit très vite tellement on veut connaître l'épilogue de l'histoire et quelle tristesse quand on arrive à la fin. Un roman tout en rebondissement et se déroulant sur plusieurs lignes de temps comme souvent chez Goddard. Vivement la prochaine traduction.