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Pour le peu que j’en sais, apprendre à disséquer un cadavre en 14 morceaux tête et pieds compris, n’a de véritable intérêt que pour deux catégories de personnes : Les tueurs en série humains férus de puzzles et les cannibales (parce que ça prend moins de place dans le congélateur). Pour les autres, les novices, les inexpérimentés, il existe des méthodes bien moins fastidieuses et chronophages pour se débarrasser d’un corps. J’avais donc un peu de mal à comprendre pour quelle raison Anthéa avait à tout prix tenu à inclure dans sa longue liste ayant pour titre « comment se débarrasser d’un cadavre », un cas pratique aussi assommant.

- Mamie, tu es vraiment certaine que c’est nécessaire ? Mon tablier va être foutu ! râlai-je en me demandant pourquoi elle ne m’avait pas fourni une tronçonneuse plutôt qu’un énorme couteau de boucher et une hachette ridicule.

- Coupe en biais ou tu vas tomber sur l’os, se contenta-t-elle de répondre en fronçant les sourcils.

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— Monseigneur, j’espère qu’au vu des circonstances vous ne nous en voudrez pas si nous nous retirons relativement tôt. Je pense qu’un peu de repos lui serait grandement bénéfique.

[...]

— On m’a dit que tu avais protégé ma fille, Ombre. Je t’en suis reconnaissant. Mais je tiens à te rappeler que j’ai fait mettre à ta disposition une chambre des plus confortables, chambre que je souhaite désormais te voir occuper.

Alors ça, pas question.

Ariel se courba légèrement en signe de respect pour répondre.

— J’aimerais accéder à votre requête, monseigneur, mais je ne le puis. Pas sans enfreindre les ordres et la confiance de la Reine des Vikaris.

[...]

— Tu prétends que la Reine t’a ordonné de dormir dans la même chambre que sa fille ?

— Non. Sa Majesté m’a seulement ordonné de ne jamais la quitter des yeux où qu’elle se trouve.

Il dévisagea Ariel et dut sentir qu’il disait la vérité parce que la colère qui luisait dans ses beaux iris argentés disparut soudain pour faire place à de la défiance.

— Je suppose qu’elle t’a averti de ce qu’il se passerait si tu oubliais quel rang est le sien ?

Un petit rictus se forma sur les lèvres d’Ariel.

— Oh, ça, croyez-moi, monseigneur, je suis parfaitement au fait de ce qu’il m’arriverait, si j’outrepassais les « limites » de ma mission.

Pour la première fois de cette sinistre soirée, mon père s’esclaffa, amusé.

— Cette maudite sorcière est terrifiante, hein ?

— Il serait difficile de prétendre le contraire, monseigneur.

Quelque chose passa entre eux. Quelque chose que je ne pouvais pas comprendre mais qui concernait ma mère à coup sûr. Un peu comme quand deux mecs parlent de l’horrible mégère qui leur a mené ou qui leur mène la vie dure.

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« Notre espoir résidait dans le secret. Non dans le combat, en tout cas pas avant d’avoir évalué les forces en présence. Ariel devait être lui aussi de cet avis parce qu’il me caressa doucement la joue et me demanda, badin :

— Pourquoi ai-je sans cesse l’impression de tomber de Charybde en Scylla quand je suis avec toi ?

Je lui fis un clin d’œil.

— Reconnais au moins que tu ne t’ennuie pas.

— Tu insinues que tu nous crées tous ces ennuis de peur que je manque de distractions ?

Je lui souris.

— Exactement.

— Ah…

— Quoi, ah ?

— J’apprécie tes efforts, mais je préférerais me faire un ciné ou un restau la prochaine fois.

— Pff, tu n’es vraiment qu’un sale ingrat. »

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— Je dois appeler maman.

— Pour quoi faire ? questionna-t-il d’une voix bizarre et haut perchée.

— Tu plaisantes ? Elle doit être folle furieuse et inquiète et c’est de son clan qu’il s’agit, après tout, je dois l’avertir que… et elle me dira quoi faire.

Il grimaça tandis qu’une lueur d’angoisse s’allumait dans ses yeux.

— C’est d’accord, appelle-la. Mais évite de lui dire que tu t’es enfuie à cause de moi… enfin je veux dire n’insiste pas trop sur… enfin, tu comprends ?

Je m’étais souvent demandé ce qui pouvait effrayer les Ombres, ces puissants sorciers assassins au coeur dur comme la pierre. Et il me semblait que j’avais au moins trouvé la réponse pour l’un d’entre eux : ma mère.

— Elle te fout les jetons, hein ? le taquinai-je d’un ton moqueur.

— Tu n’as pas idée, reconnut-il.

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— Je meurs de faim, c’est quoi ? demanda-t-il avant que je ne pose le plateau devant lui.

— Blanc de poulet et haricots verts.

— Tu veux ma mort ou quoi ?

Ariel n’avait pas peur des nosferatus, des loups géants, des démons, des,Vikaris, des assassins, du noir, d’être blessé, d’être torturé, de mourir, bref, il n’avait pas peur de grand-chose à l’exception des légumes verts. Il avait dû subir un traumatisme dans sa petite enfance, sa mère avait dû le forcer à avaler des épinards, des choux de Bruxelles ou un truc du genre parce qu’il fuyait en courant dès qu’il apercevait l’un d’entre eux.

— Devine…

— Il est hors de question que j’avale ça, lâcha-t-il d’un air buté.

Je levai les yeux au ciel.

— Tu es en convalescence. Tu as besoin de protéines, de vitamines C, de fibres, d’oligoéléments… Tu n’es plus un enfant, fais un effort.

— Leo, dit-il d’un ton de menace en me voyant planter la fourchette dans le tas de haricots verts.

— Tais-toi et ouvre la bouche, ordonnai-je en l’approchant de ses lèvres.

Il repoussa le plateau, ferma les yeux et plia ses jambes en tailleur.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— C’est une technique de méditation que j’utilise depuis l’enfance. Elle me permet de canaliser mes émotions et de ne pas tuer les gens.

— Cool. Et ça marche ?

Il me jeta un regard froid.

— Tu es toujours vivante, non ?

— Tu n’es pas aussi drôle que tu l’imagines.

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« — Détendez-vous, elle ne va pas vous manger, lui fis-je remarquer, amusée.

Le rouquin regarda grand-mère de biais et grimaça.

— Vous savez, de nombreuses histoires circulent sur le clan de votre grand-mère. L’une d’elles raconte que les Vikaris ont un jour trouvé un sanglier-garou espion sur leur territoire, qu’elles lui ont lancé un sortilège pour l’empêcher de reprendre forme humaine, qu’elles l’ont ensuite fait bouillir comme s’il s’agissait d’un vulgaire animal et qu’elles l’ont ensuite mangé avec une sauce grand veneur.

Je m’esclaffai.

— Vous ne croyez tout de même pas cette histoire ? Je veux dire, elle est…

— Parfaitement exacte, termina grand-mère, à un détail près : il ne s’agissait pas d’une sauce grand veneur mais d’une sauce aux champignons.

J’écarquillai les yeux tandis que le brun musclé accélérait le pas et que le rouquin me lançait un regard qui signifiait : « Voyez, qu’est-ce que je disais ? »

— Au temps pour moi, dis-je au muteur avant de me tourner vers grand-mère. Tu sais, mamie, je pensais à un truc : les chamans organisent des espèces de séminaires super chouettes pour apprendre à gérer ses pulsions violentes, ça te plairait si je te réservais une place pour assister à l’un d’eux ? Je te paie l’avion, le séjour et tout et tout pour ton anniversaire, t’en dis quoi ?

Elle me décocha un regard noir.

— Bon d’accord, pas la peine de t’énerver, je t’offrirais un sac ou un foulard et pis c’est tout.

— Pas de sac, un cabas pour pouvoir y ranger ma laine et mes aiguilles à tricoter, répondit-elle avant de se remettre à marcher.

Le domaine du château était immense, il s’étendait sur deux centaines d’hectares et le pavillon de chasse se trouvait à l’extrémité de ce gigantesque terrain entièrement boisé.

— Mais tu en as déjà plusieurs, lui fis-je remarquer.

—On n’a jamais assez de cabas, rétorqua grand-mère.

Le rouquin haussa les sourcils en me murmurant :

— Elle tricote ? Je veux dire, elle tricote vraiment ?

— Oh, elle égare parfois ses aiguilles dans l’œil ou la tête de quelqu’un mais elle tricote vraiment, ouais, répliquai-je. »

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« — Tu n’es ni une rivale ni une chef de clan ennemi. À ses yeux, tu n’es qu’une enfant de seize ans. Une toute petite fille…

— Et ?

Il me fixa.

— C’est ce que tu es. Mais pas seulement. Sers-t’en.

— Ça veut dire quoi ?

Il ne put s’empêcher de sourire.

—Ça veut dire que tu es un mélange déconcertant de naïveté et de maturité, de douceur et de cruauté, de sensibilité et de froideur. On ne sait jamais sur quel pied danser avec toi, c’est assez déstabilisant…

Je lui décochai un regard noir.

— En gros, tu me dis que je suis atteinte de graves troubles de la personnalité ? »

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-Tu prends le côté droit, je prends le côté gauche, lâcha Ariel en s'allongeant sur le lit.

Il était torse nu, des gouttes d'eau perlaient encore sur sa peau,ses cheveux mouillés plaqués sur sa nuque découvraient plus que d'habitude son visage parfait. La lumière de la lampe de chevet faisait luire ses yeux comme des joyaux hors de prix.

- Pas question que je dorme à côté de toi dans cette tenue, rétorquai-je en détournant le regard de la serviette qu'il avait noué autour de sa taille.

Après avoir pris un bon bain, j'avais enfilé un jolie pyjama de soie rose que papa avait acheté pour moi. A vrai dire, c'était le seul pyjama que j'avais trouvé parmi une vingtaine de chemises de nuit de soie, de satin et de déshabillés sexy.

-Ce ne serait pas la première fois, mon ange.

-Oui, mais ça, c'était avant, fis-je en m'asseyant, jambes croisées sur le lit.

-Avant quoi?

-Avant ton stupide pari!

-Quoi? Tu as peur?

-Non, mais je me sens plus aussi à l'aise avec toi maintenant...

Il sourit.

-C'est plutôt bon signe.

-Bon signe?

-ça veut dire que tes sentiments pour moi sont en train de changer.

- Non, ça veut dire que tu es un sale casse pieds! répliquai-je en lui tournant délibérément le dos.

-Léo...

-Je ne veut pas que ça change, Ariel, je veux rester comme avant.

-Comme avant?

-Je veut pouvoir me réfugier dans tes bras sans crainte, me disputer avec toi puis me réconcilier, je veux venir te réveiller et respirer ton odeur tous les matins, je veux que tu sois toujours près de moi et sentir la chaleur de ta peau, je veux...

Il posa ses mains sur mes épaules et me força à me retourner.

-Léo tu te rends compte de ce que tu dis?

-Quoi?

Il poussa une gros soupir et colla ma tête contre son torse avant de me caresser doucement les cheveux.

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— Rassure-moi : tu n’es pas amoureuse de lui ?

Je pouffai. J’avais eu le coeur brisé par William, un loup-garou Alpha, plusieurs mois plus tôt. Il m’arrivait même de pleurer encore de temps en temps, le soir en pensant à lui comme une idiote, alors aimer un autre garçon ? Et Ariel en plus ? C’était complètement ridicule.

— Non.

Grand-mère afficha un air dubitatif.

— Alors pourquoi passez-vous votre temps collés l’un à l’autre ?

Je comprenais que ça pouvait paraître étrange. Et pour tout dire, je ne savais pas d’où venait ce besoin viscéral que j’avais de le toucher ni pourquoi j’avais du mal à respirer dès qu’on restait éloignés trop longtemps l’un de l’autre. Tout ce que je savais, c’était qu’il tenait suffisamment à moi pour avoir accepté de me suivre ici, chez les Vikaris, dans l’« antichambre de l’enfer », sans hésiter. Et que je préférais mourir que d’être séparée de lui.

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— Alors, gamine ingrate, tu ne viens pas saluer ta grand-mère ?

Je franchis en quelques pas la distance qui nous séparait avant de l’embrasser bruyamment sur la joue.

— Tu m’as manqué.

— Dans ce cas, pourquoi t’es-tu enfuie ?

Je haussai les épaules.

— Tu ne m’as pas laissé le choix. Tu es tellement têtue !

— Têtue ? Moi ? C’est toi qui…

Elle s’interrompit en sentant que tous les vampires s’étaient figés et nous observaient d’un air étonné. Ben quoi ? Les Vikaris étaient des monstres, j’étais la première à le reconnaître, mais pas que : elles discutaient, plaisantaient, se chamaillaient… Il leur arrivait même de rire. Si, si, je vous jure.

— On parlera de ça plus tard, déclara-t-elle fermement en avançant dans l’allée.

— Tiens, je t’ai apporté un châle, il fait un peu froid ce soir, lui fis-je en le posant sur ses épaules.

Elle me sourit avant de me frapper violemment l’arrière du crâne.

— Sale gosse.

— Eh !

Elle me lança un regard sévère.

— Quoi ? Tu penses ne pas l’avoir mérité ?

Je baissai la tête et poussai un soupir.

— Tu as dit qu’on parlerait de ça plus tard.

— J’ai dit que je ne voulais pas en parler maintenant, pas que je ne te frapperai pas.

Évidemment…

— Où est le sorcier ? demanda-t-elle. Pourquoi n’est-il pas avec toi ?

Elle se mit soudain à sourire comme si une idée plaisante venait de lui traverser l’esprit.

— Ne me dis pas que ton père a piqué une crise et qu’il l’a tué ?

Je m’esclaffai.

— Non. Bien sûr que non. Arrête de fantasmer, ça devient gênant.

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