L'Épreuve de la galère

Logan est un écrivain qui a connu sa petite heure de gloire et qui vit peinard en colocation avec sa meilleure amie Janey et leur chatte (appelée Nourris-la-chatte...). Pendant que Janey s'évertue à séduire les mormons et les témoins de jéhovah qui arpentent leur rue, Logan tente d'écrire son nouveau roman, entre deux galipettes plutôt tristounes avec Curtis, le roi de la boîte en carton.

Mais tout va changer quand il va rencontrer son nouvel éditeur, Brock Kimble.

Après quelques premiers chapitres où je me suis bien marrée, le roman est parti dans une sorte de chemin initiatique, où Logan cherche en quelque sorte sa voie et doit trouver quoi faire de sa vie, sortir enfin de sa routine et de son train-train. Plutôt bien écrit, ce roman ne m'a toutefois pas embarquée, je n'ai ressenti aucune émotion avec cette lecture, ce que j'ai trouvé d'ailleurs assez dommage, parce que le début était plutôt prometteur. L'auteur semble maitriser d'ailleurs assez bien ce syndrome de la page blanche, cette quête d'inspiration, et cette partie là est assez intéressante mais il m'a manqué cette étincelle entre Logan et Brock et je n'ai malheureusement pas accroché avec leur relation.

L'histoire d'un éditeur et son écrivain.

J'ai bien aimé le livre, même si je m'imaginais une toute autre histoire en lisant le titre et le résumé. Je trouve que c'est quand même une autre façon de voir comment les écrivains travaillent avec leurs éditeurs (même si je pense que ça ne se passe pas totalement comme ça). Et ce que j'ai surtout apprécié, c'est de un: Brock Kimble, l'editeur qui fait des critiques mais n'a pas l'air de se prendre au sérieux; et de deux: Curtis Little, un passionné de... cartons.

Petit bémol: j'ai eu à un moment donné que l'histoire allait trop vite.

Un style vraiment atypique, parfois déroutant, mais très prenant.

J'ai beaucoup apprécié ce roman que je n'arrive pas vraiment à classer dans un genre précis.

Une lecture divertissante servit par la plume travaillée d'Eric Arvin.

Mon tout premier roman de Eric Arvin. J'aime sa plume, elle est agréable, intéressante, légère. Cependant, pour cette histoire je me suis en quelque sorte noyée un peu. J'ai eu du mal sur certains passages. Le côté descriptif du roman est peut-être trop présent ? Ces passages sont également très bien écrit, aucun doute là-dessus, mais je trouve qu'il y manque un petit quelque chose en plus. Cependant, on reste dans un genre très agréable, qui se lit rapidement.

Un bon livre.

Au début, j'ai eu de la difficulté à m'immerger dans l'histoire, les personnages étaient difficiles pour moi mais après le un tier du livre je n'ai pas pu le lâcher jusqu'à la fin.

Ce n'était rien d'extraordinaire mais pourtant je n'arrivais pas à arrêter. C'était amené avec tellement de finesse.

Deuxième tentative de ma part avec cet auteur et il n’est vraiment pas pour moi. Eric Arvin écrit bien, ces histoires toujours très modernes ont souvent une richesse culturelle impressionnante, le contexte où évoluent ses personnages est très bien détaillé avec un luxe de détails et voilà peut-être le nœud du problème. La romance est quasi inexistante et est mise en retrait au profit de longs passages descriptifs qui plombent littéralement le roman, et ce n’est pas le style d’écriture qui risque d’alléger l’ensemble. C’est un style narratif, les phrases sont courtes, saccadées et les mots tombent brutalement et même l’humour de certains dialogues tombent à l’eau.

Il est très difficile de faire un avis lorsqu’à la fin d’une lecture vous avez une sensation de manque et ressenti un quasi ennui durant les trois quart du récit. C’est une histoire contemporaine qui raconte les déboires professionnels et amoureux de Logan Brandish, un auteur qui va devoir se remettre en question. Eric Arvin connait bien son sujet, tous les événements qu'il décrit : la panne d'inspiration, cette sensation de vide, ce sont sûrement des sensations qu'il a du ressentir. Les personnages sont intéressants et crédibles que ce soit le couple de héros ou les personnages secondaires, de même ces descriptions des lieux qu'il visite lors de son voyage en Europe est précis sans fausse note ni stéréotypes mais mon problème c'est le style de l'auteur. Impossible de ressentir de l'émotion et encore moins de la passion entre les deux protagonistes, même les scènes intimes sont décrites de manière quasi chirurgicale, aucuns sentiments ne se dégagent de ces étreintes.

Je pense que ce style d’histoire qui ressemble plus à une autobiographie doit plaire aux lectrices anglo-saxonnes, pour ma part je recherche autre chose, mais que cela ne vous décourage pas de le lire pour autant.