Extraits

- D'accord, d'accord. La plupart d'entre vous sont immunisés et nous ont aidés à rassembler des données inestimables. Seuls deux d'entre vous sont considérés comme des candidats potentiels, mais j'y reviendrais plus tard. Passons à la liste, maintenant. Les personnes suivantes ne sont pas immunisées : Newt ...

Thomas eut la sensation d'avoir pris un coup en plein thorax. il se plia en deux et fixa le sol. L'homme rat énuméra d'autres noms, mais Thomas leur prêta à peine attention, submergé par le bourdonnement qui lui emplissait les oreilles et lui obscurcissait les idées. Sa propre réaction le surprit : il en s'était pas rendu compte à quel point il tenait à Newt avant cette déclaration.

Il tenait en deux phrases distinctes :

"Tue-moi. Si tu es vraiment mon ami, tue-moi"

Thomas le lut plusieurs fois, en priant pour que les lettres se transforment. Quand il pensait à la peur qu'avait dû éprouver son ami pour lui écrire ces mots, il en était malade. Il se souvint de la colère que Newt avait manifesté contre lui lors de leurs retrouvailles dans la salle de bowling. Le pauvre voulait simplement s'épargner le sort inévitable qui l'attendait.

Et Thomas l'avait laissé tomber.

Spoiler(cliquez pour révéler)Comment Newt pouvait-il exiger de lui une chose pareille ? Comment pourrait-il exécuter l’un de ses meilleurs amis ?

- Tue-moi, ou c’est moi qui te règle ton compte. Tue-moi ! Vas-y !

- Newt...

- TUE-MOI ! Je t’en prie, Tommy. Je t'en supplie.

Avec le sentiment de tomber au fond d'un gouffre noir, Thomas appuya sur la détente.

"Mais avant de sortir, les deux amis échangèrent un regard revivant l'espace de quelques secondes tout ce qu'ils avaient traversé : les morts, les souffrances. Ils étaient soulagés de savoir que, peut-être, tout était terminé [...] A présent, face à celui qui était devenu son meilleur ami, il avait bien du mal à contenir ses larmes."

[...]Spoiler(cliquez pour révéler) la diffusion du virus de la Braise comme instrument de contrôle démographique était un crime effroyable, irréversible.

Thomas regarda son ami dans les yeux et attendit sa réponse.

- Très bien, concéda Minho au bout d'un long moment. Mais si tu te fais tuer je peux dire que ça va barder.

Thomas hocha la tête.

- Entendu.

- Comment on fait pour se retrouver dans la mouise à chaque fois ? grommela Minho. Au moins, avant, on pouvait dire que c'était la faute du WICKED.

- Oh, on peut toujours, fit remarquer Thomas.

Minho sourit.

- Tant mieux, je déteste ces types.

Quand il pensait à la peur qu'avait dû éprouver son ami pour lui écrire ces mots, il en était malade. Il se souvint de la colère que Newt avait manifestée contre lui lors de leurs retrouvailles dans la salle de bowling. Le pauvre voulait simplement s'épargner le sort inévitable qui l'attendait.

Et Thomas l'avait laissé tomber.

Minho ne dit rien. Thomas savait pourquoi. Lui-même cherchait quelque chose à dire et ne trouvait rien. Le regard de Newt se reporta sur lui.

- Et toi, Tommy, poursuivit-il en baissant la voix, tu as du culot de te pointer ici et de me demander de vous suivre. Un sacré culot, ça oui. Tu me donnes envie de vomir.

Thomas resta abasourdi. personne ne l'avait jamais autant blessé. Jamais.

LEGERS SPOIL

Thomas laissa échapper un petit rire. Le WICKED - le chef du WICKED-l'avait aidé.